xt7z348gjk24 https://exploreuk.uky.edu/dipstest/xt7z348gjk24/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-08-02 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 01 August 1792 text Journal Général de France, 01 August 1792 1792 1792-08-02 2023 true xt7z348gjk24 section xt7z348gjk24 r‘YlfL
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GENERAL

A N C E.

 

 

 

Du 161de 2‘.

Aozir 1792.

 

 

AIELAIIVGES.

B [EN des personnes prétemlcnl: qn’il va
pmoitrc nn nonvoziu manifesto do la part
(165 princes , parce qu’il n’cst pus question
(lcs émigrés (lans l’iniportantc (Ii-Eclaration
(In duc do Brunswick ; Inais si lion pent (lé-
melor quelque choso au million (in mums les
intrigues , do toutcs les passions , (it: tom Ids
intéréts qui s'agitcnt cn cc monu-nt , first
que les émigrés ne joueront, dans 1H5 pre-
miers momens du moins , qn'un role sulmr-
tlonné. L’intcntion (la; pnissunces (lom' lo
due do Brunswick cst l’organe , est (le 1‘t%]rl.t~
oer Louis XVI sur son from) , (la la i‘éthlalil‘
dans tous les (lroits que lni donne l’uncienne
constitution (lu royauine , ct de lo laiis«
ser lo nmitrc d’employer los moyens qu'il
croira lcs plus propres z‘i [hire la bonlu'nr do
son peulflu. Tells est aussi l’opinion parti—
culiérc (in due de llruswick , (lui a fair Fair-e,
(lit—on, une éilition do liouvragc do NI. le
comtc (I'Entraigues , dont lc titre est, fig):-
[72036 (/0 1mm: [unique ct salt!!! [cigalc confli-
tution. (Nous on avons parlé (luns ce jour-
nal.)

M. lo comte d’liintraigues vient de fuire
paroitre une lettre aux commissuires do 13.
noblessc do Bretagne, qui paroit , comme
on l’ai déje‘i observé , dcvoir scrvir de dévé—
loppemcnt 51 la (lécluration du duc de Bruns«
Wicl;.-—— JVc pas pcrmetl‘rc (1110 [e mi suit {/1-

flucucc’ par 1m, parti quclconque, tel pan-cit

Atrc le (lcssein dos r015 do Prusse et (le
Hongrie. Nous n’cntreprendrons point (l'o—
xaminer jusqu’s‘l quel point il sera possible
dc s’en tenir A cette premiére idée ; mais
cottc résolution bien prononcée [hit croire
{Ili’il ne paroilra pas de manifeste an 110111
(10.5 princes et (les éinigrés qui sont considérés
comme troupes auxiliaires. Il paroit cons-

tant, comme nous llzivons annonrrw’ . qua
lcur arniée 30m (liviséc on trois Corps. Le
premier, commando par M. {l6 Bmiillé ea
les fi‘él‘CS (lu mi, semi clans l‘urméc (in due
do Brunswick. Des «leux aqur-s corps , l’un.
sera sous les orclrcrs (in muréchal de Broglic ,
destiné £1 renl'n‘ccr l'armée qui doil, conte-
nir l’AlsaCu : l'autre: , commundé par le
prince dc Condé , sent rcpurti dans l’urmée
tle Flundrcs.

' La rerue générale dc l’armée du mi (le
Prussc a (11‘; se Faire. :21 Coblentz le 26. Le 25
L2 roi a été £1 Dingon rendre aux fréres du
lv'Ol la \"isite qn'il en avoit rcgu.

Le 28 , tout svra en marche pour s'ap»
procher des fronti«‘:1-c;:.Un corps do 12 millc
Autrichiens a déjii pussé le Hhin auprés (la
B'Iunlieim , et a campé (Tabord '21 G lieucs (le:
Landcan. ll n'cst plus aujonrd’hui qufi cinq
quarts de lieues do cette ville , et dos (lé-
Luchemens Font des incursions jusques sur
la glacis dc l'cl place. 1V1. Lukncr Exit amn—
cer plusieurs corps dc troupes vers 00.th
ville pour la dél’endrc. Meiis on croit qu’on
no tentera dc cc coté qu’une Fansse attuque ,
ulin (le favoriser une invasion iqui doit se
liiirc clans un autrc endroit. ll n’y aura
point d’opérations décisives clans 105 huit
premiers jours (l’aont.

Sur Z’om-mge dc 1W. Necker, i/m'mla’: du
pouvoir cxécutil“ clans les grands états ,
2. 7101. ill-8“; pria’; 9/11). C/zez 1’)iaJJd/I,,
libraire, rue (Z11 CIT/.Izcu‘érc-Saint-Andrc',
n0 10.

On est pénétré, on lisant cet ouvrago,
d'une I‘éfloxion douloureuse , et (Inc l’on
pent générnliser ; c’cst quo tons ceux qui
ont creusé l’abime oil nous roulons journal—
lcmcnt sans pouvon‘ en utteindre 1e fond ,

.9”

.,...,m .._—A _

 

 858)

sont los premiers A ge’mir cle l’orclre de
clioses qu'ils out crée. C’BSE ‘31 111 palitique

astuciense et imprevoyante de M. Necker

que nous (levo'ns lzi malheureuse révolu'tion

(lont nous 501nmes victimes , BE C’CSt ill. NCC—

kor qui crie qu'on s’est trompé, qn’on a

marclié en enfans dans les sentiers do la po—

lilique , que nous sommes pei‘dns‘, que rien

ne peut nous sauver. lmprudent (JenCVOis‘!

et vous , constituans imbemles , qui , depuis

la confection (le votl‘e detestable ouvrage ,

Vous étes faits feuillzins , monarchiens , etc.:

Tons , qui serez écrases les premiers sous la

tour (le Babel , que Yous avez élevée sans

fOHleilOIlS ni ciment, (pie YOS 1plaintes sont

tléplacées! qua v05 Cris sont ric iculcs et mé-

prisaliles I Vous nous pquez sans cesse do

Tanarcliie , et c’est yous qui avez établi l’zl-

narchie ! Vons (lil‘es qu’il n’y a plus ni foi ni

loi , et vous avez \‘iole, avant ceux que vous

acousez, la foi Ct la loi que vous aver, recues

(le vos ancétresl Loin do nous VOS iuu'Liles

vocifex‘ations l Vous avcz fait; le mal er vous

géinissez! vous étes Llignes du mépris (le

tons ceux qui penscnt..... Tel est le genre

dc l'ouvi'age de M. Necker, qui d’ailleurs

‘se montre CompleLtement monarchien. Ce-
pendant, en oubliant , s’il est possible, les

¢orls (1e l’homme qni écrit , on ne peut s’em—
pricher (l'udmirer la force et la pyofondeur

de ses misonnemens. Son but est de prou-
ver lcs vices'tle la constitution , et la Foi-
l)lesse (le l’organisaiion clu pouvoir exécutif,
qu’il met en comparaison avec les pouvoirs
éxe’cutifs de I‘Angleterre , des états-unis ou
Particuliers (le l’Amérique , et de toutes les
petites 1‘é;';nl>liqnes (1e l’eul‘ope. On voi11qu’il
a .‘ippi‘oioncli son sujet en polit‘ique écluini
par les revers ct par l’expéi'ience. Son ou-
‘e’iuge (loit em; in (le tous ceux qui ailment
encore les loix ct l’liumanité , et nous ne
illllltfinfi pus qu‘il ne l’zisse une Ii‘es-gl'aude im-
pression sur les naiions élrimgéx'es ; pour
lesquelles il est principalemenl: Fair , et qui
sm-oienl; toniées de gouter (les fruits umcrs
ale non‘e libez'te or de la suinte insurrection.
l’azi‘mi le nozzziire des morceuux piqiizms
qu’on reinarque dams l’ouvmge (lo M. Nec-
iker , nous clienons le suivnnt sur la gum-re...
<< De ces opinions et do ces follcs idécs

:3 111 e querelle ouverte avec tous les souve-
Iains, il n’y a pas une grande distance ; et
les nations étrangeres ne seront pas rassu—
Iées par le cri de guerre aux cim'leaux et
pair aux c/uzznnz'érex, Farce que toutes
les nations civilisées croyent encore que les
piul‘rlénzlrcs its cliz'itezum aonl' aussi des c1

toycns; parce qu'elles craimlroient qu’en em:
brzisant ces clulteaux, nos hordes incendiai-
res n’averiisseut pas :‘i temps , ni le maltre ,
ni sa fliniivllo, n’i l’économe', ni les valers,
et que lnnr termite (les flnmmes ne' (levint
mal assuree ; parce qu’elles cruindroient que
(le \‘ieux (lomcstiques , pensionnés par lenr
soignenr , et feiisnnt inconstitutionne[lenient
(les vooux pour lui , no Fussent ouliliés clans
leurs lits,ou n’y fussent inuocemment les vic-
times (l’unc aveugle ferocité; parse qu’elles
craindroieut encore, ces minions, que le
zele (les ii‘lcemliaires prit les nmisons bour-
geoisespour des che‘iteuux, et que (le degrés
en (legres , tous les lultimens e. cheminées ne
parussenr devoir elre sacriliés £1 l’amour ex-
clusif des cabanes. On a déjz‘i vu de ces me-
prises en France , etil est permis d‘avoirpen
dc conliance clans la retenue , ou (lans les
distinctions délicates de tous les bn‘ileurs do
maisons. »

J A C O B I N S.
Dc’lirc (203 27 et 29 jui/Ict.

Une lcm‘e , adressée de Bourgoin aux ja—
cobins (le Marseille par M. Montesquiou ,
excite des cris de fureur : le general y fair
l’éloge (les principes de lVI. (le Lafayette , eI:
pretend que ce sont les jucobins de Paris qui
peulent le royaume , pm‘ce qu’ils sont in-
fluencés par un pctit nombre (l'hommes pen
Vers. M. Merlin vent prouvcr une coalition
(le nobles, (le. géneraux et de (lii‘ectoires ,
qul veulenr (Bier nu people ses Vigilante: sen-
tinelles. Un (léputé des iacobins (le Nlmes ‘
propose (livers moyens de sauver la patrio ,.
purmi lesquels on (listingue celui a de (le'cla-
lfer le pouvoir executif (lécliu (16 see Ponc-
tions , laqnelle (lechéance emportera en
méme temps celle (l1: Ions les gdnéi'aux nom-
més par lui et qui nous Imliissent. a) Dean.
(liscours du frere Simon, i‘pii pmuvc que
tout le monde nous l'l‘Olli :e : un fédére’ no
s’mtache pas 5i (leinonii'er lel necessizé (l’une
insurrection générale; il croit (pie personne
ne la révoque en (vloute ; muis il en czaint
l’impossibilite, attendu que la force publi—
(pie et les autorités constir‘uées , penverit: s‘y
opposer; mais il cite Rome, qui , (inns les ,
(len'lge'i‘s , l’iiisoit (lormir los lois , less auto—
rités comtituées , er, nomnioit un dicta-
teur (on murmure ). .lVl. Simon combat, awe
(l'ouceur , le. proposition (in p('(i<’>pinzint : il
la regeinlu nu‘nue Corinne une E. :Juve (le la
purehé (le son. patriotisme ; main ii s'en Licnt
an purLi dc l’ii‘isurrectim'i géma‘uln 3 dont i}

 

    
      

an em"—
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altre ,
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prouve l’lmpossibilité. M. Legendre est du
meme avis : allons , dit-il, il faut nous lever;
mais que ferons quand nous serons levés?
Trois ligne's de petition a l’assemblée : Si
vous ne trouvez pas (lans la constitution de
quoi sauver la patrie , nous sauverons la pa-
trie d’abord , et ensuite 1a constitution. Je
pense qu’alors , en sortant de l’assemblée
nationale, il faudra nous assurer de la per-
sonne du pouvoir exécutif, et de toute sa
famille , pour les mettre en sureté , etc. etc.
:M. Dulieux (lonne d’excellentes raisons pour
prouver la nécessité et la possibilité de la
sainte insurrection, etil en trouve les moycns
(Inns 1e peuple , attendu qu i1 ne Faut plus
compter sur les patriotes de l'assemblée
nationale.....

Un commissaire des fédérés a été nude-
vant des Marseillois jusqu’é Charenton :
nous avous trouvé , (lit-i1, clans leur com-
mandant , un vrai Brutus , et (lans tous les
soldats, autant de Scevola. Ensemble nous
avons juré de ne pas quitter la capitale sans
avoir affermi le tréne de la liberté d’une ma-
niére inébranlable. M. Réal, charge , avec
M. Collot d’Herbois , d’examiner les récla-
mations des sieu‘rs Chevalot et Gentil, de
Yarennes , qui ont arrété leur roi, prouve
que c’est la nation qui (loit payer les frais de
cette journée , attendu que lorsqu'un voleur
s'enfuit , l'huissier qui l‘arréte se fait payer
parl’lmmme volé , et non parle voleur. Cctte
comparaison infdme , (lont la (lécence nous
empéche (le dormer toutes les- particularilés>
hilarise toute l’assemblée. Apres mainte’ et
muinte nutre sottise , on engage M. Lusource
£1 reudre comptc (lel’al'qmrution de M. Bureau
(le Puzy 2‘1 la barre. On a vu , clans notre jour-
nal d’liier, (le quelle maniére M. Lasource
a éié traité , pour avoir (lit que l’on ne re-
tenoit 2'1 Paris les féclérés que pour [cur/(Lire
commenrc 1m (:rinm. NI. Manuel fait cesser
le tumulte en péromnt :n'ec tout l’esprit
qu’on lui connoil- ll désireroit que [a nature,
nous retirant tous do (lessus ce globe , fit
zmc secondv Edition the l'espece liumaiue,
sans prélres et suns rois : cependant il nous
conseille de les gardcr jusqu’é ce que nous
puissions nous en débarrasser. Le bon mon—
sieur Manuel vnut que l’assomblée nutionale
nous indique , (l’ici a liuit jours , les Joinedos
qu’elle a a nous offririlpour sauverlu putrie :
sinon, (lit-ll , nous nous guérirons nous—
méan; au reste, i1 engage la société 2'1
pardonner 21 M. Lnsource \: M. Lnsourcc
rvvient sur scs pas; il est fetché d’avoir dé-
plu a lo ”new; i1 proteste dc lupureté de

( 859 )

ses intentions , etc. On lui pardonne. M. An-
toine prnuve que c’cst 2‘1 Paris que (loivent
restnr les féclérés , parce que l‘assemblée na—
tionale a besoin de leurappui pour lesgmndes
matures qu’elle doit avoir a prendre , etc.

11 est Clair (1119 M. Lasouz cc n‘est pas dam 5
1e secret de ces messieurs.

C’est ici que lo délire dcs lionorables mem-
bres est porlé £1 son Comble. M. Antoine
clemandc , dans 1111 long discours , non—scu-
lemcnt la déclnéance (in mi , qui luisseroit
1m lils, ct parcouséquent uu regent de cette
famille contre laquelle senle on a fait la
rovolutiou, mais encore la déchéauce dc
son ills , (lo toute 5a maison: alors il voit les
Autrichiens ét les Prussiens retourner vars
l’Elbe, pnrce qu’ils ne seroieut plus all/:—
chés par la promesse de quelques provin-
ces , que, smza‘ (Zoute, le I'oi leur a l‘aite.
1V1. Robertspierre ne se contente pas (l’et‘re
dc cet avis et de demander la (lécluéance
(lu roi , mais il veut qu’on renouvcllo aussi
la legislature actuelle qui ne veut pas , (lit-
il, sauver la p;:trie..... Toutes ccs motions ,
inconstisutionnelles autant qu'inceutluiircs
et impolitiques , enflummcnt ll: sang)r dos bons
fréres. Lcur téte fermente: cliacun (l’cux
croit (léje‘z tcnir un morccau de la pourjm;
royale , 0t lion so retire zurec l’idee llutieu-
se , l’idée consolante ([u’on reguera uu jour
plus parti‘ellement encore qu’on no le fail.
0111 si Mirabeau , leur apotre, pouvoit sc-
lever de son tombeau, et répe'tor an milieu
do people qu’on égare pour l’opprimer , ces
derniéres paroles do 521 vie: J’cnzporrc. on,
777011-7127”, [6 (leaf! [la /a nmnarc/u'e : lax/lu—
[iezmr Izc tardcrom; pas ('1 fort [writ/gar [m
Zambcaurc.’ . . . . .

.————-—-enm—————
Paris- 2 don't.

On so fatigue :‘1 rc-tmcer le-s exces (lont
chaque jour la capitule est lémoiu. (1e 50m;
toujours les memes crimes, tOLIijI‘s la. nu}-
me ntrocité, toujours la méine légdueu‘} a
condamncr. Mardi soir un citoyen qui se
promenoit paisiblement sur la lit!l'1‘£lr~jt) (10,5
Feuillans. est soupoonné nvoir me (in not-m
lire dc Ctzllx (/ui wot/Inform awash/161' [m slim-u
sci/Zoz's. rl‘out-ét-ccmp on tombe sur lui £1 coups
dc bitten , on lo (lénhire, ct il est twine moo.-
rnnt au corps-(lo-gzu‘de.

—- Au l’alais—i'loyal, (lix é (louze ftlLléI'G'S
se sont promenés in sabre nud nu milieu (les
Gris et (les appluudissemens (les snus-cnlot-
tes. Environnés (l’uue foule in‘nuense (l‘liom-
mes et do fcmmes , d’cux cl’cntr'cux , suns

  

       
 

   
    
     

gain.

     
     
  

. “9" -“cl‘~_">‘~.

  
 
      
     
       
        
 
      
      
      
    
     
       
         
      
 

.... om ,.v....»...._. _...at ., %._._ .._-._

 
    
     
     
     
     
     
      
      
     
       
      
      
        
      
       
      
      
    
    
       
      
      
       
     
       
      
        
       
        
        
     
     
       

 (860)

éifll‘il 1‘01”” 1'4 Pll'lcur, out on l‘iiifliiiiii; (le
sai'isliairc Si (lr‘s begging, on presence ties
Spmlu'eui's elonués (le cette liorreur. Us
Out cumin) nicnclcé (le couper lit Iii-to 1'1 1111
jcuue liommc £1 qui l'on ultl'llJUOil' (luwlques
propos cmitr’cux. fries messieurs , ainsi (Inc
lcur corli‘gge , inspirent taint do couliance,
que tons les mumhands du l’ulziis lioyal lien-
Iient leurs boutiques ferinées. .

Le resrc (lu royanmc (2st (Egalcment livré
on crime ct 51 la (louleur. A i‘vlursezlle lo
prieur dos minimes, vieillard do 78 ans, a
été saisi pendant 1a nuitet pendu le lende—
nniin, ainsi qu'un autre l‘eligieux. La mu—
‘nicipalité a arrété que tous lcs prétres non-
sermentés sortiroient du royaume au mo-
ment niéme, ou seroicnt déportés sur des
vaisseaux.— A Grenoble, 52 de ces infor-
tuues ont été incarce're's , er bientOt élargis
awc ortlre exprés de sortir du royaume,
sous l‘d. promesse qu’ils toucheroient Ieur
tiuiitement chcz l'iitranger. Que do crimes
(li'ssolerout encore ce royaume avunt que les
coupables soient punis.’

ASS {SF-ii BLEE-NA'1“IONALE-LEGISLATIVE.

Sea/ice dwraorzli/Iaire (th maidi soir, 51

juiller.

A une petition (1e citoyennes qui s’offrent
pour in defense de la putrie, a succéde’ une
longue discussion sur Li reunion des reli-
gieuses. Foulant aux picds et les lois de la
justice et les engagemens (le l’assemblée cons-
tituziute, MM. (Jliarlier, Cambon et quel-
quvs ziuiros venlenl; que Ious les monasteres
soienr, vendus. M. Becquet s’oppose £1 cette
niosure. Lu discussion a ezé njourne'e.

On reuvoie uu comite extraordinaire la
demande d’un emprunt do 1800 mille liv.
flute par le muire , pour l'achat dos subsis-
tancus de lll capitale.

Des pétitionnaires (in camp de Soissons
so plriignent d'étrc sans armes et sans n'iu-
nitzons. 1V1. ()uadet fair un rapport d’oii il
resulte que, selon une lelrre du ministre ,
tout est prét pour l’organisation et la sub—
sistence (les biitaillons ; niais, d’zipres une
li-Llre de la municipalité , il 11’)! a mi urmes,
11i tentes, Ill vétemens. M. Liljdrd est de-
noncé A ce sujet. —— Un premier décret or—
donne que le pouvoir exécurif Fem connoi-
Ii‘e , dans 24 heures , la nomination (in ge-

néml et tie l’état-mnior (1:! camp the Sox's—
sons. Un second (leuret porte que trois com-
niissnires , tires du sein (lu corps legisleii‘il',
scront env‘0)'és it Soissons. Les l‘éilél‘és d0-
uiunzlent que le rapport sui‘ leur petition (it
cclle (les gardes nationau-X , soit differe' jus-
qu‘ii ce qu’on flit entendu la lecture du pro—
Cés-vcrbal lilit par le iuge (le puix. Deux
(léputés , MM. Jaucourt et Cuminet , out
donné [our (lémissiou. U n membre demandu
un congé, qui lui est refuse.

SOY/2200 diz mrrcrcdi 1“" Ami/1

Des leitres (In (lépartement des Bouclies—
du l’xliOne (Aix) annonccnt que les admi-
nist‘ateurs out and-Le qu’il seroit leré un
corps de G mille hommes, et que l'argent
des impets serviroit ii leuréquipement. L'as-
seinblée a voulu se Pitcher; niais l’affaire a
été renvoyée 51 la commission extraordinaire.

Le president annouce qu’il reqoit , sous le
timbre de Bruxelles , un e'crit intitulé : 11L"!
c/(zran'on du ([110 de IJ’I'Izlzswi/i' , etc. Commie
cliaque député l’a lu dans les pzipiers pu<
blics, on passe 5‘1 l’ordre du jour.

Des dénonciations contre M.- Joli , minis—
tre de la justice, at contre M. Terrier Du.
rnonciel‘, eX-ministre de l'interieur, son: ren-
Voyées au comité.

Sur la proposition de NI. Jean-(le—Brie ,
il a été de’crété que les prisonniers ennemis
seroient traités , en France, comme les vo«
lontaires nationaux 1e seront Chez I'ennemi.

M. I’iuhl fiiit (lécréter que le ministie
rendra compte des Inesures qu’il a prises
pour le renforceinent des urniées du l'illlll.

M. Carnot fait un singulier rapport sur
la nécessité d'armer de piques tous les ci-
toyens. H propose plusieurs articles 21 ce su—
jct , qui ont été décrétés. Lin voici la subs»-
tance.

Toutes les municipalités foront fabriquer ,
sous un mois , :iux frais du trésor public .
(les piques lougues dc 6 £1 10 pieds , et con«
nues sous le nom de piques du muréchul (1e
Saxe. —— Il sera distribué de 005 piques ii.
tous les citoyens qui n’ont pas de fusils,
les gens sans zu'eu exceptés. Les citoyens
seront tenus de les (lépOser, A la requisi-
tion de la D'llllllCipélllté.

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des campagnes , pour leur apprendre £1 so
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