xt7zs756j35s https://exploreuk.uky.edu/dipstest/xt7zs756j35s/data/mets.xml  France  1793-03-25 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 25 March 1793 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 25 March 1793 1793 1793-03-25 2023 true xt7zs756j35s section xt7zs756j35s  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fnqu ans, de grands évenemens fe preparent; ie (in;
me is vois, tout ce que fentends ,
gécouvrirez , ce que vous apprendrez ,

   
 
 

en Vedtttc: tout ca
fur le champ , je vous en infituis ;‘ce gue vous
faites—le moi ('avoir , ye le publie mi- lheure.

Du lundi 7.; mars .1793.

M—

NOIHVELLES érnANci‘zruss.

De Turin , cc 8 mars. La lifie des forces cle l’ar—
mée que le roi de Sardaigne a mife fur pied, prife
:‘t Turin dans les bureaux de la guerre, les porte au
nombre de 106,000 hommes , .favoir: quaranre
mille d’inflinterie de ligne, vingt-cinq mille com-
pofés des milices clu Piémont, dix mille des milices
des montagnes, trois mille hommes cle cavalerie 8:
(le dragons, vingt-deux mille hommes d’infanterie
autrichienne, 8: fix mille hommes de cavaletie,
de dragons , hull‘ards & houlans.

Dc Vienna , ce I 0 man. L’empereur qui aimoit
rant les émigrés autrefois, qui les laignoit tant ,
qui les écoutoit avec rant de complaifance, 6.: qui
{acrifioir pour eux le fang & l’argent de {es fujets ,
ne voitgflus aujourd'lmi ces meflieurs avec rant de
glnilir. ous prétexte , qu’il pourroit {e glifl'er (les

acobins fous leur 110m , il vient de leur défendre
(le fe’joumer ailleurs qu’i Vienne. Voici les articles
de l’ordonnance publiée 5. cc fujet.

x Q. On n’accordera termite 2i aucun émigré
frangais 5 la campagne , dans les petites villes,
boutgs ou autres lieux , li ce n’efl: 2i Vienne notre
capitale.

2.". Tour émigré frangais, qui a defl‘cin de s'ar-
reter AIVienne pendant un temps quelconque ,
{cit qu’il ne falre que d’y arrive: , ou qu'ils’y trouve

 

 

 

 

 

 

 

ill

déji dcpuis I790, {era tenu de [e préfenter , {ans
délai, devant le comte de Pergen , inimflzre de la
police, :5. l’effet cl’obtenir, cle la diteé‘tion de la
police , une permillion de [‘élldEi‘lCFt: r _

’ 3°. Les émigrés qui partiront cl’ic1 , auront loin
de fe munir d’un pane-port de la. Clmncellcrie
fecrette de la cont 8.: de la ville. Il ell enjomt aux;
magifirats cle folgner l’exécution fous lcur tefpon—

Iabilité. Cette ordonnance elk datée de Vienne le

1:. fevrier.

De Clévcs , ca 9 mars. Suivant toutes les appa-
rences, les progres de l’armée de Dumouriet, dans
la Hollaude font 5. leur terme. L’annonce de la
rcddition de quelques places n’a pas {ufii pour porter
la terreur, au contraire, l’amiral Kinsbergen a de—
fendu les éclufes, qu’il a fair garnir de batteries;
8: les Frangais, qui ont voulu opérer une del—
cente , ont tronvés leur tombeau dans la mer.

De Herve , cc 8 mars. Le corps d’armee du
prince de \Vurtemberg occupe Liege; on y a trouvé
routes forces de provilions cle guerre en abontlzmce.
Le prince de Cobourgfuit les angnis pzisi pas: ll 3
pallé Tirlemont : on dit qu’;i Tongres‘il a- trouvé
plniie :rs millions en 0: , outre des grollcs lommcs
en nllignats.

De [\ImzurJ ca i ; mars. «Voici on trait vmimcnt
républicain. A l’afihire cl’Aix- la~Clmpclle, on lm-
millon de grenadiers, cantonné dans un village) (a

   
   
   
   
  
   
  
   
  
  
   
  
  
  
   
 
   
   
 
   

 ~—.’-~ v.0, ‘ _..s.

(Ill

' __& qifimena-ccntnorre Rrépnbliclue naifanrchs :2:—

ttonva feul Sc enveloppé de 1 4 efcadrons ennemis.’ r?

Aucun ne parla de {e rendre , ils firenr un fen des
plus te’rrrbles, rue-rent u-n nombre éton-nant, &
manquanr de munitions, aprés n'n combataufli Vif

&-aulli long, osérent , 1e ware :‘1 la main, {enter de

forcer ces corps i cheval , mais lenrs forces ne ré—5

fondant pas 51 leur courage, ils forent arc-ables para

..

e nombre 8c moururenten héros. Beaucou’P s’eclaapi ‘

pérenr tour menrtris en fautant fur des c'n-evaux,&
jorgmrenr le gros de l’armée as.

De L‘ouvain , ce 12. mars. — Icttre du ge'néral
Dumourier , general en chef de [’arme‘e du Nord,
dla conventionnazionale. (r) ' 3

Citoyen préfident lc falut du peuple el‘r la loi
'fnpreme : je viens cle lui facrifier une conquéte
Vprefqu’aflflurée , en quittant la portion viélorieufe‘
de l’armée lpréte A enrrcr dans le C(enr de la Hol—
lande , pour venit an fecours de celle qui vient
d’effiiyer un revers , qu’on doir '3. des caufes phy—
fiques & morales , que je vais vousdévelopper avec}
certe francliife qui el’c plus néceflaire que jamais';
8c quiefir conjoLirs opéte’ le falur de laRépublique,
[1 tons les agens qui la fervent, l’eullent employee
dans les compres qu’ils rendoienr, & fi elle efit
roujonrs été écoutée avec plus de complaifance},
que la Harrerie menfongérc. A ‘

Vous favez , citoyens repréfentans , dans quel
6‘2: de ciéforganifaricn & de fouffrance les arméejs
(le la Belgiqne on: ere miles pat on miniflre :36 par
(les bureaux .qniont conduit la France futle pen:
chant cle fa mine. Ce minil‘rre 8c ces bureaux on;
are changes -, mais bien loin de les pnnir , Pache,
Hallenfrarz font palliés :1 la place importante de la
nmirie de Paris, 86 'rlés-lors la capiralera vu {e
renouveller dans la rue des Lombards des fcénes
dc fang & de carnage. - .

Je vous ai préfeuré, an mois de décem‘bre , dens
qmrte mémoiresy , les griefs qu’ivl falloir redrell‘er;
je vons ai indiqné les leuls moyens qui pouvoient
faire cez’l‘sr lc mal ., & rendre 31 nos atmées routes
lenrs forces , :unbi qn’é la czzule cle la nation route
1.1 jullice, qui doi‘r me {on caraéiere. Ceslméznoires
on: 3re' ernrrés 5 vous no les connoifl‘ez Pas : rinses
vous les reivrél‘enter , vons y trouverc—z la prediction
cle {our ce qui nous arrive; vous y rrouverez anfii
le rcnnlrle an}; nutter, dangers qui nous environnenr

 

" (i) Cette letrre nix pas étélue 51 1a convention gelle-

:: or: lznprimée CV récandue dans route la Belgique.
Jim-1's crayons rlCVolr la donner ennere.

- .1

 

 

 

 

 

al

mées de la Belgique'reunies dans le pays d’Aix—la—
Chapelle & do Liégey on: (buffer: tous les genres
de befoin J {ans murmuret, maisen perdanr con-
timielflement par les maladies & les efcarmouches
cont-re l’ennenn, pair Fab-antler] ‘de quanrité o’of—

: ficiers ,8: de loldus, Plus de 'la moi-tie de leur

force.

Ce n’efi que depuis l’ent‘rée dn général Bent-
nonyille clans le minil‘tére,qu’on commence :‘r s’oc-
caper de {on recrutemenr & de {es befoins. Mais
il y a fi pen cle maps, que nous éprouvons encore
tout le fléau deforganif‘ireur dent nous avons été
les vié‘rimes! Telle eroir notre firuarion, lorfque
le premier février vous avez cru clevoir 2‘1 l'honneur
de la nation , la declaration de guerre conrre l’An.
gleterre & la Hollande. Des—lors j‘ai facrifié rous
mes chagrins; je n’ai plus penfé 2i ma demillion,
que Vous tromerez configne’e dans mes quatremé-
morrcs: je me me fnis occnpé que des enormes dan-
gers 8C du falut de ma parrie. T’ai cherché '31 prévenir
'lesennemis, & cerre atmée fonfiranrc a oublié was
[65 maux pour attaquer la Hollande. Pendant
qu’i‘ivec de nouvelles troupes , arrivées' de France,
je 'prenois Bréda, Klnnderr & Gertruydenberg ,
me . téparan-t :3 repouffer plusloin res conquétes,
J’armée de la Belgique, conduire par des génémux
remplis de courage & (le civifme , entrepren'oir le
bombardement de Maeltrichr.

Tout manquoir pour cefte expédirion , le nou-
yeau regime d’aclminifirarion n’éroit pas encore
établi. L’ancien étoit vicieux & criminel; on re—
gorgeoit ‘de numéraire mars les formes nouvelles
qn’ont avoit miles :31 la tréforerie narionale , em-
p‘échoie'nt qn’aucune partie clu fervice ne regur
d’argent. Je ne puis pas encore dérailler les mules
cle l’échecqu’ont recu nos artnées , puifque je ne
fais que d’arriver: nOnJeulement elles ont aban-
donné l’efpoir de prendre Maefhichr, mais elles
ont reculé avec con ufion & avec perte; les maga-
fins cle route elpéce qu’on commencoir fimmaller
:3 Liege , fonr devenus la proie de l’ennemi , ainli
qu’une parrie cle l’artillerie de caxnpégne & cles
bataillons; certe‘ termite nous a attire cle nouvennx
ennemis, 6c c’cfl ici que je vais developper les
caufes cle nos man’x.

II a cxille’ tle tontrems , clans les évenemens
humains , une‘ récompenfe cles verrns 8: une puni-
rlon des vices. Les particnliers peuvenr échappcr 2i
certe providence , qu’on appellera comma on vow
dra , Farce que ce font des points imPercePtiblw;

 

 

m'

 

u .

tip-It‘ll?! n |—"*-‘y-_ Harm *1 LA;

 

   

(

mais parcoutcrz l”lii&oire , vous y verrezque les
peoples n’y eelmppent jamms. Tune que .nott‘e‘
Caulca été jufieg, nous uvons varucu lennemi : ales
que l’avarice 8; l’injul’tice our guide nos pas, nous
nous fommes dértuits nous-memes , CC 1105 enue-
mis en profitent. _ '

c: On vous (latte , on vous trompe. Je vzus aclie—'
2: x'er dc clécliirer le bandeau. On a fair éprouver
n {MIX Belges tous les genres cle vexnrions. On :1
n violé :l leur égard lcs clroirs {acres de la liberté;
:2 on a infulre avec impmlence lcurs opinions
:9 religicufes, on a profane par un brigandage tres-
» peu‘ lucratif , les inlh‘umens cle leut culte‘, on
n vous :1 menti fut leurcaraélére & 'fut leurs inten<
” tions. On a opétéla reunion (lu Hainault :‘1 coups
2? de fibres 8: 2i coups de lelllS', celle chruxelles
v a éti.‘ hire par une vingtaine d’hommes , qui ne
2) pouvoicnr trouver d’exiltence que clans le trou—
sa ble , & par quelques l10111111€3 de fang qu’on a
n rallemblés pour intimidct l‘es ciroyens. Parcourez
:5 l’liiftoire cles Pays-Bets , vous trouverez que 18
n peuple de la Belgique ell bon , franc _, brave 86
a: impatient du joug. Le duc d’Albe, le plus cruel
a: des fatellites de Philippe II , en a fair pétit
v diX-l‘ll'llt mille par la main (lCS bourreaux. Les
3’ Belges fe font vengés par trente ans de guerres
a) civiles, 8c leur atrachemenr :‘1 la religion de
a: leurs péres a pu feul les faire rentrer fous 1e jcug

w efpagnol. :: ( Lafiu'ze cl demai/z. )
F n A N c E.

D’Argeman , ca 21 mars. Le recrureinenra
donué lieu ici A Cles troubles femblables :l aux
qui agitenr plut’icurs auttes endroits.

On avoit indiqué la maifon des ci-clevans capri-
cins , pour lien de llall‘emblée, il ne s’y trouva que
60 91 7o gar-gong , on attendoir le refte en vain 3 car
ils s’eroienr réunis au cours , an nombre d’environ
400 , d’ou ils vinrent en armes , ayant 1i leur réte
B itth— ; erceville , le ci—devant baton (le Pontc—
nay , le Gros»Dt1lTau(Tay, Laliaie d’Aumoy , Def-
gtanges , 8x. Arrives aux capucins , ils voulurent
force: les fablionnaires, & quoique ces clcrniers
no fullent qne liuit 5 dix homtnes , ils rélillérent '21
la troupe entiere. Barbor :1 été rue fur la place; on
lui a coupé 1.1 téte, & elle a été portée an bout

(1 Line pique : rous lcs liens out {7113 la. lune;
mars on sell allure de bon nomL:e d’cntt’eux ,
86 en en compte environ quatre—vingt en prifon.
Farms ccs derniers , il y a plulieurs domel‘riques ,

 

 

 

 

 

 

 

min-i“

 
   
   
   
 
   
  
 
 
 
  
   
 
  
 
 
 
 
  
  
  
 
 
  
  
   
 
 
 
 
 
   
 
  
  
  
 
 
 
  
  
  
 
  
      

celui de Bat-bot , ( Labatgcrie , ) a regu un coup
cle fnbte dont il ne {cut tevenir.

' . / . , . . ' \
Pam: ——- RC/7012fi’ (In cz-acvam min/firs Rolland , a

[ll ddrzomiaziozz d5 Coilor d’Hdrlyoz’s.

cc ll 3 donc PATH cctaéle qui clevoircxpofcr mes
crimes, Qc qui ne prouve que les vb:rcs P Tavoi‘;
appris jufqu’fi qu’clle audace pouvoit s‘Elevet la
calomnie ', mnis j’ignorois encore qu’il Fur poflible
de porrer aulli loin l’oubli (le [oi meme , 8: i’indif-
fErcnce du merris. Vous vous étcs publiquemcnr
inritule mon delatcur , <3; pour en remplir le r6le ,
vous avez péniblemcnr enfanre' (louze chef d’accu-
farion, (lonr chacun ef’t un groflier men-Tongs.

Peu importe alfiitément qu’on me proclame
incpte 8c inconnu ; mais ,

1°. 1! :flfaux que la nation fi'angaife m’accufe
d’avoir cotrompu l’efprir public : clle s’clesem
route eutiere contre certe ridicule allerrion, de’ji
demonrrée fuulle par une foule d’adrclles quc l’cn
fe garde bien de lire 23 la ‘Convention.

2". I! q/Zfazix que j’aie jamais titeptifé ou mo—
difié les loix 3 mes accufateurs me reprochoient , 11
y a pen de temps , de les préclter par moderantifme,
& de vouloir arréter pat ellesles mouvemenslrévo-
lutionnaires.

5°. I! efl faux qu’aucun fcellé air été brifé fr:
mon ordrc fans routes lcs fornmlités r:quilcs.

4°. 11 6/2 fnux que j’aie provoque une force
armée , favorife la tyrannie, app:lé la guerre civile:

ies operations onr eté publiqnes LY mes Opinions
touiours foumifes :iu corps legillxtif.

5°JZ efifaux que j’nie viole le ferret des pofies.‘
Tout (lans mon adminif‘tration, comme clans nza
vie privée, ell d’accord avec les plus aullércs prin—1
cipes de la morale Sc cle la liberte‘.

6'". I! qf} fun): one j’aie jamnis décourngé
perfonne. J’ni par—tour encourage lr: zéle. J’ai an;
tribué des fccoursé Lille ,5 Tli’ionvillc.

7". [Z qflfrzux quej’aie voulu terublir les ccrvées.’
Il el‘r vrai l‘culemcnr que dung la Llonlcur dc vain
nos arinées rerurcl'ées par l:S mauvnis clieminsJ j’ni
engagelcs corps adruiniilratirs d’invitcz‘lcs ciroyéns
de boune volunté i {mire quelques rmvnux ptcllncs.

8". I!c/t'f