xt7v6w96bc58 https://exploreuk.uky.edu/dipstest/xt7v6w96bc58/data/mets.xml  France  1797-05-20 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1798 Journal de Francfort, 20 May 1797 text Journal de Francfort, 20 May 1797 1797 1797-05-20 2023 true xt7v6w96bc58 section xt7v6w96bc58   
    
    
   
   
  
    
  
   
    
  
  
   
   
     
     

gnuwuqu‘ll"

@FRANgFORT

MEG PREVILE'ZGE DESA MAJESTE IMPERIALE.

 

 

DU SAMEDI,

Suite tie Paril' , du 12 Mi.

‘Le youmal de: Hammer Lil": cc’mtinue [es do-
léances fur [es priogré: du royg/g'fme. Les dangers,
(lit-i1, 0th beau {e preffer 31 I’Ouefi er au Midi,
,le gouvernemcnt nve volt point ces dangers ;\ ca-r
ales comtes, dos batons, ([63 magifirats clu pal?
lament, qui mus mfiblmt du gouvernement ro-
publicain, lui certifient, fur [em bounew, qu’1l
n’y a point do royali865, on qu’ils ne low;
point dangereux....... De nouveaux renlezgno-
Amens Viennent confirmerce que nous ovens (ll-L
de la ‘c-iwleva-n't Bretagne: le fyltéme cl'es allas-
Iinats y paroit tranlplanté du Milli; 6E depuis
1e 5 Floréal, 19. citoyens ont été égorges en fix
jours, lavolr: 4h Caulnes, 4 ‘a Timiniac, 2 21
.Jucloir, 1 5 Gu—enroc et 1 i1 Bo-ubita , 21 une
l-ieue de Dinan..... Les allal‘fins font les anciens
mhouans: ils Ont été yecormus partout 01‘1 ils
Iont palfé; et pour prendre pofte, ils fe lone
emparés de Vaucouleur, dont ils ont ’cllafl‘e lea
ouvriers. Quatre-vingt fix prétres refractaires
viennent do s’allembler fans myllére 31 une de-
mi-lieue de Dinar), pour délibérer fur le conte‘
nu de dépéches extraordinaires qu’ils ont 1e9ues.
....L’0n a dénoncé an département 1m electeur
qui parcourt les campagnes, préchant la contro-
Tévolution, et promegtant que, lone (leux moig,
i1 feroit pendu plus de 10,000 coquins ([11 de-
Partement, mus acquéreurs do biens natiOnau}:
ou Charade patriotes; ‘a tout cela , les autorites
ricannent , [e frottent les mains, laillent tout
faire, et (lil’ent, comme E1 Paris, qu’il n’y a pas
de chouans: Louis XVIII ne fauroit élre mieux
fervi..." La municipalité de Dinan a fait célé—
brer enfrmbie la féte dc la jeunelfe et des époux,
parceque celle de 'a jenny/7:} auroit donné un fcan-
da 9 pour la célébration‘de la Péque, et que les

Iéfractaires d’ailleurs n'y avoient pas confenti.... '

 

20 MAI 1797.

Le préfident a fait un discours complaifant fur
la chfite accélérée de toutes les répu‘bliques; il
[embloit faire une épz‘mpln. Puis, par une tran-
fition heureufe, 'il a confolé ceux qu’il avoit
(999136; de fa: ia/éex [rzguérag par le tableau des ver-
tus et des tel-ens cle Boifl‘y-d’Anglas, feul capa-
ble (le fauver les états les plus ébran-lés. On

mn’auroit pas trop compris ce gachis énigmati-

que , 11 You n’avo‘it appris , par vole indirecte,

» 'qu’un parzi modére’ vouloit porter Boil‘f -d’Anglas
’ an, Direct/sire, et le reconcilier tout-a-fait avec

les [HIKE-Wu, Enfin une demiére preuve que l’or—
ganilation lecrette cles cadres militaires des
chouans n'a pas .cel-I‘é, on a repris, c’eft qu'll
vient ‘de tombe-r clans des mains {fires un 1601:
de contributions payées au rewvenr (in Roi, pour
‘la l'olde des cljafléun du Roi, [0113 la date du 29
Avril 1797. Le gouvemement a, 011 va avoir
tous ces renfeignemens. (journal dc: Hammer-
Libyan)

D'aprés les é‘tats (le population annexég 21 la
nouvelle loi fur lcs impolltions , 16 total ge’né-
ral (les habitans (l6 la France, y compris les
pays chmt elle, s’eft agramlie, [emit (1651 mil-
lions, 904,549 habitans. La population {lee neufs
déparlemens réuni-s ell polrtée fur ces e’t.ats i
2- ~-milli0ns, 687,674 hommes; (:elle (lu (léparte-
ment (les Alpes—maritimes (comté (le Nice) 31
95 mille 566; celle (lu (lépartemcnt (lu Mont-
blanc (Savoie) 21 411 mille 714; cello du (113p.
du Blunt-Terrible (Porentru) 21 55 mille 954;
celle du dép. (l6 Vauclul‘e (Avignonois) a 200
mille 501: Ce qui fait un total do 3 millions
489 mille, 9.09 habitans pour mus lea pays
réunis. Ainfi, il refleroit encore ’a la France ,
telle qu’elle étoit ava'ht la révolutiun, une pow
pulation de 28 millions, 415 mille, 140 11:13:35.-
tans; ce qui ell hora de toute VIdllCHlbl;2.".’.-

  
   
  
  
 
  
 
   
 
   
  
   
 
   
  
 
  
  
  
  
  
  
  
  
 
  
  
   
   
  
  
  
  
 
  
  
  
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
  
  
 
 
  
  
  
 
 
  
  
    

 

. M.A4.~.9.-¢wm2&>~fi}m:~wfl .. , , V

Deux l'olrlats- de la ci-devant légion de polio;
buvnieni enl‘emble, avant-hier, clans un Cabaret
du l’vrz-au-Blcd ; ils lie prirent de querelle,
momércnt prnl'emble clans un bateau , at for-
cérent le batelierfi les éonduiré ad milieu (la la
riviére. L5, l'firs de, n'étre point fe'parés, ils
[c b.m.irent au I‘abre; gin ,(les (leux fut t-‘ué.
Claude Joyant, jeune homme appartenant $1
une himnéze famillc d’anciens négocians, qui,
clans les premiers jours (le Septembre 1792 ,
s’émit voluntairement enrélé clans le bataillon
de la [ectiwn , autant par lg délir (defile fouftraire
aux horreurs clunt Paris émit alors le théiztre,
que par .celui d'allcr cum-battre les eunemis de
[a patrie , qui s’étoit Vaillumment montré clans
les actionaa les plus périlleules (lee campagnes de
la Mame ct. (le la Belgique; mais qui, par 1111
de ces acuhlens dour performs u’eft exempt ’4 1a
guerrei, ayunt été cnupé par les Autrichicns
lors cle la Iain-lite cleIBrugielles, s’étoit v’u cuti-
traint (lt’ rafter dans le pays ennemi , et (le s’y
cachet En la fuvsur (le (lil‘l’érens déguil'emeus pour
.éviter 16 [mt réfervé aux prilmmiers franguirg;
rum-é en France all muis (le Therznidur an 5,
anété et incarcéré cl’abunl commie émigré, tra—
duil. an nibuual ‘(Iriminellcle Paris pour y ét-re

jgé, ou pligzét exéculé commeftel; puis ren-
voyé damn it cnnl'eil (le guerre comme mili—V
mire Llél'erfmu', vient enfin, aprés une (létention
Ale vingu.-Lleux mnis , Oil [on moral at [on phy-
liquc uVHient égnlsment l‘ouffenlt, (l’étre acquitté
ct mis en libelté, le 18 (16 ca 1110is , par le con-
_I"cil ale guerre.»

On joue fur un _théétre un drame en trois

acres; intitulé: [HI/st: de la Pre/[Za .Le fond. de

, ce clrame eft pris (l’un fait hifiorique arrivé au
palais Egalité , 21 la fill-e (lu march-and (16 comes-
tibles, pallage Llll Perron. Ceue jeune perfonne
s’empoifonna, pargequ’un libellifie qu’elle avoit
(léclaigné, l’infcrivit fur 1m almanach Oil [e
trouvoient les noms et la demeure des profii—
tuées.

Si l’on en doit juger par différens articles
inférés fuccellivement (lans le Réa’uc’z‘enr, notre
gouvernement n’eft rien mains qne favorable-
ment (lifinfe' envers les lilting—Unis (le I’Améri-
que, et , a peine E: oublier les griefs qu’il
croit avmr :‘1 la charge de cette puillance. Le
citoyen Segur avoi‘t publié, il y a quelques jours,
deé réflexions {‘7- [er appalr‘u‘w #‘mzz ripzwe «we
in amig-im‘u: II y cenfumit vivemem le lys-
téme que le Directoire luit emers eux‘, ct i1
y voyoit une volonté prédétenninée (Ye rompre
met: eux en les pwuflum ‘3 liuur. Le journal
ofliciel cherrhe aujum'd'lmi 3 réfute-r lea aller-
1ions (lu «gitoyen Ec'gur. YuiLi (luelliyws‘palra—

gee {1e cede Iél‘umtion:

  

,,Le citoyen Se’gur reléve , avec beaucoup
cl’emphafe , les prétendus l'ervices que nous
avens reg-us du gnuvernement fécléral, fous 1e
rapport de la politique et (les approvifionnemens
dans le moment de nos plus grandes clétreflea.

”On Peut d’ubord meure en cloute les fervices
don: parle 1e citoyen Ségur. Les Américains
nous on: apporlé :lu blé que nous avons payé
Fort Cher, et ils n’ont pas dit 16 mm: contre les
ordounances fuccelrives d’aprés lesquelles l’An-
gleterre, prétendant au (lroit ’ nous affamer,
interceptoit les chargemens (le Comefiibles qu’il
emit Llll trés-graml int'érét (Ie.,»‘leurs négocians
de nuns envoyet, parceque riOus les payions
fort 'men. I,

”Qunnt an grand convoi, ‘a I’occafion cluquel
s‘eft donné le combat naval du 92 prairial, an 9,
lee perl‘nnnes inflruites, celles qui étoienr alors
l'ur lea lieux , :l'avent fort bien que s'il eft l‘orti

idea ports américains, malgré l’embargb qui y
exilloit, ce n’cft pas- au cabinet que nous en
fommea redevables. La remnnoifl‘ancer cle la
Répulilique frungoife eft encore un acte qu’on
[at parfuitreinent apprécier : il a bien fallu que
le prélident‘ y eonl'enlit, parceque la force ('16
Pepinion et la majprité d'u Corps législatif l’y
len‘tra‘inoient-;, mais‘aulli il» a neutralifé autant
qu’il aipu cet actc , par tous les moyens de gou-
‘vre'rnement 21 [a clifpufilion. On fair aujournl’hui
qu’il mit en quefiion Ii l‘on reconnnitroit l’am-
ballucleur (le la République, et [‘1 l’oxg._ne rece-
vroit pas les agens (lu Prétemlant; on Tait qu’il
requt le minill're Genét par une porn? , at M.
Talon ,_ arrivant del—Iamhourg, par line autre.
Voila des faits qui détruil'ent tous les prétendus
fervices l'ur Iesquels le citoyen Ségur a tant in-
‘fifté.

,,Le citoyen Ségur dit quc notre feu] gricf'fondé ,. all 19
traité conclu 5 Londres, emre lcs Etazs Unis 8c l’Angle-
gel-re, 1e 19 Nov-nibxe 1794.. ll difculpe les Amélicains
fur ce Imité, en d an: qu’ils y ont 'été forcéz; qu'ils avoiént
droit de le faiie; 5c qu’c‘nfin ce tmité n‘c pouvoir ,nuirel‘n
nos intéi €15. d’apxés les difpofiziop du rrairé dc i773 , qui
nous alllirent d’avance mums les faveurs que les Américains
Ponrroiem arcurder'aux alums piliflhnces.

,,Le c'noycn Ségur s’efi trompé, en difiam que le traité
dc Londres dl nmre {'eul g'ief. comre les Etats Unis. Le
manifslic volumimnx qu'z publié lc Teriéraix'e d’étar $1 Phi-
ladelphia , l‘ous la forme d’une dépéghe 34 M. Pimkney.
minillre 3; Falls, manilefie auquel on ne peut point. repro—
cher de nous éne Imp (movable, pone que le Direfloire
fe plain: de.l’in€¥écuri-'-n dcs naites, de la part du gouvvéir-
nement fidétgl, 6: cc grief fe f'u‘bdivif‘e en denx autres;
19, la :onnuiflanco que prennent les tribunaux des Etats-
Um’s dfs prilbs do nos corfaires, d'oi: réfulrem des torts
maréxie‘lz. pour nos armatiurs,§es (hicanes ruineufes & tou-
fins 5 l’avantage' des Anglois. 20. L’admimon dam lé.
ports américains duS l‘fuimuns ennemis, clans Ies cas oi: ils
don-cm en Czre exclus aux tel-mes du trairé de 1779. Ce:
.deux d1 {5 de plqime font um; infrafiion férmelle ‘3 ca traité.
Le cizoygn Ségur aural: dfi voir que la moitié du manifefie

  
  
  
   
 
  
  
  
   
   
  
 
   
  
   
    
 
  
 
 
 
 
 
 
  
  
 
  
  
 
  
  
 
  
   
  
 
  
 
  
  
   
  
 
 
 
 
  
 
   
  
  
  
 
  
   
   

efl' con-facrée 3x repoufl'er cene accufazion, & i] devoit natu-
rellcment lui venir dans l’efgrir qu’il éroit {age de fut-pen-
dre (on jugement (ur cam: matiére, dés qp'il n'emendoit
girune panic.

,,Quam au n'aité de Londres, veil trancher une queflion
bien {iflilcile quc d’afl'ixmer que les hats Unis avoiem le
drcit de 12 fairc. ll y a entre les: puiffances, des con-
ven‘AnCES do was his tems, & des Conv‘cnanc-z-s ,vlus parti-
culzérrmcnr réfiilmmes da moment. Les Erats-Unia, com-
me alliés de la Képublique, ne pouvoiem, dans aucun (2:315,
conclnre un traité avcc l’Anglererxe fans e3 prévenir la
France, ZS: l‘on a conclu 1e traité de Lcndzea, apzés avoir
folemnellex‘rent Prramis 5 none miuifhe a Philadefphie,
que la million de M. lay n'avoir point un uaii': pour
but. Les Bins U1 is, comme nemres, devcxem encore avoir

Bus de ménagemens. Le ci'oyin Segui' dwit lhvoir qu'on
défoblige une pmffance par d'sutrcs moycn. que celui
des femurs dirt-cl donnés : Fen emiemi; on pun encore
la defll-rvir en altéram fa conzzle’mtion, 81 ce mot nwit
point fans valeur dans les cabinats: c'cll ce qu'om fair
lts Ems-Unis, en choiliffant le moment qu’ils on: yris
:pour traiter avec l’Angleterre.

Lmre a’u géuéml m chef Moran (m Direc'iaivie cxé-
cuzif Au rpjm‘tier-gc'néral de Straséourg, [e 19.
F/oréal (1er Mai).

’ Citoyens Directeurs, j’ai tardé de vous en-
voyer les clétails que je vous avois’ annoncés
fur le pallage du Rhin , prés de Gambshe’im ,
‘les rapports particuliers de (livifion ne m’etant
point parvenus. Je dois 21 l’armée, aux corps
et aux militaires qui s’y font difiingués, de faire
iconnoitre a la République leur dévouement,

 

leur patience 'et leur courage. La campagne ,

trés-pénible, trés longue et trés glorieufe que
l’armée venoit cle fair-e, étoit a peine finie'(en
Pluviole), que les fuccés (16 06116 d’Italie exi-
geoient de recommencer promptement les hos-
tilirés. Nos foibles moyens Ont ete employes
a réparer, avec activité, nos équipages (ie pom,
réduits a un feul par les pertes cl’une partie
de ceux d’l—Iuningne, (1e Brifack et (le Kehl.
Nous n’avions pas (le bate-aux (le (’lébarqnemenr,
les ordres les plus précis avoient été (lonnés
'd’en confiruire partout 01‘1 cela étoit pollible, et
j’tefpérois que nous ponrrions commencer la
campagne an moment favorable. La marche
triomphante et rapids (le l’armée (l’ltalie V0119
fit craindre avec raifon que l’ennemi , par l’in-
action cles armées du Rhin, ne réunit contr’-
elle cles forces plus nombreules. L’armée de
Sambre et Meufe étoit préte; il a fallu des ef-
:forts extraordinaires pour que celle clu Rhin 1e
hit a la méme époque. Le général Del‘aix,
commandant l’armée pendant mon voyage a
l’armée (le Sambre et Meule et a Paris, le gé—
néral Baynier, chef cle l’Etat-mujor, le géneral
Boisgéra‘rd, commandant le genie; le général
Martilliére , commandant l’artillerie , et le ci-
toyen Declon, commandant les pontonniers,
om, exécuté avec une activité étonnante lcs

préparatifs de l’entrée en campagne. La b'aiTe
(lea eaux (lu Rhin nous procuroit l’avanlage de
faire cleux poms avec' le l‘eul équipage que nous
avions; elle nous procuroit aufli l’avan‘tage dc
trouver guéables presqne tous les bras qui fori
ment la quantité (l'isles dont il ell; parlemé;
mais les inconvéniens étoient également trés
majeurs, puisqne (16 tous les Bras du ileuve
qui nous permettoient de menerrnos bateaux
au grand Rhin, il n‘y en avoit qu’un [eul nan
vigable, celui (le l’embouclmre (le la riviére
(l’lll; encore y. avoix-il un gravier qu’on étoit
oblige (le (lépallcr 31 force «46 baas; je ne parle_
que (lbs (lébuuchés ([e Sn‘asliourg, c’émic 1e
feul emlroit on nous pouvions avoir les ba-
teaux du commerce; cenx qui duvnient é're
placés aux amres points on ie pillage étoit
pollible , n’étoient pas encore conlhuirs. Les
troupes (lilperl'ées, pour la Faciliié (le lenrs lub-
iillarices, (ltpuis Denxl’onta jusqu'a Huningue,
(Iévoieot étrce miles en mmwement le marine
jour, your dunner proton: (ie I: jalunfie a l'en-
nerni; le centre (16 Fannie, Cailt->(]21~;.=li3\’ renvi-
rons (le Strasbmxrg, Eu: aniline, an premier ef-
fort; les autres (livifions devoient arriver fuc-
Celfivement et 31 marches fox-(Lees, pour le fou-
tenir. Tout étoit en mouvement le '50 Germi-

’nal (19 Avril) ; on enleva militairement mus
les bateaux (le la riviére (l’Ill, (lepuis Schle-

ftaclt jusqu’h Strasbourg; il y en avoit environ
foixante, er on: tr’availla fans reléche 21 les con-
duire vis-z‘i-vis-‘Kilfiedt, ,ofi l’embarquement de-
voit fe fairs a trois heures du matin. Le gra-
Vier qu’il Falloit paller a Force de bras, pres (16
la Vantzenau, retarda plus qu’on ne’ l’avoit
cru, la iiviére ayant encore baiflé (le quelqnes
pouces, de forte qu’aucnn bateau ne I'louoit.
(La fuize ri-apréx.)

De l’Im/ie, l: 8 W111i.

Le ge’néral en chef Buonaparte a eu, 16 181'
(le ce mois , une longue conference avec quatre
l‘énazeurs Vénitiens (lans une lagune , 31
une -lieue de Venife. Le réfultat a été,
clit- on, 121 concellion (l’unw armifiice do:
’quinze jours; (lans cet intervalle, i1 doit étre
entamé des négociations pour un arrangement
definirif.

En attendant, les Francois continuent d’occu-
per toute la Terre-ferme (le l’Etat Vénitien.
Les innovations commencées a Par-lone, Vicence
et Ballano, [e pourfuivent aulfi uvec aurant
d’arcleur qu’auparavant. Les révolurionnaires
de ces villes paroillent, il 6ft vrai, n’agir (Jue
d’aprés leur propre impulfion, e: fans 19 con-
cours (lea républicains frangois; les municipaliq

' tés qu’ils ont créées, out déj’a publié lies pro-

  

clninetions dans lesquelles elles annoncent aux
habitans, que les franeois ne veulent ul'er du
droit defi conquéte que p031)? leur rendre la li-
bené, lous la protection des loix etc. En con-
Iéqnence cle ces premiéres clémarches , les ar-
moiries cle la république (le Venil'e ont été abat-
tues partout; You a will prononcé I’abolition
de la nobleffe et (lBS titres etc.

De View: , la 15 Mai.

S. M. l'Empereur vient d’orclonner, par un
billet écrit do [a propre main, au commandant
cle certe re’lidence , de renvoyer chez eux tous
les ouvriers qul travailloient aux fortifications.
Ces ouvrages feront acheve's par le militaire
qui recevra 21 net eifet une double pays. L'on
y employera tous les jours mille hommes de
notre garnilon. Comma lee troupes qui cloivent
la former font arrivées, 1;} boargeoilie a cellé
d’occuper les dilférens polites.

S. M. a envoyé it Griitz nne commiflion par-
ticuliere , pour faire des informations fur les
dél'ordres qui ont eu lieu en Styrie pendant le
féjour des frangois.

Le duc de Gravina, grand-maitre de 13 com-
du Prince-Royal (le Naples, eft arrivé ici aver:
l’abbé Gianlanle. Il vient chercher la princelle
Clementine dont le départ a été, comma l’on
fait, tliiféré. Il ell toujoure (léClLlé que le mar-
quis de Gallo accompagnera cette princelfe.
Maia il doit encore l‘e rentlre auparavant pres
du généralBuonaparte. L’arljurlant-géneral De-
merois, l’homme de confiance cle ce comman-
dant en chef, qui étoit ici .rlepuis quelques
iours, vient de repartir pour l’Italie.

Le comte Brigido , gouverneur tle Triefie, ell:
arrive lCl.

D'aprés un e'tat qui fe trouve clans la gazette
_aulique, les armées impériales fur 1e/Rhin ont
éprouvé la perte l'uivante clans les differens com-
bats qui ont eu lieu dans les premiers-10mg de
.13 campagne: -—- Arme‘e (in leuz-erz'n: 5. officrerf
(tués; un général, 4 lieutenans—colonels et 40
officiers blelfés; un général, un major et 52 of-
ficiers faits prifonniers.—-— Armée n‘u Bar-Rbiu: 2
officiers tués; 14. blellés, 55 Faits prifonniers.f
Le nombre (lea bas-oificiers et foldats, rant mas
que blellés et fails prifonniers, fe mante E1 quel-
ques mille hommes; on ne peut encore le ’de-
terminer, parceque plufieurs de ceux que lon
croyoit égarés , ou pris, rejoignent fuccefl'ive-
men: leurs corps.

De Razirbom , I: 16 Mai.
M. Ie baron cle Leikam, nouveau minifire de

8. A. R. l‘Electeur de Cologne pres de la diéte
générale de l’Empire, a fair hier fa premiere
vifite l‘olemnelleh S. A. S. Mgr. le commifl'aire
principal cle S. M. I._

Hier, il 6ft pallé par ici plufieurs canons de
gros calibre, ainfi que cles chariots (l8 poudre
venant d'Elferclingen. Le parc cl’artillerie au-
trichienne qui l‘e trouve clans ce (lernier endroit,
doit ét—re transporté dnns’la Suabe.

11 a para, l'ous la date (111 17 Mars, un man—
dat Imperial contre S. M. le Roi (le Prulle, com?
me Margrave d’Ansbach et Baireuth, fur la
Plainte formée par le prince-évéque d’Eichl‘tEidt.
Ce nlanclat contient en [ubftance ce qui fult:

S. M. Priillienne s'eft hal‘artlée, commeMar—
grave d’Ansbach et Baireuth, par un acte arbi-
traire, inoui dans l'Empire et abfolument
contraire 31 la paix intérieure, d’enlever, en tout
on enpartie, au chapitre épisc<>pal tl’Eichl‘tlidt
ces (lroits cle l‘ouv'eraineté et autres dent i1
iouifl'oit clepuis plnfieurs liécles clans les bail-
Iages cle Leirrberg, Auralsh, Herrieden etc. et
qui ne lui avoient jamais été (lil‘putés; par
13111 a alFuibli de plus d’un tiers le [uppliunt
Prince—evéque, co-état paifi le ct confidéré de
l’Empire et du cercle, lequel s’efi confiamment
montré attaché au chef l’upréme, ainfi (111’?! la
_conftituti0n de l’Empire; et clans la fuite ce prince
fe l‘eroit vfi expolé 21 étre entiérement dépouillé,
[i la jufiice l‘upre‘me et impériale ne flit venue
promptement et efficacement 21 ion aide etc.
etc....... Nous enjoignons férieufement 3 Votre
Majeflé, comme Margrave ‘cl’Ansbach et Bay-
reuth , en vertu de notre autorité .impé-
Iiale, fous peine d’une amende (le 10 Marcks
d’or, de remettre auffitét Ie chapitre épifi
copal d’EichI‘tiidt dams la jouiffance de la feu-
veraineté et des clroits qui lui appartiennent;
de ne plus troubler les injets de ce chapitre
dans l’accomplill‘ement de leurs devoirs envers
leur prince, de caller et annuler toutes les me-
fures qui ont été prifes par la violence , et par-
ticuliérement les prefiations de ferment; d’in-
'demniler le fusdit chapitre d’Eichlliirlt cles fraix
et dommages, et en général de rétablir tout
fur l’ancien pied etc. etc.

 

Cour; (11: change de Frang‘brz , du 19 Mai.

Amlterdam Ct. — Lanes 3 cfj I3; 3121.. ‘a 2fm 134. 3111..
Hamhourg— Lettres ‘a cjj. {49 Ijz. '1 zfm 143 Ifz.
Augsbouxg — Argent i cfi (00 If}.

Vienne — Lettres h cfj 98. ;f4.. 1 2fm 98 gfs.

Londres — Lemes ‘a 2fm 143. —— Argent é 2fm [4.7 1le
Béle en écus neufs. — Argent 51 c1]. 77. U4.

Brémen Louisd'or. —— Argent 5 cf]. {08.

 

digergafli’, Na. 58..

*** A vendre, mze tré: 507m: voitura, & la Hotgroifi. é gum-e raue: , fltr reflbm angloi: ,- flaring/[er Pr:-