xt7g7940w73k https://exploreuk.uky.edu/dipstest/xt7g7940w73k/data/mets.xml Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré France Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré 1797-08-21 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de LE NORMONT, rue Des Prêtres S. Germain- l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Véridique ou Courrier Universel, 21 August 1797 text Le Véridique ou Courrier Universel, 21 August 1797 1797 1797-08-21 2023 true xt7g7940w73k section xt7g7940w73k m maqqustrxmmm WWW ~

 

 

 

us— 1 t;
165

( Lundi QL‘AOUT , vieux style.)

Du 4 FRUCTIDOR an V de la République frangaise.

LE VERIDIQUE,

UNEVERSEE;

 

(DICERE VERz/M 01111) FETAT?)

 

a

 

 

 

 

 

 

 

 

   

  
  

     
   
 

 

 

Croisie‘le de [a flotte anglaise depart): Brest. — N ozwellga d’zm horrible tremblement de terre en Ame’rique. —— 1101‘:
£16 to mi [1e person/Les. — Discussion, .mr laformwle de [(6 déc/aration (I'M serment des- prétres. — Conduits sage efi

fer/12v da l’administration central-e (In dr'partement (Zu Lot , au sujet des adresses signées e: envnfécs par le général

Bert/liar. — Pélition. ale [a uezwe Lana/litre. — Adoption, n'a la réso/ution relative 81 la vente (las- Lie/Ls molionaux ,

par le cons-ail des anciens. —— Renvoi d trois jours de [a discussion , dcms ce conseil , sur 10.9 J/bncflons de la garde

nationale.
Lt:— , m . 7
a— .

[gen Cours des changes du 3 fructidor. lcirsqu’i‘ls négocifznt, qne lorsqn’ils s_e baitent, aobsen‘ent
' . , , D (1 un (ml satlsfmt nos iurcurs lntcstmcs , at n attendcnt

- dc Amst. Bco. 57 i 58 4', 13011575954 56 15 3 P‘ que le moment de nous voir aux p: iscs Ins uns centre 103
Ida”; cour. 55 I? 56 s' 1 Or “1:" 1 once 7 1051' 5 autres , pour se jetter sur une pruie a laquelle ils n’ont

fait I‘fiiirlllfizurg 1195 5 191 I éfig‘gelslg'llggg‘le m. 50 1 Roi!“ encgre 'l‘qnoncé ? J’ayoule qu’aprés in rage dusfac-
u‘ce IdeLnelYectif’fi 14 1 5 >Ql::dru 1e ' 1' 15 s tlnns d’e l’mterleurz Cf: Iqux n} alarme 16 phls pom" la Pa‘
dcs 1 gtcadix’ ['5 l 7 Du -at 11: 17190; ‘ isle, c est In tranqullhte dql'pnquereur dans lies neg-O‘Ha-
ire— ., (“Idem effect. I!” 1 5 F 1: é 5.1 5 - tLons (1c palx, et son‘ actuate danises prqpanatlfs (le
3 A , ' ' 7 nun e ,2 ' s. guerrc; c’est la mamcre Ieste et msce dont 11 s'empare

opi— 1:35:1er: 11025912 116:1 2 g:%:fi:$ifi5 :61472‘: (1:21 liv. des états vénitiens qui sont it sat bienséance , anus qu’on
.rs a Inusmne V 3 1 I; 4 Ig’mn S Don‘qin ue 73.821405- sach‘e encore d_erque1 droxt ct par qum’l-C enncfessxnn ; quel
emit £21335}; an ) , 1 ‘1 L 1 S ”r ’ (1701-1211:; 46 [12 s 1351 (ix/12R c‘: irznté dont nailixfoyorls (19)}! 1 cxcgnlxon pré—
stra— } _ d . 1 (I; It 26 25 15 1);“ ed’H- cl; 42 {1465' muturec, sans quc les coudltxnns ensment ofl1c1cllen1cnt
dé— [i on 163 so .' 2‘s. 5 . Sceym, (1:31;? oil-Iii; 14 1 6 connuss, sans que le co.rps Icglslatltfn alt eula n101’ndrc
done Yon fillipfid'r‘: a ‘5 .J' 1.1“?“de :rsel ‘3‘) b' connmssnnce ; que devmnt cs cnngrcs qux develt rvfgler
[curs ii attic} L 1 ‘ ‘1 15]: Cu; e do‘}:‘ 21:51: 481 195 Intercts (111 corpsgcrnmmque .9 Buonagarte et 1 em—
wire {.101 L's-duff. P“ d '1 123‘. E0 ”“t {gooefdg05 l ' ' pereur font leurs pctxts arrangcmcnsdun-3,1 Ltallczet nous
t ‘13“: %\ énnf’et. 1“ 15'1“” {'0‘ E51“; _ ’ I; (1 5 61 420 10s rcgurdons trauqnxllcmcnt; cgntens de ce qu on vault
mnde ( $115ch 101118 3 1.0 8 s. sail—‘— el—vxeol . 9 - bxcn nous lslsser vmr dc car-tie place , Hons n‘e montrons
sion, 0”” i 11 - 9 C J - 1 s. (—fimunc curxlomté 5111‘ cc qu11se.piasls.}derr1exl‘(l: lettheutrc.
. t . me 561110 (2 gm: 0 corps cgls a 1 , sans C re re cu-

acuxi R E P U B L I Q U L F R, A N 9 A I S L' rieux, pourroit bicn cnvoyer au directoirc nn megsagc
iche— ' - P A R I S}- 5 flycn'dor’ poulr Inn dcmundgr des rcnscxgneln-cns sur l’ctat, dcsné-
3 0m 7 F' , 1 ‘ b 1 ‘ ., gocmuuns avsc lentpc'rcur, sur 1 mmswu de llstne ct
[amés g" Lgure‘z-x 0‘” un “115561111 nu,” ‘16 1‘1 «tempctc 7 11011‘4 66.13 Dalmahe ; mms )c we trompe : ce message ne se—
des vents les plus OPPOWS’ “1'10”” prct a s’enscvchr rm! pcut—éu‘e pas plus heureux que Ics autres ; on accu—

.1 ““5 165 flOtS: 0” 51 SC briscr contre un (35110“ ; dans CC seroit pcut—étrc encore le consnil des cinq—cenls (Pinsul—

S. ,1' ”is"? pressant, "13161015 Ct Passagol‘sg tnus s’évertuent, tcr {es généraux, dc troubler [es négoeiutluns; que sai-
Mar. (us 5 empressent; mzus lo'us ne s'accqrdent pas sur les je 1’ 0n en concl reroit encore guc c’cst lux qlu s’oppose
, n ycns de salut: x'cs travaflleurs se nuxsent cl s’elnbar~ £1 [a paix , ct qu’il vent livn‘r la France aux puissancen

file an '-->'<3I1L mutuelkement; une manoeuvre est détruiic par coaiisées et £1 Louis XI'YII; accusations aussi contra—

: yap- UL manoeuvre conh'aire ; enf‘in la discorde s’éclmuflb an

nt, que lo vaisscau cst plus agilfi par les passions de
et lexi' 1équipage, que par la ['urcur dos vents.Les matclols me—
.a dis' H’cent les passagcrs, les passagers s’arment contra lcs
SL11‘ 1, qulols ; ct cos maHIem-eux vont s’égorger préulablc—

nt, pour savoir £1 qui nppurticndra l’honncur de san—
ls.) . , le vaxsseuu. Telie est l’nnage de nolrc république:

Iv el est l’homme dc sens qui puissc donler un moment
me vcndée générale dams loute 1:1 France, qu’une
; V re cwile entre les sold

Ms et les citoycns , no soit

an 11 1' la république le dungerle plus mortcl, et la dernier
. “V )mlheurs dans unc‘circonstancc sur—tout oil Ins en—
}! 15 du dchors', bcducoup plus £1 cmiudru pour nous

dirioires qu’absurdcs; car on sait que lcs puissanccs coa-
iisécs m: 56 sonbpoint baltues pour Louis XVIII; ct on
saitquc si la victoirc (‘fit couronné lcurs efforts , cHes
auraicnt partagx’: lcs dépouillos dc la France , sans avoir
plus d’égard pour Louis XVIII, qnc lcs co—partagcans
do In Pologne 'n’en out cu pour Slmzis/ns. En supposunt
Ie conseil des cinq-uenls royaliste, la paix seroit assu-
rémcnt ce qu’il y auroit (10 plus Favorable i‘l Svs desseins :
maisje suis dc I’avis dc Bérenger ; mus cos messages ,
dams 1c moment présent, ne sont quc des tracasserics';

in}? souvent l’humcur lcs envoic, et 19. dépil yrépond.

8’“ y :woit un message urgent cl 11:3ccssnjrc , c’étoit sans
doutc ceiui qui avou pour ohjvct do dcmaader an dxrcc—

 

 toire dos rcnseignemens sur la situation dc Paris ; en
ciFet , quoique l’écumé et la fange dc lous les départee
mans rassemblée et entassée a Paris , y exhale dcs va—
pours pestilcntielles ; quoique les lnu'lemens et les im—
précations des jo'urnalistes jacobins pruvoqucnt ctiaque
jour l’assassinat des représentans du pcuple~ ; quoiqu’on
chcrche, par des rixes partioulieres, a engager une ac:-
tiou généralc , le caractére ct les dispositions dc celui
auquel il faut demander des renseignemeis , ne sullisent:
its pas pour dégot‘zter le conseil dc semblables messages,
qui semblent annoncer de la pudeur, et qui sont au des—
sous de la dignité du conseil; c’est'de sa commission des
inspecteurs qu’il (loit reccvoir des rcnseignemens sur ses
dangers personnels ; que doit donc envoyer le conseil au
directoire , au lieu de messages? De bonnes loix qui fas—
sent tairc méme la calomnie ; des décrets sages et utiles
sur lesquels l’cnvie et la haine no trouvent pomt a mor—
drc , que les jacobins méme Soient forces d’approuver ,
en frémissantdc rage. Mais si je partage l’opinion dc
Bérenger sur le message , je suis bien éloi'rné d’utlopter
1C5 idées dont il s’est seryi pour la développer, taut il est
vrai que souvent il est nuisrble de trop parleia L’orateur
out beaucdup mieux fait d’énoncer tout sunplement son

avis sans aucun préambule; il ne se t'ut pointoublié jus-’

qu’é dire , qu’au commencement d’zme réuolutiolz , [8 pics
at (a: warm mare/Lent ensemble ; que [es mac/tans et [es
‘1’! ommes (la bio/‘2 so re’wnissent sous la méme baniére,pour
rerwerser 1e gouvernement existant : car de pareilles pro—
positions déplaisent également et aux méchans ’et aux
hommes de bien. Jamais 1a vertu ne s’unit au vice pour
faire une réVolution ; c’est profaner le nom sacré de la
vertu , que de lui attribuer ce qui est uniquement l’ou—
Vragc des-passions,et trop souvent celui de l’ambition et
de l’intrigue.

L’homme vertueux,pourpcu qu’il soitéclairé , ne peut
'ignorer qu’une revolution par elle—méme est un (les
plus terribles fléaux de la société , et que les maux
~qu’elle cause sont toujours bien plus grands que ceux
qu’elle pretend guérir. Jamais les gens de bien no se
diguvnt avec les méchans pour renverser 1e gouverne—
-meut sous lequel ils Vivent ; car aux ycux des gens de
bien , renverser le gouvernement est un crime ; ct dans
les discordes civilcs , lorsqu’un homine vertueux est ré—
duit a la cruelle necessité de prendre un parti, c’est tou-
‘jours du coté des loix et dc l’ancienne constitution qu’il
'se range ; tout novateur est a ses ye x 1111 mauvais ci-
‘tuyeu et un perturbateur dc l’ordre public.

”m4
Les papiers anglais, en date du 14 aout , nous ap-
prenuent que la tlotte‘ anglaise , actuellement en croi—
sicrc a la hauteur dc Brest, et sous le commandement
_de l’amiral Bridport, est composéc dc trois vaisseaux
de 100 canons, quatrc de 98 , un de 80, douzc de 74‘;

total, vingt vaisscaux de ligne, outre les frégatcs, les

sloops , etc. , etc.
W

Le consul (l'Espagne it Paris , a recu la fetcheuse nou—
velle d’un tremblement de terre dans l’Amériquc espa-
notle , qui a ravage tout lepays situé cntre Santa-Fe et
gamma : il paroit que celte nouvclle apportéc en 30
jours rle la Havana 51 Madrid, n‘est pas encore annoncée
avec tous les details. Mais le premier bruit est trés~
ofl’rayzmt : on parle (1e 30 a 40 mills perwuues qui out

i a
..

’établir une nouvelle, celle

comma prévenu de transpiration; un jugcment 10. Car;

 

 

I

t ‘ri, dos montagnes éoroulées, des Heuves qui ont Chan-1

}

53 dc lit. '11 paroit que depuis l’all‘l'eux désastre de Lis~ ’
bonne, il n’y avoitpas d’exemple d’une pareillc se- ‘
coussc dans l’un ou l’autre hémisphére.

CONSEIL DES CINQ—CENTS.
. Séarzce (la 5 fl'uctidor.

Des citoyens du département 'le Seine et Marne, in-
vitent le' conseil it statue-r enlin sur la'tormule de la dé~
Claration a laquclle les prétres sont assujcltis.

0n demandc le rcnvoi ala commission, pour fairc
un rapport sous 5 jours. ‘

Guilleinardet: Je ne vois ricn qui soit si pressant.
Vous avez arrété en principe que les prétres fen-oient
une declaration; une loi existante adéterminé la for—
mule (1e cello declaration ; il ii’est done pas besoin d’eu
quia été dc’ja présentée
devant etre executes. , ,

l‘lusieurs membres insistent pour quc la commission
soit charger: de faire au plutot son rapport.

Camille Jordan : La commission li’a pas cru devoir
jusqu’ici vous t'ait'c un rapport sur la declaration exigée
dos ministres des cultes , parcc que dos objets plus im—
portarns occupoient le conseil , ct quc ,commc l’a (lit
notre coilegue Guillemardet , la declaration devroit
étre faite conformément a la loivexistante qui (loit con—
tinner d’étre exécutée, puisqu’elle n’est point rap-
portée. Jene m’oppose point du reste au renvoi. Le
renvoi mis aux voix , est prononcé.

Une administration municipale invite le conseil 21 .1
completter définitivement la loi sur les successions.

Dumolard: La constitution interdit aux autorités
constituées , d’adresser des petitions sur des objets
étrangers a leur administration :je dcmamlc l’ordre du
jour sur celle qui vous est adressée. Adopté.

Le commissaire (les guerres , Lesage ,accuse’ d’avoir *
pris part aux mesures prises pour la direction (lea
troupes , fait passer sa justification sur les fails qui lui
ont été imputés par Delarue , dans son rapport, au nomi-
de'la commission dcs inspecteurs. ‘

Ce commissaire (léclare qu’il n’aVoit sous sa surveil
lance que les 4 regimens dc chasseurs de la division du-
general Richcpanse , etqu’il suHit de connoitre les loix "
militaires pour savoir qu’en sa qualité , il n’a pu ordon—i ‘ 9
nor la marclie des troupes. 11 ion référc au res‘te a la de-
‘claration'qu’il a faite au ministre de la‘guerre, et qui (-5! '
consignee clans 16 message (in directoire.

Le conseil ordonne le rcnvoi 211a commission.

Le général Bcrthier avoit adressé a I’administration.
centrale du départemcnt du Lot , le discours prononcé’
par Buonaparte le 14 juillet, ct lesradresses slgnéet?
par les dill‘érentes divisions de l’armée d’Italie; cetlt (
administration a regardé cette correspondance commt .
attentatoire a la constitution ; et pour donner au corp. 3‘
Iégislatif une preuve de son attachement aux loix
elle a arréte’ de transmettre au conscil, l’original (l
7121 lettre du general Berthier, et les adresses qui
étoient jointes. E

Le conScil declare qu’il sera fait mention honorablfit
de l’arrété du départemcnt du Lot , et en ordonnc l’im’f
pressmu.

On 56 rappelle que Lemaitre fut traduit devant it
commissions militaires cre’ées aprés le 13 vendemiairr

 

   
 
 
 
 
  
 
   
 
 
 
 
     
   
  

 

 

 

  

(

am demos i la petite dc mort, mats il no prononeoit
Ais— m pas la confiscation do 565 biens; cepcndant ses heri—
se— tiers n‘ont. pu en jouir jusqu’ ci; son argonterie a été

 

t, .\ enlevée lors de son arrcstation , ct d-Epos-Ee a la mon—
f noie ; ioo louis out etc saisis sur sa lemme , et verses
51 la trésorerie.

Rien n’a étc restitué, et cette famille a vainement ré—

 

   

 

  
      
    
 

m," l clarm’: la propriété qui lui appartient. .

dc" f ; ‘ Un membre an nom d’une commission spéciale, rend
V . i coznpte dc ces reclamations au conseil, ct propose (1’))"
am: faire droit,cu soumettant le projetde resolution suivant:

Art. 1. La peine (1e confiscation pour crime dc cons—
taut. piration , ne peut avoir lieu, quand elle n’est pas portée
”mt dans la loi appliquée , ni dans lejugement de condam-
for— nation.
die“ ' ILLa trésorerie nationals remettra aux heritiers d6
:ntée Lemaitre, les ctt'ets etles appointemens qui ont été de-

_ I poses a la trésorerie.
5510“ 3‘ Le conseit ordonne l’impression et l’ajournement.

_ Ronzet au nom d’une commission spéciale fait un
‘Yotr rapport sur les elections (16 l’assemblee primaire de
“.835 Castel—Sarrazin , (lépartement de Lot ct Garonne. It en
"I 1m.— résulte que les operations ont été troublées par des agi—
ia (itt tateurs quisesont introduits dans l’asseinblee,et ont voté
‘VFOlt :’ sans avsir lc droit dc sull’rage. Les elections sont donc
con-1' ' par le t‘aitii'rappées d’illégalité , et le rapporteur pro-

rap—3 pose de lcs annuller , et de réintégrer dans tears touc—
i- Le lions les précédens administrateurs municipaux.

. Impression et ajournement.

1561151 L’ordre du jourappelle la discussion sur les finances ;
iODS- mais personne n’cst inscrit pour parlor.

orités _ Gibert-Dcsmoli'eres , membre de la commission des
Obie” "z finances , propose dc régler les dépenses ordinaires , ct
.lre (111 V les revenus quiy seront spécialeinent atl'ectés.

Plusieurs membres observant que c’est a la commis—
t’avoir . sion 51 présentcr a cetégard des vues, parce qu’elle seule
in dcs pent avoir lcs données nécessaires.
lui 111i ‘ Le conseilcliarge 1a commision de faire imprimer 16
.u nom tableau des dépenses et dcs recettes ordinaires.

, CONSEIL DES ANCIENS.
irveil- ‘ Séance du 2.
ion (In ; Paradis propose d’approuver la resolution (lu 2'2 ther-
es loix midor, relative a l’augmentation de la garde du corps
ordon- législatif. Les cir-zonstances ne permettant pas encore
[la (16‘ _ de former la garde (lepartementale , ct la garde actuelle

qui est n’étant pas suifisante pour to service des deux conscils ,

i~ ' it étoit nécessaire dc l’augmenter. Il étoit convenable d’y

. joindre pour la facilité ct la célérité dcs dill‘érens ser-
strationuw vices, et pour la sfireté particuliere du Corps législatif,
rononcé dcs compagnies de dragons et de canonniers. On a eru
signeeé 'aussi devoir faire commander cette garde par un general
2; cettt de division , a l’instar dc c‘elle du directoiro. Lcs nomi—
comlllt nations (les niliciers, l’organisation des nouvelles com—
Iu corp ' pagnies seront faites, ainsi que le prescrivent la cons-
}; loix V titution ct les loix. Tcllcs sont les motifs qui ont deter—
;inal d ‘ Z miné l’avis de la commission. Impression et ajourne—
s qui ; ment. _

‘ Regnier fail approuver la résolution du 23 thermidor ,
)norablt relative a lavcnte dos biens nationaux. Cette resolution
no l’im .‘ est la meme que cello qui avoit déja été proposée ; mais

; is on y a ajouté l’admission des bons (1e trois quarts et au—

EVRHlL lit lres etI'cts e'n paiemens do ces biens. C’est le delaut de

(-miairn if Gette admission qui avoit fait rcj‘ctter la précédeute réso-
'gélutxon.

l. 104 CW .‘ i

 

I)

.m...‘ :r'nm amusing!!! .1an

t‘énr la proposition Lle Malnin . le consril approuvc uni.“
resolution (ln 7 prail‘ial , qui autorisc lec- l'crmiers dos oer-
trois tie lo Sadne , it compter (l0 Clerc :1 maitre.

L’ordre (lu jour :ippcle la discussion sur lcs functions
de la garlic nationale. ' '

Lccoulteux parle contre la resolution. It trouve qu'elle
contient en cllc-inéiue le proprc gerinc dc sa destruction.
Rappelez—vous qua c’cst an moment ou la garde natio~
hale de 1791 , croyant la constitution établie, parce
qu’elle étoit écri‘te , et dédaignant de 58 rélluire aun
service de police , do sureté , admitdes romplacans qu’elle
commenca ii'pcrdre de sa splendour etdc sa force. Les
citoyens s’en diT-goutercnt, et le soin 'de defendre 1a
constitution et les propriétés , fut coniié aux mains
qui avoient le moins d’intérét: s 103 conserver. 11 ex!
sera dc memo aujourd’hui , si l’on permet , si l’on
autorise meme Ies remplacemens par une loi : nous
Verrons cle méme périr la constitution de l’an 5.

D’ailleurs, quel secours pouvez—vous attcndre en cas
de trouble, dlune tourbe armée? car c’est ainsi qu’on
(loft appelcr une wardc qui ne s’exercera jamais , qui ne
connoitra pas meme ses ofliciers; car tons les soldats
ayant le droitde se faire rcmplacer, n’iront jamais au
corps de garde. Le rassemblement des citoyens ne sera.
point alors une force réprimante ; ce nc sera qu’une mé-
lée : on courra aux armes,comme on court a un incendie.

Dumas rappele que pendant les trois plus belles an-
nées de la gar-dc nationale , il étoit permis de se faire
remplacer. La resolution no change ricn a l’organisa—
tion que la garde nationalc avoit dans cc terns ; elle y
ajoute au contraire ; car elle ne permet pas de se fairc
remplacer dans le cas oil la générale seroit battue. La
gar-dc nationale ne sera point une tourbe armée , dit—il ,
puisque la resolution apour ob‘jet dc l’organiser; qu’elle
se f'orme aujonrd’hui ; dit—il , et jesuis persuade. qu’elle
reprendra 10 26:10 qu’elle avoit dans les premiers tems ,

'non pas a raison des circonstances, quoiqu’elles soient

assez graves pour l’y exciter, mais parce qu’clle voudm
conservcr la liberté qu’ellc a conquise.

Dugué—Dassé tronve quc cc seroit blesser l’égalité
que de dispenser l’liomme riehe de faire son service ,
moycnnant linanee. C’est une grande gloire,dit—il ,
que d’étre 2‘1 cote de son cordonnier , de son saveticr ,
son perruquier ,lorsqu’il s’agit dc défendre la patrie.

Didely—d’Agier observe quc si l’on permct s tous les
Citoyens de s’cxempter du service dc la gardo na—
tionale , on n’a plus do garantiedu maintien dc l’ordre
public , scul objetde l’institution de la gardc nationale.

Sur la proposition de Rabaud , le conseil continue la.
discussion a 3 jours.

Sur le rapport de Launay , le conscil approuvc une
resolution (in 13 tllcrmidor, qui permet l’exportation
des boiS-en Hollande par la riviere dc Sarre.

Stir celui d’un autre membre , lc conseil approuve
une autre resolution du'io thermidor , relative a l’élec-
tion d’un juge de paixdu canton d‘Ellezecles.

Séauce du 5. -

Sur le rapport de Lebrun , le con‘seil approuve une
résolution d’hier , qui autorise la trésorcrit- a pourvoir,
sur le produit des contributions directes) aux depenses
dc l’armnie , pour les lnois dc l‘ructidor et de vendém.

Lacude propose de rcjettcr cello du . . . . qui lixe la.
solde th‘s otlioim‘s rt'rt'ormes , parce qn’ellc cntraine (tans
son cxécution,dcs délais tres~lon55 qui ne se coneilicront‘

arr; r;

 (I;

oint du tout avec lesbesoins pressans de ces ofiiciers ;
et qu’elle accorde aux commissaires—nrdoamateurs et aux
commissaires (les guerres, un traitement beaucoup trop
Considerable par rapport aux traitemens attribués aux
‘autres olliciers.

Lacombe—Saint—Michel appuie cette observation.

Le conseil rejette la resolution. t
‘ Troncon—Ducoudray a la parole pour faire un rap—
portsur le message du directoire du.” thermitlor , relatif
a la'marche (les troupes et aux adresses (let l’armée
'd’ltalie. :: ,

Il retrace d’abord les circonstances qui on’t précédé
1e message (in directoire ; la censure portée contre le
corps législatif‘de vouloir rétablir la royautéi»,zle renq
voi des ministres , leur remplacement par (les hommes
peu a'gréablesa l’opinion publique; la marche (les tron:
pes , les menaces qu’elles faisoient sur la route, de incttre
bientot a la raison les deux conseils; les libelles , les
Placards répamlus dc tous cotés: puis il ajoute :. c’est
clans ces circonstances qu’est arrive 16 message (In di-
rectoire au conseil (les cinq-cents.

Sa réponse est-elle satisfaisante ? Telle est la ques—
tion que la commiSsion examine.

'Des corps d’armée se sont ébranlés , , se sont appro-
chés de Paris. Des soldats menacoient (1e tOutes parts
16 corps législatif. Voila ce que la notoriété atteste de
toutes parts : quc répond le directoire? il transcrit la
declaration (lu commissaire des guerres Lesage , et
celle du general Richepanse. Celle-ci paroit sincere;
elle porte un caractere de franchise militaire , elle a de
la loyauté et de la candeur; mais le directoire ne dit
pas qui a autorisé Hoche a faire marcher la uivisron de
Richepanse. Est—cc lui directoire ou le ministre de la
guerre? Si cc n’est ni l’un ni l’autre , que penser de
cet ordre qui faisoit marcher (les troupes sur Brest?

Le directoirc ne s’explique pas sur l’orclre donné a ces
troupes le rétrograder; i1 ne s’explique pas sur les me-
naces (les soldats qui disoient hautemen't: Nous allons
mettre les dcux conseils a la raison.

Avo-ir analyse le message du directoire, avoir remar-
qué les lacunes qu’il contient , avoir rappellé au direc-
toire les prétextes qu’il donnea 1a calolnnie, vous pa-
roitra sans doute une critique sullisante de (:6 message;
mais i1 contient une autre partie , celle relative aux
adresses (les armées.

Ici le rapporteur en donne lecture , puis il continue
on ccs termes 2

Dépositairc de l’autorité executive , (lépositaire de la
constitution , le directoire devoit a l’instant verser le
blz‘une sur ccs actes. Une Force armée délibérante (lans
une république , .nignant collectivement (les atlresses ,
corresponzlant avec les administrations , censurant le
corps législatif, le menacant ! Leurs intentions sont
pares: héros par la valeur , amans passmnnés do In lir:
berté, tout est grand , tout est généreux on eux. if‘y’Iiis
quel funcste e‘xempte le directoire a autorlsé , s’illn’a
pas rappcllé les généraux et les soldats aux princtpes
de la constitution! -

Les troupes n’ont pas delibéré 5 mais une signature
collective nc suppose—t-elle pas une deliberation 'z’ L’ar—
ticle 2'14 de la constitution a done été violé. L‘article
56/; Pa été aussi; car it no pcrmet pas (l1: presenter au—
cun? petition collective.

  

 
     

B Nomianr,’ rue (1

De rimprimeue

. v.1 ._ _ V ..,

  
  

 

)

Le rapporteur fait Sentlr ensuite quelles funestes con-
sequences pouvoient avoir les accusations portées contre

le corps législatif, et les mouvemens dont clles ontété.

1e prétexte. Directeurs , dit-il , avez-vous pu dissimun
ler les suites de votre imprudence? L’armée égarée
aujourcl’hui ne pout l’étre demain ; les soldats peuvent
étre trompés , mais non aveuglés; ils ont laissé au mi‘
lieu do nous leurs parens, leurs familles; its les ver-
roient , les entendroient , prendroient leurs all'cctions;
bientét les divisions se glisseroient clans cettc armée
d’abord siiparfaitement unie; bientét vous“ marcheriez
contre elle—inéme , vous verriez les soldats combattre
les soldats , etle résultat seroit l’établissement du des-
potisme militaire.

Le rapporteur passe ensuite it l’examen (les motifs
par les’quels le directoire excuse l’iinprudence (les ar—
mees.;.

Ici le directoire a commis , dit~il , une autre impru-
dence; car parses excuses it paroit impliquer le corps
legislatit‘. Vous consentirez it me voir (tans tout cela que
la l'aute (lu zéle ; mais vous ne voudrez point livrer a. la
malveillance les imputations (la. directoire. Généreux ,
vous ne récriminerez pas; vous direz la vérité , et le
peuple jugera.

Le directoire se plaint [16 cc qu’il a été fait (les loix
liberticides. Des loix liberticides ! conseil des anciens ,
est—ce bien it vous que ce reproclie , qui ne peut appar—
tenir a aucun (les ileux conseils, peut étre fait '? Si quel—
qu’imprudence avoit été commise par le conseiltles 500 ,
ving‘t mois de sagesse‘et de fidélité a la constitution , ne
scroient—ils pas d’avance votre excuse? Combien Ile foi‘s‘
n’avez—vous pas use de la prerogative que la constitution
vous attribue? Combien de fois 1e conseil (les 500 n’a—
t—il pas senti toute la sagesse de. vos critiques?

Les émigrés ren‘trcnt, (lit le directoire , est~ce a vous
que ce reproche s’adresse '? La legislation contre les
émigrés existe: comment, lorsque'le pouvoir législatif
n’a plus rien a faire , peut—il étre accusé '3 '

Les prétres soufllent le feu de la discorde , ajoute-
t—on ! A qui appartient le droit de les maintenir dans
l’ordre ? N’est—ce pas au pouvoir exécutil‘a les dénoncer,
2‘1 leSencha’iner , it les faire punir?

On vous reproclie l’éloignelnent de la paix! et vous ne
cessezde l'appeler de cette tribune! On vous reproclie de
laisser le-gouvernement sans moycns pécuniairc-s! et
depuis 21 .mois vous avez mis 1 100 millions a la dispo~
sition clu directoire !

On. semble vous reprocher l’avilissement de la cons~
titution républicaine , comme si vous applaudissiezaux
satyres de ccs mercenaires qui sémentnon la malignité,
mais 1e mensonge ; qui répandentce poison journalier
.qui tue lesmoeurs , tue lc gouvernemcnt; comme si

.vous n’aviez pus l’intention de faire une loi sur les dé—

lits de'la presse; comme si vousn’étiez point préls a
adopter It‘s sagesmesures indiquées par notre collegue
Portalis , lorsqu’elles vous auront été proposées par le
conseil (les cinq—conts. >- ,

En terminant, le rapporteur conjure le conseil (les
ancicns ,‘de se rcmlrc modérat'eur ontre celui des cinq—

cents et lc directoire, pour rendre cnfin la paix a In t.

république. impression (lu rapport a 6 exemplaires.

J. H. A. POUJADE—L.

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nt—Gcrmain—l’Auxermis a n°. 42.

 

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. . 5-. s.

Prétres—Sa