xt7wwp9t519n https://exploreuk.uky.edu/dipstest/xt7wwp9t519n/data/mets.xml Noël C. H. Poujade-Ladevèze, J.-H.-Alexandre France Noël C. H. Poujade-Ladevèze, J.-H.-Alexandre 1797-11-17 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French [Paris.] De l'Imprimerie du journal, rue des Pretrès S. G. l'Auxerrois, n° 42  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Courier du Jour, 17 November 1797 text Courier du Jour, 17 November 1797 1797 1797-11-17 2023 true xt7wwp9t519n section xt7wwp9t519n   

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CGERKE

Du 27 BRUMAIRE an 6“. de la République frangaise. —— Vendredi 17 Novembre 1797 ( v. st. )

~—
”—1

Discours du marquis d5
militaiiw. — Rapport/(lit par Crease»
d’adopter la resolution, dens sing-cents [L cc sat/'1:

rap]? ort. .

N0 UVE LLE S__:3E TEA N G ERES.

A N (l L E T EAR R E. .

Londres, 5 novembre. Le marquis dc linusdown , l5un

des premiers hommes (l’état (1e l’Anglctcrre , et le
chel'd’un parti mltoven cntre l’opposition et la Illtfltatcrc7
n'es (le

n’a pas cru devoir , ainsi que les inem'm-cs célel .
l’oyposition , garner le silem:e snr les (:imonstnnces cr1—.
tiqucs on se trouve notre pays. Dansllu Cll‘dllllJrC des
pair's , (lontjl est rineinbre , it‘u rélute avec untant oe
dignite que de talent I, lcs soplnsmcs des orateurs rte la,
gucrre. ll commence par expriiner ses regrets de I ab—
sence (le plusieurs gle ses lionorables anus,” don't les
mlcns'et la voii; sOnt plus nécessaires que )amuis, an
‘U‘iOUlpltC‘ dos principes qu‘il (léfend. ll blinne la, reso—
lution qu‘ils out prise’ do so tenir éloignés (les .(lebats ,
decoumgés par la longue inutilité do leurs ellorts en

favour de la paix et de la liberté nationalgcontrc ln dé-.

sastreuse administration dcs ministl‘es. ll ne vent pas
qu’on <1d-sespére d’une si'noble cause : apres tout, 11 vaut
lnieux étre vaincu £1 so‘n poste, que de l’abandonner, par‘
ce qu’il est envirouné de dangersPuis entrant dans l’cxa-
men dos discours (les préopinans : << 0E1 sont dOfIC CC‘S
ressourccs tant exagérées , dirt—il , pour prolonger inden-
nimcnt la guerre , contre unc nation , (lont les conquétes
el‘facent cellos dc tous les punples qui l’ont précédée? Les
nobles lords sont-ils dont bicn oertains quc nous pour-
rons la soutenir avec succes , seuls et sans alliési‘Quelles
prcuves en ont—ils données? Ont-ils oublié tant do do.
durations pre’cédcn tes l'aites par les ministres, qui , lors-
qu’ils vouloient obtenir clcs subsides pour les allies, nous
alfirmoient que sans cux l’Angleterre no pouvoit, dans
une guerre si terrible, lulter avec avuntage contre la.
France? Nous trompoit—on alors , on nous trompevt—on
aujourd’hui? Alors‘ , on vouloit fziire couler nos trésors
vers l’empereur. Nous serious trop heureux maintenant
que l’empereur [aoobi/L , comme l‘a appellé un des preo~
pinans , voulut bien nous rendre les sommes qu’il a re-
gues de notre munificence, je ne dis pas com me subsides,
mais , ainsi qn’on a taut all'ecté de le dire , comme de
simplesemprunts. Pulsque le noble lord (Greenville)
pense qu’il faut poursuivre cette fun‘este guerre par tous
les moyens possibles ; puisque les depositaircvs du pou-
Voir et leurs amisjugent 2‘1 propos de satisl‘aire leurani—
mosité centre l’cnnemi , en sedonnant le ,plaisir d’une

guerre nontrance , il étoit bien justc qu’ils prissent la ,

Eeme‘d’exposcr a lent pays lesressourccs qu’ils out ext

‘3

 

 

.fiIosszTATE VIGET.”

t . . s ‘ , . .
Lansclown (la/Ls [a c/za/nigre dos pmrs. -— Candamnatmn de 4 éngrrs par la commzssmlr
Lalouc/Ie, an conseil (Zn-3‘ anciens , sur les noblés et alum/21m. — I’I'oposrtiori
L. - Ajourlzemc/zt de [a discussion juysrlulapre‘s Z’impression'dw

   

reserve pour nous garnntir la vietoire. ‘Ceux de ces
nwyens que nous connoissonsmous paroissent bion pros
(to so tarir. Comptent-ils sur l’esprit public? on n’lgnore
pus jusqu’h quel point il est éteint parmi nous. L’argent
est le ncrf de la guerre ; et l’epuisement (lu trésor ,‘tout
le mundele sait, est plus reel que l’umélioralion tant
vuntce de nos rev’enus publics. Dans l’cmbarms ou nous
smnvnes , nous reposvrons nous sur le genie et les talcns

-\de nos ministres '! Jusqtfici ils n’ont r.’:ussi qtt’z‘i detruire

noll‘e prospérité an (let/laws , qu’il nous faix'e perdre toutcs
nos ailianCes au donors. Il y a (leux ans qu’un éerivain 2
péne’trant dans ses vues , en parlunt «du dépérisseinent
de nos ressu urces et du prodigieux accroissemcnt do
l’enn"1ni , nous prédit que si la guerre continuoit , la
Franc? parviendroit nomseulcmcnt a surmonter tous les
mnlmn‘as dc ses finances , mais encore £1 ébranler notre
existence politique. L’evéuement n’a que trop justifié .
ses calculs et ses conjectures. '

Les préopinans ont exalté la gloire de notre marine.
Personne n'adinire plus que moi le courage de nos ma—
telots etde leurs chefs; personne ne leur paiera avcc
plus dc pluisir le tribut (1e reconnoissance q‘ui est (hi it
lenrs brillans exploits. Ils ont, par leurs victoires, en par-
tie )‘éparé les l'atutcs des ministres ; ils en out retarde , et
Si nous sonunes sages, jc (lirai meme prévcnu les desas-
treuses consequences: inuis‘e‘es vintoires out—ellcs abattu.
l’audace et les cspéranees de l’ennemi? Ne peut-il faire
la guerre qu’a nos flottes ? Ne peut-il pas nous attaquer
d’une maniere bien plus sure at plus ellicace dans toutes
105 branches (16 metre commerce? Y a—t-il des mers
entre l’Espagneetle Portugal,entre Paris et Hambourg ?
Ell ! quels moyens avons—nous (1e rcpousser ce genre
d’llostilités? Nos ministres , (lont l’iinaginution est 5i fe-
conde en éblouissantes chimores , trunsporteront—ils ,
comme par enchunlcment, (les armées £1 trnvers les airs?

» Mais c’est sur l’épuiSement tles finances (le France
qu’ils fondent sur tout leur espoir. Les fails seront — its
pour les convaincre , anssi iinpuissans que l’ont été nos
raisons? Oil sont 'muintenant ces montugnes d’assignuts ,
ces enormesunasses (1e mandats , (lei‘riel‘e lesquels ils se
retranchoient :‘ Qiumd, ces annécs derniores , par den
raiso memens qué diotoit la’ simple prévoynnee ,' none
remnr nous leurs frivoles conjectures, on no cessoxt do
nous .95 répétcr que la France eronleroit sous 1‘e_fardeau
de 3 n papier—monnoie; et la France aujourd’llui cst‘, do
”35;“ élats (le l’Europe,celui qut :1 1c moms Lle paplcl';

  

     
       
  
       
    
      
    
   
   
    
    
    
     
     
      
    
     
   
    
     
     
   
     

 

     
   
   
   
       
     
      
    
   
    
     
       
       
    
      
     
     
    
    
   
     
   
     
    
     
     
    
   
     
   
    
     
    
     

 (2)

monnnie cn circulation ; ou plutot , c’est‘le seul qui n’en
a point. C’est le gouvernement dont [es linanccs se pre—
teiit lcplus aux expzrtliens extmordmaires‘quelescireons-
tnnces peuvent exiger. Prétemlez—vous uttendre , pour
sanger it la paix , que vous aycz Iilt‘l un tresolr public
qiii n’est aulrn chose , quunil les besoins et lautoi‘i’le
le commandent , que le dipot (le toutes les proprictcs
prii'ées de in nation ? _ . ‘

)) Je suis loin de voulolr me constituer l’apologiste ou
le‘pfitron (tn (lirecroire cxécutif; je njai ucmur que le
bonhenr'et la gloire de i-non Paxs. bi cc but sailutanre
{ivoit été atteint ,je ne regretterois pas que. le merite et
la gloirc en fussent nu mi‘nistere sctuel ; Innis pour a>s:1—-
fer c'é suecés (lesirable , il ét01t nécessaire d uppeler
d’autres ministres : ee chungement dc personne .’ en sup,-

msant un elumgement de syslénne , ourmt aussx cliange

les dispositions ilu ilirnctoire; ll'éltnt .au moms raison—
noblcde ltespérer , commeil etoit indispensable , pour
le snlut dc cc pays , (l’en laire l‘essai. ‘ ~ .

n Je suis cc que l7on peut reproclier Ll la inarcllc.su1vxe
(inns les “(go-cautions par le directo'ire executil ; cepen—
(lilili , si nous voulionsjetter la‘lumLCre sun tous les mys-
téres de nos ncgoeizttions dc Suasse et dellnlllc 5 nous 50—.
rions pent-elm muins etounés dos precedes VlOlCnS (lLtl
out (lctcrinine la rupture. .

~,,. Au reste 7 il s’agit moms en ce inoment des. torts ile
non-e ministerc , quc Lit’S moyens (l‘en prevemr les la~
cheuses conscqucnccs. Qucls sont—ils ces nioyens ’ ll {1P—
partient pent—cue plus auconseildu r01 qu an pnrlemeut‘,
(to les Ll‘SCtth’l‘. l‘lluis il est certain quc eontmu‘er ,nne
guerre ruineuse pour timber dc conservcr le 7(121p do
Bovine-Espéranvc , 'i'i‘iiitli.leinnle et‘Lcylun , eels-t tine
resolution iinpoliéique , 0111 pout inemc (lire (:rnninelle
«la la part (has ministres,~ (Jestjetalfli'sscmens, nu )Lrtgfx—
merit «les personnes les nucux instrujitcs (le nyosr‘intei‘e s
eolo‘ninux , seront’pou'r nous nussx onereux qu utilcs, et
(lewwvousmcttrc ces eomptoirs on balance area l‘l‘j;
cos-so (,1 l'i'rlantle, que la fermentation revolutionnairc
agitc :l‘jn , etgui- penuent nous étre venlevus. sans retour
pa r la gucrre et pnr suite des n1esures thSPOquLICS qu ellc
J'enrlrn n'mesaaires (tans ces couli‘ccs, commie ziu sem
meme dc i’.»\.n-r;let.<':1re? . V ‘. ‘ ‘

5)‘ Ln :puix are": In grands ildllo?i.’vVOIlLL la conquete et
la iuxlitiquc xquz' nous convient. Sic-st um: 01.111111. .de in
(T iii-u'é'puisce par-mes pixeiniers CILUl‘lS. L eniltousmsme
do la lilmrtf: mac (lies pro'ligesdei-essources comme cles
pu-mliges :le courage. Les lmncqls ne sont pas commie
nous , succonibunt sous tous les Eonres d. unliots: leur
population est trop tli proportionme; lent" ricnt-sse at)?
inhéx-ente 2'1 leur .sol. Lailutte est hop mega e , ct ) cu
rryloute l’issne. ‘ : ' - .

n "est une illusion non 11mins dangereuse de croirc ,
ounml bieu meme , ce 'qui est loin (l’étre vrai , nos
Jilijvoyts ntlroicni lit soll lite et l’étendue ties leurs , flue
11411.3 pothU‘t't-S vnincre suns l6 eoncoiu‘s (ljtm ullic. il :1" in;
pas one, (Epoqne de notre IlisLOireqzti rflfi_}ttsltllt) cells to-
in '- ziizr- conliunce; ctj’en Citerois plusicurs (1th in con<
flflffim'rlt. : ' l: , ‘

iv Se llalter quc cet empc‘reur, devenu/{Lco/Jw -, con:
sentim 3:, sev rapproeller desormmsdo nous,,-et' ‘l‘lf'fi ,3“
rennin-ant auV: ennemis it ”10! t (le sea 'mulveal'x “guts gt
aux irrmtongilialcs ailvwsaircs «to toutsyslmne rep-.1,“

blicuin , it CXi)OSCi‘d les riches imte‘umltes quit it obte~,_

nues, ct qu’il appellem sur “Iui de nouveanx dangers
pour Lme umiiié qui n’a.pu lui eonserver ses possessions,
c’est) pour toutliomnm qui perise, 1m Verililble (lélire;
pour nos niinistres, (z’est l’ihspiration de la sugesse. D’ail‘
leurs, le systéme politique dc l”Europe est assis sur unc
nouvelle L-ase et elabli d’aprés rles coinbinztisons nou~
velles. C’est vous qui, voulez, pour le déranger , pour—
suivre une guerre qu’on pourra desormais aussi nommer
réi 'ollufl'olm (tire.

H La paix est le seul chemin pour reprentlrenotre
place Llans ce systéme auq‘uel nous sommes on cc mo--
ment; comme (Strangers. La paix est le seul moyen (l‘es-
pérer (lans lcs charges qui nous acczililent, des rédu’c—
t’ions moins cliiineriques que celles que nous prontetle
(liscours du roi; car tnnt quc vons screz en guerre , ce
n’est pas vous , c’est l’ennemi qui réglera vos depenses.
Lu paix est néecssnire pour conservernotre puissance an
(leliors , et sur—tout pour t‘ravailler ii l’amélioration ‘de
notre regiuie interienr , non par une rev )lutron qui (lon—
neroit an peupleun (lroit universel de sull'rages; cliinlere
sans 110in ct plus eontraire encore ii l’experienee qu’z‘l la
raison , mnis Pill‘ cles rél'ormes graduellcs, basées sur
notre constitution elle—méme , et qui seront la garanlie
do so durce. ‘

» Il esttems (le conjurer l’efl‘rayant avenir qui noils
menace. S.M. a l’expérience du trOne; elle a des am_is
qui peuvent l’aider par tl’util'es conseils. Dieu veuille que
nous devious ttsa soilicitutle pziterlielle le-salut de liotre
patric l . 1

Les piéces de la correspondance entre le lord Malmcs-
bury et les plénipotentiuircs francais it Lille ,sont toutes
olliciellement publiées (inns nos papit-rs. Elles sont au
noxnbrc do 5+ , dont la premiere est en (late du premier
juin 1797 , ct la (lerniCrc (ill 5 oclobrc. Ce sont [05 co—
pies on les ex traits ales (lepéclies do lord Malmcsbury ,
et les notcs quc se'sont rcmises les ministres (les deux
pnissnnccs. On y trouvc aussi le projet detmité , tout
tam , en 20 articles, remis dzms lat conference (In 8
leillCt, z‘i Letourneur et it Maret , pnr lord fllnlmesliury ,
an nom :lc son cabinet. Cette piece est eelle qui est déja
si 'l'zuneuse par ses lacunes.

1V. 1’)’. Nous la tic-microns dans une. aulre leltre do 9 ,
qnimi est lecornpli-mcnt. Le lOX‘tl Malinenbury , en pro-
posnut do rendre it la France loute la partic conquise de
ses propres colonies , (leninnrlc one des compensations
soient prises sur lcs possessions (le nos allies . et qu’cn
consequenceon cede ii l’i‘liigl(=tei-i'e ( pour l’lispagne)
l’isle clcla Trinité; et (pour les liollamlais) le fort ,
la VlilC‘Cl. le cap lie Bonne—Espéranre,g tout -:e qui apr-
pnrtcnoit aux butaves «inns ljisle de Ceylon , et en outre ,
lii ,Ville, 10 Fort ct lesdépenlnnccs dc Cochin, en eehange
(le la. ville. (lo N gnpntnam. .i '

Le lortl Virorntc Duncan a pris Seance an parlcmenl ..
et a eté complimenté par le iti’iuneelier (lo l’i'lelaiquier. Dc
longs (ll-bots on‘t eu Alien sur l’élection contestce (le M
Dilllxli’ls. . \

Le budget a {ate présentémt les subsides out etc Vots’s.
Les feuilles angluisas qu'on a rogues ’juslu’ii la date rim
9 O‘CLOlH'C . nioli'rent p‘as d’uutre uouvelle.

1 E r n :3 LI on r. .l" n .I\ no A I s E.
1’ 11 R 1 SI, 2‘) {n‘mna re.-

L’envo '<': extraordinaire {le lav rJ-publique ’fi‘aiivaise

pres la republiiuc ligurlcune , lc cituycn ‘Faypoult, El:

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écrif an comité des relations extéricures , étnbli Si Gén’bs,

nine lenr reptililiquc conserve définilivcment les fiel's
inipériaux. It invite en meme tems le gouvernement
provisoii-e 3i suspondrc la presentation on peupledu pro-
jet cle constitutiotn
. ' ~— Ln commission militaire a condamné, le 12 bru—
maire , dcux éniigres a étre fusillés , et dcuxyémigrés a
film (lltporlés. * . ‘ ,
~l',e «lirectoire cxécutif voulant prévenir’les abus
qui pourroient résnlterde la grande latitude dc pouvoirs
acrordés par la loi du 19 ft’uclitlln‘ilu ministére (16 la po—
licc surles journaux et leurs auteurs , et (lésirant rentlre
.21 la prcsse toute lu liberté que la constitution garantit ,
sans compromettre la tranquillité publique , s’cstréser—
vc , par art-etc du 21 dc cc mois, lc droit (le prononcer
exrlnsivcmentsur l’application (1c ladite. loi, en ce qui
concerne l’zipposition dcs scellés sur les presses‘des jour-
nalistes; le mtnistre dc la police est settlement: churgé de
la préscntntion des i‘appt-rts.

—— 4e nmitgre dc postc (1e Dorinans est conduit a Paris ,V

pour rcndre comptc an d‘irectoirc dos motifs du Fetus.
qii’il a fail, do fournir des clievaux au gouverncznent.

—— l/quninistre Bondcchvicnt Lle publier le compte
de son administration. "

— On écritilu Mans qu’il y 21 cu quelques troubles au
spectacle pour [a flfarsei/[aisa

—Le directoirc it pris , le 9 bruinaire, un arrété qui en-

joint 2‘1 tous les volontaircs dc la premiere réquisition ,
qui ont été dispenses de se rcndre aux arnices , en vcrtu
(llexmnptions précédcntcs pour .cnuse do inaladi'c , do

5 faire (le nonveau constatcr leur étatd’inlirmitéactuelle

par dcux olliciers de sanié en (‘ltef(l(‘ l’liospice militairc,

la plus voisin de leur domicile. Ccsoz‘licicrs leur dolivre—
‘i ront , s‘il ya lieu , un certificat d’incnpacité absolue pour
; tout service milituirc. Cc certillcat , Vise d’un commis-

suire dcs guerres ct dos autorites constituées ilu lieu,
,V gem rcmis an Commissatrc du directolre prCs le canton
on reside lc Volontaire , ponrétre envoy": .par lui nu mi—

; nistre rte lugucrre. Cei'ninistrc tlcliv'rera le congé ab—
solu, lorsquc la reclamation lui pnroitrn fondc'c. .
‘ Aucnn de ces volontaircs no pout-rat obtenir son congé

élinitiF, qu’en produiszmt la dcrni'erc exemption qu’il a
fin (lit avoir (lu cominissaire du direct-sire , aux termes
le l’urrété do i ventosc an I}.

~—Lc courier expétlié, il 3* n quclqucs jours, par
’amluissmleiir (lc Portugal, est dc rctour ilf‘ Lislionne.
CONSEIL DES AN‘CIENS.
Stiauce du, 23.
La discussion it l’ordre rlu jour C-toit celle (lc la reso—
ution flu 5 brumaire , relative aux intéréts ct aux arré4
ages dcs rcntes pcrpétuelles ct vingcrcs, ct (lcs pensions
it Hi ont couru dcpuis le 1”. juillct 1790 , jusqu’au 29
f icssitlor an 4.
l’crsonne ne s’opposant ii (cttc resolution , lo conscil
zipprout e. -
.‘ La parole est in Crcuzé-Latouche , pourlc rapport 5111-
PS noltlcsct unnol)li.. ' V
, Aprés quelqucs rt’llexions géiicrales sur lc lHtt qno les
fii‘lnteurs 'loircnt se proposr-r clans mus tours actcs ,
“lui (le maintcnitzle gonvei'itemcnt (:tzilfii; i’orntcnr so
true {i one dissertation sur lloripinc do in nobir-sse l‘run-
Misc. On croitlire uric liistoirc (it) til 213,011 lisant cello
f‘ -:s premiers tents ale la noblcsse frangziise. Cltarlciziugnc,

.. .x' -... "two-«FIE mamwmmmmwns .WW V ‘

1e meilleur de ces preux chevaliers , se cflit obligc’ (la

recolnmanlcr :‘1 ses fils , dans son testament, do no i

“point égoi‘ger leurs ent‘ans nés et a naitre , de ne point
too mutilcr , dc no point ,leur crcvcr les yeux. ,
Le rapporteur continue it retracer les terns désastreux
do in l'éodzilité, la tyrannie des scigneurs , l’esclavage
des liabitans, le brigandnge (les nobles, la. misere dos
roturiers , le (lésespoir Oil les premiers avoient réduit
ceux-ci; il poursuit cette histoires sons los rois de la.
1"C , de la '2”. et de la 5”. race , jusqu’éi Louis XIV et ses
successeurs , qui surent enlii'i contenir ccs Chevaliers ,
toujours encmnis; toujours armés l’un contre l’outre,
mais toujours (l’accord , toujours armés pour dépouiller,
our vexer ce qu’on appeloit alors lcs roturicrs. Louis
' [V les contint, (lit—i1 , par la presence dc troupes consi-
dérablcs , cu so 105 attzichant par (lcs bieiifaits , par des
honneuts , par dcs privileges. Comment voulez-vous que
les heureux objets do tant do largesses , puissent aimcr
un régime qui les en (lépouillc ',’ Il l‘niitlroit renoncer 2L
notre gouvcrneincnt , si nous voulions y {giro entrcr des
élémensaussi inconcilialiles. .
On ne patt’l. point , ajoutc 1e rapporteur, prononcer
dc jugcinens contre les ci-devant nobles; car (les juge-‘
mens no s’appliquent qu’ii des feiits connus , individuels
et constatés. Or , rien no seroit plus (lillicile it constatex:
que (les faits individuels contre les (ti—tlcvant nobles ,
quoique rien no soit. p'us constant que leur malveillance
pour le nouvel ordre dc clauses. Lu constitution :1 (lit :5
CeuX—lh sont citoyens qui présentent des présomption;
naturelles d’aittaclicmcnt au régime social ; mais aussi
no seront pas citoyens , ecu}; q
somptions naturelles qu’ils sont darts des sentimcns op—
poses. Or , qui présente plus dc ccs derniereslsortes dc
présoinptious que lcs ci—(levan! noblcs ?
- En Ilistingunnt ceux qui 7 par dos actes volontaires,
ont (lonné dcs preuves (liattuclicmcnt £1 la républiquc ,
vous leur direz: Vous vous étcs itlentiliés at'ec nous ;’
votre desintéressementet votre zele \‘0115 out mérité la
liuine do nosennemis cornniuns ' vous partagerez- oven"
nous lcs ovantages (lu pncto social. Vousdi-rez aux anitlres :

L’iinportange de nos périls et du dépo‘t qui nous cstvconé‘

iié, ue nous permet pas de vous ndrnettre i1 le gardcr ;'
vos inté;éts , vos habitudcs sont cssentielleme’nt oppo-
sés au maintien de notre gouverncmcnt; rotrc ancieiz
état, vos nnciens privileges , vous inettent dans une
circnnstzmee prévuo par la constitution. Ce n’est point
assez diavoir dc l‘attochement poor 10 sol ; it {out encore
fournir la preuve (pie lion vent le régime établi par la.
volonté nationnlc; jouissez cn paix de tous vos (lroits
natui'els; vivr-z sans inquiéturle; mais si V0.15 voulez
fuire pnrtie do people; (léclarez le; renoncez 21 um:
casthui est. essenticllement. cnncmic de notre gouverne-
nlcn‘i. Donnez-nous , coinine les étrangersqui tlemandent
iii {nit-c p21 rtie dc notrc inniille , la prcuve que vous avez
un Vcritablc -:iltzn‘lieiiic111 pour clle. La commission pro:
pose d'approuvoi'. -

Ajourné jusqu’aprcs l’imprcssion.

consuiL DEb‘LZtNQ—CENTS.

Scan cc (In 25.

Unmmnbre obticntln parole ponrnne motion d’ordre :_

Je VlCHS , (lit—i1 ., an nom'des citoycns do departemcht
(to lo Sin-the , nu nozn (lo la (léputation (lo cc (Minnie-
mcnt) vou‘s dénonccx l’assnssinut comnns (tans lit per:j

ui pi‘ésenteront des pré—l

‘- t

 

 

 sonne du cit'oy-en Maillae , commissaire du directoire
pres do so departement. Cette atrocité , dit—on , est l’ou--
vrage dos royalistes ct, dcs fanatiques. Lls ont Voulu pu-
nir ce citoyen de son we undent pour la liberté et la
république , et de l’ardeur avec laquelle it remp‘iissoit
ses fonctions. Il étoit prétre ;mais la revolution en avoit
fait un philosoplie; la philosophic en avoit {'ait un
homme. Voila sans doute le crime impardonnablo aux

eux de ses assassins. ll est péri sous leurs coups la unit
(111 :21 de ce mois ; cetattentgtt no doitrpas rester impuni.
Jo demands en conséqueneo l’envoi d’un message an di—
rectoire , pour lui dénoncer l’assassinat conimis sur la
Pcrsonne de son commissairc pres 17administrat. centrale
de la. Sartlie , et l’inviter a prendre toutes les mesures
noccssaires pour on [aim recherclier ct poursuivre les
auteurs ct les comptices.

Cette proposition est adoptée , etle discours sera imp.

Pores , du Gers, se piaint dans une mot'on d’ordre, ile
I’inégalité de la repartition dos contributions: 11 expose
que chaque jour (les roc‘taxnatimis fondécs arrivent des
departemens. ll demmide en conséquence qu’unc com—
mission soit nominee pour établir une juste repartition.
de la contribution fonciorc do Pan 7, en prenant pour
Ease do son travail la situation topographiquo des (111‘s—
Ientos communes de la. république , couibinée avec la
population et la produit territorial Fa'ore, do l’Aude ,
observe qu’il existe une conunission qui doit presenter
11,-1 travail snr cet objet' , ct dont Dueliesnc est l’organc.
Ge projet, dit—il, aura pour but la rectification dc rote ;
ainsi il est inutile dc créer une commission 2 je demande
1e renvoi (105 observations de Péres , a la commission
existante, ct que notre colleague Duchesne ait la parole
domain it deux heures. U11 xnonilai‘e insiste pour la for-
lnationd’une commission spixcialc. ——Le conseil ordonne
16: renvoi it la commission dont D'uchesne est l’organe , et
lui accorde demain 1a parole.

g Martinel est 2‘1 121 tribune ,
Ides inspecteurs de la salle.
Votre commission , dit—il , recut le 12 do at: mois , un
message de la commission desanciens , qui lui annoncoit
u’nne femmo et son ent‘ant venoient d‘otre ‘écrasés par
]a chute d’un arbre pres la statue de Scipion. Le mari
de cette fenlme , nommé Bertin , fut blessé légérement,

au nom de la commission

at out la presence d’espritde sauver les jours d’un autre.

ent‘ant qui «Stoit avec lui. Ce citoyen exereoit a Roman
10 commerce de papcterie , et il étoit Venn £1 Paris avee
scptcnt‘ans , pour y chercher (les ressources , son eom~
Inorce no pouvant sutfirc a sea bcsoins. Martinel , apros
avoir ému la sensibilité du conseil , fait adopter le pro—
jet suivant:

ll stera accnrdé au citoyen Bertin, 1a sommcde 12001.
qni lui sera payee sur les fonds misa la disposition (la la
connnission des inspecteurs des anciens , pour ses dé—

)ensL-s extraordinaires.

Leliardy : Une Somme (1671,200 livres n’adoucira pas
licaucoup 11: sort de ce malliourcnx citoyen -, je (lemande
qua to president écrive an directoire, pour l’invit‘ar {1
“winter one place a ce citOyen , dans quelque adminis—
tration. '

Uctte proposition n’est point appuyée.

7} )

Monnot soume’t Er la discussion’le Mona projet sur la
liquidation de la dette publique.

Escliassériaux i'ait adopter le projet relatif ii 1’0rgani—
sation de la trésorcrie'et de la eoniptabilité dans les co—
lonies. ’

Leborgne , 51 la suite (Tune motion d’ordre , demande
lo rcnvoi a la commission milituire dcs propositions sui«
vantes : 1°. Quels sont lE‘S ~moyt-ns les plus prepres £1
accéjércr l’équipomcnt de nos flottes et t’armeinent de
l’armée d’Angletcrre ; 2°. quellcs sont les rocompenses
quiseront accordocs aux armateurs en course ; 5°. qnels
fonds scront aceordés au directoire pour cet ohjetv
On demande l’iinpression du discours. L’ordre du jour ,
s’ecrie-t—on. Cctte domando occasioime un legcr-mouve—
ment dans le conseil; noanmoins l’impression est or—
donnée, Le eonseil ordonne l’impression et l’ajournc—
ment (l’un projet presenté par Duchesne , sur le mode

'de i'tfipartition (les contributions.

‘ Idem com". 55 g; 5 :-

IVol'a. Le conseil (les ancieus a approuvé la resolution
sur les transactions entre particulie1‘s,(lu tems du papier—
mounoie,

‘u‘hénier par une motion d’ordre , appelle l’attention
du conseil sur les spectacles qui sont éta'ulis dans toute
la répubiitlue. 1l annonce qu’il 11c pretend pas aujour—
d’hui trailer la question dans tous ses mipports; mais clue
lors de la discussion qui aura lieu SUI! cct objet; il proh
sentera tous les deveioppemens qu’il croit néct—ssaircs;
1l entre eusuite clans .luetqucs détails sur le- théau'e de la
Bépubtniue 5 co tliéiiti'e, 1111-11,»:1111 lcjourou la conven—
tion déorctaia republique , en adopta le nom; ct (tr-i: [is
int souvont expose aux attaqucs du royalismr , .z-uus les
deux reactions 1"): uics.

. 11 termine en souincttant au conseil , les trois propo—
s1t1ons snivantes :

{Quelssont les moyens dc modifier i’artiole I du decret
(In 15 janvier 1791 , relatii' au spectacles.

Quellc est la surveillance que le directoire doit avoir
sur les theatres.

Comment seront déterminé les recompenses a accorder
aux theatres qui auront containment servi 1a tiberté.

Le conseil en ordtmne i’impression.

Cours des changes do 26 brumaire an.
Amst. Bco. 52 ‘_ 58 ’Bons ‘, {10 L12 3 p.
Or fin,1’once , 10/1-7—6
Arg..~1 1 1 d.10g.1em. 5o 12
Piastres 5 l. 8 5
Quadruple 80— 10
Ducat 11 l. 10 s.
Guinée 25- 12
Souverain 3/11. 5
Cafe Martinique/16 5.13 livi
Idem. 5.1)on1ingue1251 45.9.
Sucre d‘Orléans /10 1'1 3‘5.
Idem. d’Hainbourg 42 51.3173.
Savon de Marseille 16 5. ti
Huile d’olive :25 251 s.
001011 du Levant 35 l. 54 1~
Esprit «.— 630 655

. VI.

Hambourg 197
Madrid 15
[ilemefiiectif 15-2—6
Cadix 15 12—17—15
[dam efi'ect. 15 11-17—6
Génes 951.i 95 -; -
Livourne 10151.3 102
Lausanne 1 '; g p.
Basie 1 5 b. air
Londres 26-17-6 26—12—6
Lyon au p. 15 15 j.
Marseille an p. 50 ‘a 15 j.
Bordeaux 10 a 15j.
Montpellier ; p. a 15 j.
Inscripons 8 .5 7—15 5. 81; tEau—de—Vic 22 d, 420 l.
Buns} 5—1—9d. 12-6 15 s. Sol [1 1, 5 s, 10

« N 0 EL C. H. , rédacteuf'

19

1’160

 

 

WV 3} 317131—1271} I M E B, LE DU} 0713 1‘91 L , rue des metre-3.8L G1 1’Augsgrggis , N”. 42. '

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