xt78pk071247 https://exploreuk.uky.edu/dipstest/xt78pk071247/data/mets.xml Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré France Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré 1797-08-14 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de LE NORMONT, rue Des Prêtres S. Germain- l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Véridique ou Courrier Universel, 14 August 1797 text Le Véridique ou Courrier Universel, 14 August 1797 1797 1797-08-14 2023 true xt78pk071247 section xt78pk071247  

 

 

  
  
   

LE VEREDEQUZ,

 

 

 

 

 

 

as, ‘ ‘ If .
:. OUCOUREERUNiVERSEL
If; Du 27 THERMIDOR an V de la Republique frangaise. J) , , y
‘_ (Lundi1/1 AOUT vieux style.) ( 10131112 VERUM 9111p IEJ‘AT.
11
1- » .
G rands troubles r‘z Venise. —— Despotisme sunglant de Saul/Iona): EL S. Domingue. ——— Bases du tl'ai/té conclclu entre
\- . I; la France 8/, 16 Portugal. -—- DIE/'aites'sur le gluinulte suscitépur unepartie de la gar/zison. (1e flfetz. —— Adresse
séditieuse de quelques menelzrrs gui out égaré les militaires imvalides.— Resolution sur le prix (les baux. —_7|Iolion,
16 :f d’ordre sur les insultesfaites par des- soldats aux jeunes gens , pour leurs costumes. —- Message au direcloire (‘1 Ce
1’5‘ ' suj'et. —— Justification des commissaires de la lrésorerie.
cs
1- 2
E Cours des changes (in 26 t/zermicM ne preuoit les plus sérieuses mesures pour empécher la.
Amst. Bco. b7 ‘ 58 Q 21 ’5 Bons ‘; 51 E p. contro—révolution.
rs . Idem cour. 55 356 j Orfin,1’once, 1031. Lu séance de la municipalité d’hicn fut tr‘es—animée.
3 ' Hambourg 195 191 g 191 Arg. 1 11 d. 10 g. le m. 50 10 Le citoyen Dandolo , dout 1e démocrattsme outré se ma—
n1 Mafirid 1 5 1. 5 15 l. Piastres 5 1. 5 s. 9 nifeste de plus en plus , proposa 1a confiscation des biens
Idem effect. 15 1. 5 15 2‘1 26 Quadruple 79 1. 10 s. de~tous les ex—Patriciens qui ne sont pas rentrés. Cene

 

Cadix 15 1. 5 15
Idem effect. 151. 5 15312 6

Ducat 111. 75. 6
Gujnée 251. 23.

3113

)u s
.ste

    

 

 

Souverain 341.

Cafe Martinique 41 5.1a liv.
Idem S. Domingue 56 21 58 s.
Sucre d’Orle’ans 4’12 s.

Idem d’Nambourg 112 i1 46 s
Savon (le Marseille 111 s. 9
Huile «1’olive 21 5. 22s.
Coton du Levant 5:1 1. I18 1.
Esprit ’— [1951. $1 5001.
Inscriptions 151. 15 Eau—de-vie 22d. 56.51.4001.
Ben-s:- 111.-5 s. 17 5 iScl51.105.

NOUVELLESETRANGERES.
ITALIE.
Venise, 24 juillet.

11 y eut avant-hier une esPece de tmnultc 21 1’arscnal ,
31 1’occasion d’un nouveau bfttiment qui futlancé £1 l’eau.
Les ouvriers et matelots célébrerent eette journéc , de la
méme maniére que sous 1’ancien régime ; ils fircnt re-
tentir l’air des cris (le Viue Saint—Marc , et Témoi‘
gnérentpar plusieurs autres demonstrations leur aver-
sion pourflc nouve1 ordre Lles choses. La municipalité en
ayant été informée , s’assembla extraordinairement (lans
121 unit : ct dans la matinee suivzmte , ellc fit preclamcr
une loi qui porte la peine (1e mort contre quiconque
cherchem par des discours uprovoquer 1’insnbordina-
tion contre le gouverncment , ou public—r11 des ('xcrits en
favour du systéme aboli. Il est £1 rcmarquer quc dans
eette proclamation , on annonce que le 11ml est :1 son
comble , que 1es divisions intestines sont portées an plus
haut degrt’: , quc le gouvernemct est méprisé , 195 repre—
ecntans du penp1e avilis, qu’un grand nombre dzécrits in—
.cendiaires préchent 1’insubox‘dination , et quc 1e goth
vernemcnt se rendroitresponsablc envers 1e pcuple , 5’11

Génesg5 951.
Livourne 1021.
Lausane f; E 2 g
Busle »'— :1
Londres261. 251. 12s. 6
Lyonau p. p.21 10j.
Marseille ; 11. ii 10j.
Bordeaux i4 1). 2‘1 10 j
Montpellicr ; p. 2‘1 loj.

1 1
a 1011. Z

 

 

 

motion fut adoplée , moycnnant un amendement en
faveur des enfans et des créanciers (1e ces émigrés. Le
meme Dandolo demanda cnsuite que les ex—nobles Que-
rini , général en Dalmatie , et Morisini , ci—dcvant ins—
pecteur des troupes vénitiennes , fussent terms de rendre
compte de leur conduiie. Le citoyen Codigari parla
avcc beaucoup d’éloquence en faveur de ces dcrniers , et
ayant fait mention (la la perte de l’Istrie , il l’attribua
aux démarchcs inconsidérées (1e 18 municipalité. Ici , les
esprits s’échaufiérent , et peu s’en fallut qu’on n’en vin‘
aux mains. 11 n’y eut rien (1e décidé au sujet de la de—
mande susdite.

11 no nous reste plus d’espoir pour la Dalmatie. Un
vaisseun venant de Zara , sons pavillon aulrichien , est
entré in Trieste , 1e 15 de cc mois. Il avoit i1 bord 1’ex—
noble Querini , gouverneur de Zara , et provéditeur gé-
néral en Dalmatie. Les autriehiens out trouvé it Zara 187
gros canons (1e metal , unc galére , divers autres petiis
bétinlens, et beaucoup [lo munitions (1e guerre et de
bouche. La garnison qui consistoit en 350 officiers et
170/1 soldats , a prété serment (16 fidélité , ainsi quc la.
regence ct 1e magistrat. .

Le gouvcrnement provisoire continue (1e s’occuper dc
l’élee'tion des juges civils e1 criminc1s; 1e choix est
tom'bé jusqu’iv. present sur des hommes probes, parmi
lesquels so trouventquelqucs ex—patrieiens. Chacun est
persuade que ces elections seront sans efl‘ct , attendu que
notre sort nc peut manqucr d’étre bientot fixé ;‘ etalors ,
ou nous passerons sous la domination auh'icluenne ,
on nous serous cntiércmcnt démoeratisés ; (111115 cc der—
nicr eas , les assemblées primaires seront convoquées ,
81 on élira un nouveau corps législatif.

REPUBLIQUE FRANQAI SE.
1’ A R I S, 26 tlm-midor.

L’ambassadcur ottoman et les ambassadcurs ales répun
V .. V a

 

  

 

 

o
l

 

bligrws seulemvent, out assisté le 10, a la cérérnonie'qui
:1 cu lieu dans le palais directorial. Les directeurs avoicnt
1c grand costume qu’ils portoient pour la premiere furs.

L’ambassadeur ottoman a égaleinent asstste aux cour-
ses (lu Champ—de—Mars , et y a fort applamli. ll a invite
les membres (lu bureau central et les vainqueurs a venir
chez lui le lendcmain.

Les prix de la course a pied out été remportés par les
citoyens Villemeureux, grenadier du corps législahl,
et come éleve en cliirurgie; l’un a recu un sabre , ct
l’autre une paire (le pistolets. Les prix de la course a
chcval ont été gagnés par les citoyens Charles et Mor—
.lot : les juges ont donne a l’un un cheval , et a l’autre
une paire dc pistolets d’arcon.

W-

Les derniéres nouvelles cle Saint—Domingue ne sont
pas rassurantes; Sonthonax a centuplé son aulorite clans
cette ile , et il regne de la rnaniére la plus absolue sous
les auspices du gouvernement militairc : legénéral Des—
fournaux et plusieurs olliciers blaues out ere (.lestitués
ct euiprisonués ‘. il n’y a plus a Saint—Domingne que (lL‘S
génél‘atix ct des ofliciers noirs ; lcs dcéputés ont été élus
en germinal , pour le corps législatif; ils sont Idéja arri—
vés a Bayonne.

W—

Les bases du traité conclu entre la France et le Por—
tugal, sont le paieuient de 10 millions de la part (lu Per—
tugal , la fixation clu nombre des vaisseaux anglais dans
Iesports portugais , savoir: 6 aLisbonne'et Sdans les au—
trcs ports, ct le meme drcit pour la France , l’Espagne
et la Hollande ', la cloture dc tous ces ports et (le plus de
ceux d’Espagne qui nous restent ouverts aux prises afi-
glaises ; l’établisscment d’un commerce avantageux
entre la France et le Portugal.

W

Les adresses ales divisions do, l’armée d’Italie ,ontfaz‘t
éCllO a l’liotclrles invalides. Trois mille de ces militaires
de bonne l'oi , out signé do conliance une adresse en re—
pousc a leurs l‘reres d’armes, redigée Jams 10 meme
sens , et par les memes auteurs que les premieres. Les
journaux protégés par la, gouverncnicnt, tels que la
Mouiteur, vnut sun's (louFe se hater de la reimprnncr ,
cmnme ils out l'ait'des autres , alin (lc seeouuer deleur
mieurv; l’intentiou que le directoire manifesie clans son
message , d’arréter la circulation de ces actes irré—
guliers.

W
On (lit Sotinremercié , et remplacé par le citoyen
Astier , collcgue ilu citoycn Maisoncelles , ct renvoyé
aver lui (lu bureau central par Merlin , pour faire place
i1 Bréon et Limorlin.
W

5

AU REDACTEUR.
Metz, 2'2 thermidor an 5.

Hier. cntrc den}; ct 'trois heures , on entendit battre

la généralc; re bruit rare depuis quelques années, nous

urprit. (fawn une partie ([6 la garnison qui , rn sabre

et en baton , (:tmt allé eliez lt: payeur pour avoir la sulrls

qu'on leur reluse (lepuis long—tems, faute dc fondc.

(2)

  

 
 

flepuis (the jours, un régiment, qui est a la caaerne
dc Cuissin, disoit, en arrivant‘, qu’il lui étoit dfi
qualre vingtjours. On dit qu’ils ont maltraité 1e payeur;
on (lit bien (lu’il y a cut (lu sang répandu. [l 117ml
es; :ien. Je sais qu'une soixantaine rl’lunnincs sont allés
au relranchement dc Guise; qu’ils out appellé rpar—des~
sus le rempart les ouvriers pour leur ouvrir la port‘e
qu’on avuil. l'ermee; qu’ils l’ont brisée a coups do
hatches et instruniens qu’ils avoient pris dans la bou—
eherie des juil‘s; qu’un détachement ariné est venu
pour les empecller; mais les insurgés ont erié a leurs
camarades (le Inettre bus 105 armcs; ce qu’ils out
fait; que l’aide—de — camp du chef qui comman;
‘doit'les liommes armés, a été maltraité, ainsi que
quelques commissaires dc police qui , a cause de leurs
functions, ont été obliges dc se sauver pour éviter
des coups (le sabre et de baton. On disoit que cet aide—-
de-camp étoit blessc, ainsique son cheval , qu’ils avoient
tue (leux hommes. J’ai vu dans le calnle ce militaiie ,
nomme Lacroix , sans blessure, accompagner la mu—
nicipalité et les commandans qui sont allés pérorer
(lans les casernes , les militaires qui y étoient retirés
a quatre on cinq heures. On leur promit le paiement
quuls demandoient, et tout est rentré (lans l’orclre.
Unt- femme, ct j’en suis sur, est en prison, parce
qu’elle crioi't aux soldats qu’ils faisoient bien, et que
leurs chefs é'toientbien payes , et qu’ils avoient de bons
chevaux, etc.Le bourgeois prenoit avec peine les armes,
pour se battre contre la troupe qui crioit qu’elle n’en
vouloit pas aux bourgeois. Cepcndant le canon de la
garde nationale parcouroit la Vllle. J’ai cru devoir vous
instruire dc ce qui s’est passe, parec qu’on ne man-

quera pas de faire couler des ruisseaux (l0 sang.

CONSEIL DES CINQ—CENTS.

Séance (In '26 Merl/rider.

Sur le rapport de Trouilhe , lc conseil met a la dis—
position de la commission (les inspecteurs une somme
de 100 mille francs, pour les (lepenses necessaires a
,l’aclieveluent (le la nouvelle salle. r;

Organc (l’une commission speciale , Labrousse fait
adopter un prujet de resolution , don't voici lcs bases.

1”. Le prix lies baux postérieurs it 179') , pourra etre
recluit , si (le l’cxpertise réelarnec par le fermier , it re—
sulte que le prmluit réel de la ferme estdiminue de
plus (l’un cinquiemc. '

2”. Dans“ le cas ei—dessus , le pri): réduit ct payé ,

d’apres l’cstimation , a l’époque du nouveau bail.

   
 
   
   
    
 
   
  
  
 
    
  
 
  
  
  
  
  
  
  
    
 
   
 
  
  
 
 
 
  
 

 

= 3 mi

,v , . A / ) -
J". Le mode nouvcau (l’cvalua‘tion pourra etrcre-— ‘ mu
clamé par lc proprietaire , s’il prouve quc le Pl'otlllll de son

la l'ernle est augmenté d’uncinquiéme.
Simeon i‘ait unsuitc adopter unc l‘éSOlUllOH qui (It-ter—
miue les peines qui scront inlligécs aux gendarmes,

boi

Vin

 

:un]

gardiens et concierges ('les maisons (l’arret , (le (léten— (111’
tion et do justice , qui seront convaincus d’avoir l‘avo- 11;]
rise llévaslou cles (létenus. , l
Bourdou ( (l0 J’Oise ) obtient la parole pour une mo- '. ses
tion (l’orrlre : .le crois (levoir, (lit—ll, appeller l’atten— ‘ vie
tion (lu couseil sur ce qui s’esti aujourd’liui passe sur les 3. I
boulevards. Ce. matiu , (lcs soldats en troupe out quitté son
-lcurs rungs , et. se sontjeltés sur des jeuues gens ,Lparce (lo

  

.qu’ils pertinent des collets Lle lelle ou tellc couleur

  
  

  

 

erno

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1.

 

 

Commr i’inipi‘rieneo do in révnbitiim 1101151 111111111 2, (Inc
c’est ainsi qui’on :1 tonjours préhnté anx mnuvemens
qu’on vonb' "er, je (banianiio qu’ll soil i'ait 1111
message 111 £11 imre, 11 Fetish de mi dcmandcr compte
(ics niosnrcs quit a prises pour empiicher que les ci—
to'yens no soient i11qniérfis parles soldats. .

Appuye , s’éerient plusxenrs111e1nbres, ct 1e conseli
consulté arréte , qu’il seru fait 1111 111essage.

011 l‘ripl‘C‘r‘ii‘l ensuite In discussion 5111' l‘ati'aire de la
coinpagnie Lijon. ' . .

Dut‘r-csne , 2111 1141111 de la 001111111551011 de la surveil-
lance de la trésor-‘irie , invite Je eonseii 1‘1 110 rien preci—
Piter (111113 cettc aflaire. Les commissnires de la treso—
rerie 111i panissent coupables d’imprevoyancc et de
légerete ; inns it vent qL-L’on examine ieur conduite en—
tiere avuntde rien prononeer , et demandc que 16 con—
seil les entende ii la barre.

L’on invoqne 5111' eette proposition l’ordre (111 jour ,
et 10 conscii consnité , prononce i’ordre (111 jour.

1311:11th Crassous Cl Pastoret , récbnnont Je rap—
portde cet arre . Usinsislrnt pour quiavant dc Pro—
noneer sur la destitution des conlinissuires , 011 entangle
leurs 1110376115 (te defense.

Simeon répond qu’it ne s’agit point ici d’un acte
judiciairc; (111:2 lc corps legislatif ayant seul 1c droit
de nonimer les eenlinissuires do 121 tresorerie, i] Peut
Ies destituer: 1)t‘é(lU.7ii. 11711 pins on eux 1a confiance
qu’ii ieur a1‘1ri1 ft’abord accorde .

On récbun? alors l’ordre du jour sur le rapport de
l’arreté. L’ordre du jour est prononcé, CL 113 conseil
arlopte ie projet presente par Thibaudean , portant:

1". Que les coinmissairCs de 111 ch’sorerie sont des—
titues ;

2". Que 1e directoirc est charge (10 {hire poursuivre
devant lcs tribunnux , les individns prevcnns (b: dilapi—
dations 51 l’oceeision die Tatihire de 'la 001111)”ng Dijon.

Thibaudean observe snr cetarticle , qu’il. no slag-it
point ici de faire poursuivre ies eonunissaires , (111i ne
peuvent étre dans cettc circonstance sous la 1‘ 'f‘bcndunee

 
 
   

\A‘

l'.
(16 l’autorite exécutive , 111ais (i11n1inistredes finances ,
(1111 110 pent-etre 11115 e11JL1geinent qua par 1111 arretc
du d11'ect01re.

CONHSEIL DES ANCIENS.

SHE}: rZr.’ [a .5: 1 {'11 (lzz 20 l/zermz'dor.

Dans 1-": 1115-1110 (01115. 1Jabmninabie Sci111ei1icrpr1rc011—
roit lcs cznnpear‘nr-

” 1).;51111’i11'nni‘ anlre arinée revoiutiun—
naire . (it precede do in u;11i!lot1ne. On traduisit ilevant

son [13?)1111111. 1111

 

11111.13; (111i avoit 1111c jéllilifl‘ (Le
bois; :son innorencu 1'11! (b':1non!1w}e. Schneider (.‘il Cull-
Vint; mais ii dit avee retlc atrm‘e ironic, (1111111 11 dermis
timilei“ 1111 tribunai revointionnniri- de Paris : il 11’apins
1111’11ne jumbo, it no pent point scrrir Ia 1‘6publiqne;et
1e 111111b1 crux qni 1-111“;

7., ~ .
11'111-1an
11'121‘11i en otagc [es gens ri '

 

3113‘; (Ms

oicnt (if‘S (irréiés :313111i1izibics £1 coin.

      
 
 

 

 

1t, it 1111 it: 1 , pour chaqno petition:
1.1111(11111111141130. ‘

 

:‘11111'$113111:1;istir:vuu<
)1 ioir meiirv (11‘s t!!i.]‘il'."(.‘5 51. in revolution, ct trait-(s
>1 C(HHHH‘ tcfs. :1 H 110 bur rvs‘a pas noins 0:315 brigandc
revointinnnaires1111i etnbiin‘nt. 5111‘ [c Rhin ces bah-.111):
3150111111110 , qui avnimll (itéja scrvi 1‘1 tant dc crimes sur in
Loire ; 1111i .iC-(‘ien‘brent iiéd'3r11iis‘ie 1.01119. i’univcrsitfi- «is:
Strasbmirg , m11prisonnerc11t tous sea protrssonrs , {1‘5-
111eront sa bibiiotheque , et (:11 tirent un 11111gasin 51 RM—
rage.

Ln ‘apporfenr étabiit cnsnite. qne cons: (111i n’nnt pris:
111 iilits- (11:11: pour st: souslraire 51 de sembi
110 111‘111'1‘11' unsolrr‘r'otl‘fiiiérésj P11111111" 11/

 
  

 

ci out étt': ebez ics puiswncesutiaunguzxfs .siis'tii:

   
      
  
    
 
   
  
  
  
  
 
  
   
  
   
    
     
   
  
     
   
   
  
  
  
   
   
  
  
  
  
  
   
  
   
  
  
 
   
    
    
   
     
  
  
  
  
   
  
   
   
  
 
 
 
   
   

    

   
 
 
 
 
  
  
  
  
    
   
 
  
 
 
 
 
 
  
  
 
  
  
 
 
  
 
  
  
  
  
 
  
 
 
 
   
  
 
  
  
  
 
 
  
  
 

 
 
 

   
 
   
   
   
      

 

nemis aleur patric, Vet out meme pris les armes contra
clle ; les autres n’ontjamais porté les armcs ;ils se sont
caches au fonddes bois , jusqu’a ce que des jours plus
heureux leur per'niissentde rcvoir lcurs foyers. La con-
vention avoit si bien senti qu’ils ne devoient pas étre
traites comma émigrés qu’elle , leur avoit accordé un
delai pour rentrer. Mais, retirés dans les antres (16
1a Forét noire , ils n’ont pu étre tous avertis assez a

, tems pour en profiter. Ceux qui l’ont su ont été , pour

la plupart , repoussés de leur patrie , parce qu’ils n’a—

.roic‘nt pas de quoi satisfaire la cupidité du nauton—

nier qui dcvoit leur faire traverser le Rhin.
Lc rapporteur conclut Ilela qu’il est néccssaire d’ac—

'cordcr un nouveau delai. It soutient que cette prolon—

gation ne seroit pas une exception 21 l’article de la cons-

‘titution , rclatif aux émigrés , mais seulement un moyen

d’exécuter cette loi qui ne pourroit étre exécutée sans
cette rorogation.

En in i1 pense que la loi doit s’étendre 2; tous les
chefs dc manufactures , dc fabriques, commis , nego—
cians , etc. : car, (lit—i1 , un des principaux motifs qui
a porté la commission 5:. rcntlre cette loi , a été dc rétablir

lcs fabriques et les manufactures abandonnées 2 or, pour "

cola it faut leur rendre non—sculement leurs ouvriers ,
mais encore lcs commis et les chefs qui les dirigeoient.
Le rapporteur propose d’approuver la resolution.
Le conseil ordonne l’impression (lu rapport a trois
excmplaires , et ajoume la discussion jusques apres l’im-
pression du rapport.

Séance (la 2 1 .

L’ordre du jour appellela suite de la discussion siir la
resolution (It). 14 floréal , relative a l’organisation des
messagerics.

Lelireton et Cretet combattent la résolution 3 elle est
misc aux voix ct rejettéc al’unanimité.

Dumas fait 1c rapport de la resolution relative a Per-
ganisation de la garde nationals. Si notre premier (lea
voir, (lit—ii , est de maintenir 1a constitution , voulue par
le pcuple francais, une de nos premieres obligations qui
derivcnt (1c ce devoir , est de créer lcs Smoycns qui
peuvcnt garantir'cctte constitution. Les (leux premieres
annecs (lu gouverncment ctabli sont presqu’écoulées ,
et les institutions nouvelles out triomphé des passions.
Pour lcs consolidcr, i1 faut des moyens de force qui
puissant purer £1 toutes les atlcintes. Le rapporteur pro-

pose dc rcconnoitrc l’urgcnce.

Cornudct demandc la parole contre. L’observation (les
formes consti‘ulionnellm, (lit—i1, est unprcsqne phéuCé
mene dans l‘histoirc desdélibérationsdu corps lé rislatif.
"Nous no rccevons prcsque jamais que des réso utions
prises comme celle quinous occupe, dans la forme d’ur—
gcncc. L’nrgcncc ne peut jamais etre motivéc sur la sa—
geese d’une resolution , ni sur la nécessité dc faire des
loix organiqucs dc la constitution. Dos loix doivent étre
durabics, coinmc la constitution cite—meme , et comme
cllc, cllcs doivent étrc (lélibérées avec maturitc. Le cer-
cle des exceptions d’urgencc nc peut comprendre dans sa
circonférencc que les objcts dc police et (TE: finance.

 

m

M {i
De l’imprimerie do LE NORMANT , rue des Prétret-SainiuGermain—I’Auxerrois,n°. 42. I

 
    

.1:

  
       
   
    

On parlera peut— étre des circonstances qui rendent la
loi nécessaire ; c’est une raison de plus pour laisser le
tems de les emporter (lans son rapide cours. Catilina et
Philippe pourront Lloulcr que la constitution soitsolide—
ment établie , tant qu’ils verront le corps législatif'dé—
libérer par urgence, c’est—a-(lire (lans les fox-mes qui sout _
exclusivement celles des passions. Je vote contre l’ure 3"
gence. ' 3

On demande l’impression; elle est adoptée malgré
l’opposition dc quelques membres.

'5in ‘

Dumas répond qu’il désircroit aussi que les circons- '
tances n’influassent jamais sur la formation des loix ;
mais puisque la constitution repose sur la force arméc,
et que la garde nationale n’esfpas encore organisée , il
est instant d’y pourvoir. W

Le conseil reconnoit l’urgence.

Le rapporteur discute ensuite 1e fond de la resolution;
i1 distingue la garde nationalc sédentaire , de la garde
nationale en activité.

La nation , (lit—i1 , ne peut pas plus se considérer
comme l’armée , que l’armée qu’elle emploie pour la
défendre, ne peut se croire la nation.

Dumas rappelle ici 1a distinction que faisoit Rabaud-
Saint—Etienne dans son rapport a l’assemblée consti-
tuante.Gardes nationales , vous étes des citoyens armés,
lorsque la société est. en péril. Vos armes repOSent
lorsqu’ellc est tranquille. Vous n’avez point pris une Y
profession , vous avcz rempli une fonction.

Il est terns, ajoute 1e rapporteur, (1e plantcrla ban-
niere du repos public, et cette banniere c’est l’insti-
tution rle la garde nationale , dont la force et la foi-
blesse , la prospérite’ ou la decadence ont toujours été '
1a mesure de la force ou de la foimesse , de la prospé-
rité ou de la decadence publiquc.

Dumas répond aux critiques qu’on a faites du réta-
blissement des grenadiers et des chasseurs. Ce n’est pas ,
(lit—i1 , un attental a l’égalité , mais seulement un meil— ‘
leur emploi de la force , de la taille ct ale l’agilité , qui I
no sont pas égales ehez tous les hmnmes. Enfin , i1 pré— ,'
sume asscz bit-‘11 de ses concitoyens qui ne sontpas las de
la liberté, maisdes mouvcmens, mais des revolutions , l

 

 
 
  
 
 
   

pour croire qu’ils donneront un démcnti aux malveil? A?
lens, on entrant dans la gun‘s nationale , et en lui Ten- % hsl
dant tou'te la splendeur qu’clle avoit en 1789, on

11 propose d’approuver Ia resolution. in:

Le conseil ordonne l’ajournement jusqu’apres l’im ‘ - j} n

pression. qt”
Le conseil recoit ct approuve de suite une resolution j; 3V6

(l’llier , qui met des fonds 51 la disposition des commis- ii: POW

saires de la trésorerie , afin rle donner une indemnite’a‘iif (1U

59.6 commis de la trésorerie , qui ont été reformés.

/

   
 

N. B. Le conseil des an’ciens a occupé toute sa séance
d’hicr a la,discussion de la resolution sur la garde na—t
tionale, qu’ll a approuvée.

 
 

J. H. A. POUJALDE-.