xt72542j9n4v https://exploreuk.uky.edu/dipstest/xt72542j9n4v/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1821 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1821 1792-05-16 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1807  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 16 May 1792 text Journal Général de France, 16 May 1792 1792 1792-05-16 2023 true xt72542j9n4v section xt72542j9n4v      

 

 

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JOURNAE GENERAL
FRANCE. ’

 

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Du jlfcz'crcdi ‘

"’16 [:in 1792. .

 

 

 

NOUVELLES.
lficmzc, 1er mai.

LA politique (les cours est sujette 5i taut
(l’oscillations qu’il est plus diflicile que ja-
mais de la lixer , clans un moment on toute
' ( l’Eul'ope est agitée partant d’intéréts divers.
' Le bruit qui s’étoit re'pandu que le roi de
l‘longrie devoit se trouver '21 Coblentz dans
le courant de ce niois , paroit aujourd’hui
(lestitué de ["OI'id‘einent. Toute la cour doit
purtii‘ pour Bude, le 50 mai. C’est la 6 juin
qne doit se fail-e le conronnement du roi ;
celui de la reine ne se feral (Inc 10 10. De
~ ' retour éi Vienne , notre inonnrque se rendra
é Francfort. L’élection du chef de l’Empire
A est lixée an 4 juillet, et le couronnement se
‘, V fem le 6. De’jé l’on nomine les minisli‘es qni
doivent en porter la nouvelle aux différcntes
Cours (le l’Liurope.
Le prince de Hollenloe, commandant en
‘ chef toutes les troupes du Brisgaw, doit par-
tir incessamment pour s’y rendi‘e. AussiU‘M:
que l'on a appris ici la declaration de guerre,
Lin courrior a été expédié pour Snint-Pétei‘s~
bourg. Muis on no suit aujouid’hui jusqu’i‘i
quel point l‘impémtrice de Puissie pourrusc
méler (les affaires de France; dc grands in—
. ' téi'éis appellent son attention 5111' la Polo—
_ gne, et le but dos préparatifs Inilitaires pa-
~ rei't principalement dirigé contre la nouvelle
constitution de ce royaume.

 

 

 

 

 

 

   
   
    
  

 

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Brmcclles , 5 mai. Le general Bender a
quuté cette ville Pour se rendre £1 Leuso,
I on est le quartier general, entre IMons et
Tonrnai. 11 a étéghurgé , par L. A. S. les
L1

gouverneurs des Pastias , de ténioigner ,
aux genéraux Beaulieu et d’.l'Iapponcou1‘t,

 

 

1:1 Itm‘t’ ‘- W" “‘ ‘1'” “5 ¢~""”,3‘:;‘ ELLW'LILFI’LXLTJT: ’JCLIEIZ :mnvn‘summrztwm

[our satisfaction, pour les prenves do con-

I'age et d’hubileté quiils on}, donné; s (lains
les journées des 29 wt 50 3\'1‘ll;l-?‘.11‘ conduite
leul‘ paroit digne des plus grands 12loges.
C‘est la lMll’OII de Diesbacli qni (:on‘iniando
ici en l'ubsence (in general Bender.

Les forlil'icutions de Namur sont pnrfa‘i-
tenient l‘léihil'éCS , ld gurnison est forte , on.
y attend le general Lafayette ; mais on croit
qu'on l’attendmlong-temps. On presume que
la premiere attaque menace encore Mons et
Toni‘nni.

Nous venons d'apprendre que le prince
do Salli] - i~;i1l'»oui‘g Vient d'étr‘e conduit et
i‘enferiné 31 la citadelle d'Anvers; il étoit re-
iioninié par 5011 28:10 pour la constitution
Francaise. On l’accuse d’avoir trmaillé é
débaucher les troupes Autrichiennes.

@—

Si la gazette de France. n’étoit pus pre-
coce pour les nouvelles , du ITIOinS elle étoit
renomniée pour sa vémcité, ce qui emit
(l’un grand priz; uu milieu des feuilles mun-
songéres dent on est inondé. Depnis qu’i lle
est tmnbée entre les mains de M. Chump—
fm't, les l’aitsy sent altérés et souvent con-
tronvés. Il est (lit dans les nouvelles dc Ho-
me , du 52.; (lV'l‘ll , qua l’abbé Blanri euiploie
les soixunte inille écus romains qui lui ont
ere alloués pour son \entretien, 1'1 aclieter
do inagnifiques équipages, qu’il a comiuundé
4o iivrées, et que dans le nombre de ceux
qui la porteront on compte :20 nobles et an-
tunt qui me lo sont pas.—— II sufiit d'opposeu
au récit du gazettier la réponse de l’abbé
i‘d'auri, 51 um seigneur qui i'ouloit lui donner

nn gentilliomme your (fire it 5;). suite,» clans '

Sit mission £1 Fruncfort. (lette réponse e513
consignee dans nne letti'e authentique de.
Rome , du 25 ayril. ll no seroit pas convex.

        
      
       
   
  
    
    
    
 
   
   
    
 
  

     
   

   
 
 

   
  

 

 
 
 

nable, répondit ‘le HOllYFfl'i prélnt, qu’un
nozzce roturl'er intrednisit 'une parville inno-
vation. Si j’avois 1m gentilhomme dons ma
maison , jc me croirois oblige! de le. Jerri):
Quelle livrée , aurez-vous a Francforts3 Celle
(lu pape , il n’y a jamais en de livrée dams
ma famille, (i moi/Is (/uequeiqu’un tie: ”Liens
he [’01) portde.

 

COLOJVIES.

L...» Dites done, essieursfix ces pre'temlus
plulosophcs et 51 leurs partisans , qu'ils peu-
vent Vt'lllr ici (a Saint-Domingue) jouir de
leur Irfomphe, et contempler 1m spectacle
(ligne d’eux: (les cadavres et (les cendres I
Faitcs rougirlu ville de Blois, d’avoir choisi
pour sou évéque cet incendiaire curé d’Ema
bxlrllldllll , l’ulibé Gregoire. Demandez Aces
orgueilleux et inscnsés (léclamateurs, (le-
mandez-lcur compte (lu sang qui ne cesse
de ruisseler clans cette isle malheurense, et
de tam: dc millions elevenus iciln proie (les
flames.

Obtenez au moins de l’assemblée nal‘i’onale
que les colons de Saint Domingue , les plus
liumains , les plus hospitaliers, 105 plus géné-
roux (16 tous les liommes, ne soient plus,
(lans le sein méme do séuat de la France ,
l’oijet (les absurdesAét calomnienses decla—
matious (la M. Brissot (le VVarville , mem-
bre do cette auguste assemblée; tandis que
ses prote’gés (nos affrancliis , leurs descen-
dans ct nos esclaves) massacrent ici tous
ceux (le nos concitoyens qui ont le mal-
lleur de tomber (lans leurs mains; qu’ils
cozipent les oresilles (les blancs sm'pris e1;
nssassinés ; qu’ils en font (les cocardus , et

les appellem [ears cocm'tle: nacionh/c: ;'

qu’ils dépécent en morceaux lc mari (lgorgé
devant sa lemme cnceinte (1); for-cent celle-
ci d'avalcr l.1 cliair encore palpitante de son
é'poux, arrachent do 505 entrailles le f1 nit
LC leur union, le jétent 1'1 des pourccaux,
qui lc (le'Chirent 0L le dévorcntsous les yeux
(le cette mere éperdue, frissonnante, saisie
(l’l’iorreur; e! se lialtcnt de la [hire périr clle-
meme (lam dvs supplices d’une cruauté re-
cllerchée ct inouie.

Voile, messieurs, entre mille autrcs, les
traits (le 0:55 cannibales que M. Brissot de
VVarville pnitond connoitre, qn’il appelle
scs/‘i'érux, er dont il ne cessc de se (léclu-
rcr la protectcur.’

Hélas .' ces mise’rables , srlduits et forces £1

 

(i) Monsieur Ct Madimc Scjoumé. i

( 546

la revolte par d’imlmécilles scéle’rats, 61] sent;
les premieres victimes: ils périssent jour-
nullement en grand nomlire , sous la con-
(luite dos forcenés qui les tiennent armés
centre leurs maitres. ll'loissonnés par la
faim, par la nudité , par les maladies , par
la misére at l’u'oandon , ils regrettent la sub-
sistance aBondante , les vétemens et les lo-
gemens commodes ) les remedes, l’aisancc
et les soins (pie leur assuroil' a jumais la pre—
voyante humanité , l’imvérét au moins (les
proprie’tairus. Leurs regrets impuissans ne
peu vent méme pas s’exlialer devant les tigl'cs
qui se son: mis é leurs tetes , sans exposcr
ces mallieureux :91 la mort la plus promptc l
(Test aussi le sort qui les attend an moin-
dre mal qui les attaque , a la premiere l)lCS‘
sure qu'ils regoivent; lenrs chefs féroces ,
qui n’ont aucun intérét £1 leur conservation,
ne pensent plus qu’é 's’cn débarrusser, en
leur Faisant trancher la tete , ou en les jet-
tant tous vifs dans les flammes. n

C’est ainsi que s’expzime l’assemblée c0-
loniale de la partie frangaise de Saint-Do—
mingue, clans une lcttre qu’elle Vient (l’a~
dresser aux quatre-vingt-nois départemens
de la France , aux places de commerce er

aux manufactures (le la mélropole. Elle (le-'

mantle les secours les plus prompts 5i l’on
Vent sauver les debris de la (’lolonie. Vingt
mille hommes sur-tout sont nécessaires dans
ce moment, sinon toute la Colonie périra.——
Elle périra en ce cus. -

 

Laure d’un Anglais aux rddacteurx.
Paris, 15 mni 1792.

Messieurs , —- c’est un Anglais qui vons
écrit , cest un amant (le la liberte’; mais qui
n’en étend pas les droits au—(lela (les bornes
de la loi. “Cliaqne four je lis chez Girar-
din, au club liteiaire du Palms—Royal, la
plus grande partie des papiers publiCS :
aucun me me donne , sur mon pays, (les de-
tails anssi précieux que vmre journal. Les
anglais lisent avec le plus grand plaisir tous
vos articles de Londres. —— Permettez-u‘ioi
Cependant de vous dire, messieurs , que j'ai
vu avec peine que vous aviez tronqué le su-
perbe discours que Burke a prononcé contre
les novateurs , qui, d’nne main sacrilege ,
veulent renverser l’édifice (le nolre consti—
tution. Ce disconrs m'a paru bien éloquem-
ment treduit (lans votre langue; niais vous
avez affoibli ce qu’il dit 'contre les jacobins ,
et SDPPI'llHé ce qui est relatifz‘i votre assem—

  

 
 

 

   

     
  
  
  
  
  
  
    
    
  
  
   
 
  
 
    
  
   
  
 
 
 
 
  
   
    
   
  
 

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Dus
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lilée nationnle. (Nos lecteurs devineront sans
paint: nos motifs.)

\"otrc Inorcezm sur Sheridan m’a bean—
Conp plu; nuns il u’csL pas encore cornplet.
Uni, incssiinirs , pour la malhenr de ma pa-
tiiu, Shoridnn est nngrand hornme. Je l’ai
(‘nn‘ndu parliar pendant trois heures dans
la chamlire (has con’in’rnnes: C’étoit Cicéron
munie 2'1 la tribune. Unu éloquence douce,
1)L'l‘>UI18lV6 (lécouloit de ses lévres; aussi ls
silence la plus profond régnoit (lans l’assein—
liléc, (at l’on respiroit 21 puine. Mais si Sheri-
(lun est (loud an snpréme (légré (lcs Lulcns
(ln géniu, (at dcs qualités (la l’esprit, son
aura est (léggrndéc par des vices odienx. l’ii-
val (h: Miriiln-an pour le génie ct l'éloqucnce,
il lr; I‘ivzalise encore par dcs C(‘ités houtenx.
Sheridan est inuuvuis lils, manvais pére, mun—
ulis époix. ll incnlqne, connne \‘ous l’avcz
Llil , il incuhluu 2'1 565 onfans so; (létcstables
IJl‘inClPVb. ll n l‘dlt nionrir son pint: , vieillen‘d
dignu d'un grand respect; il l‘a fail mourir
(ls chagrin (it do doulcur. Son épouse , jeune,
bulic , yurLucuse , nne des plus iméressantes
femums de Londres , une fenime (‘1 qui She-
ridan (loit route 521 fortune, il la traite (le
In inaniere la plus (lure , la plus barbare ,
In plus ré\'olmnl'e.... Muis je quitte Sheridan
pour parlor de la France.

11110 (lr's choses qui m’a le plus étonné on
lisunt vos papiers publios, C'est dc volr des
)ournalistes so perinettre chaque four d'ou-
finger la reine (le 1"1‘4ince ; ciust do voir sur—
font qn'ils le fontimpunémcnt. Qnoi .' Burke
croyoit voir dix niille épées sortir dn four—
reuu pour VUIJSHI‘ lzi molndre insults faite
it C’c‘lie reine , dont il a truoé un pori‘rnit si

can er si rcssmnhlnnl , et pas un seul Frim-
gins ne Vengo les injures qne d’indignes su-
3M5 vomissent conLre lenr sonvernine l Quand
lcglaivc dc hi lui est hrird : l9 fer d’nn honime
d’honncnr duit le suppléur. illous los nobles
Frangnis sont— ils (lone au—deln du lihin?
——Ji: nc puis vans oxprimer tons has sen-
tinmns qn’épronvu le comr «l’nn Angluis pour
Cr‘tl’c rcine augusiua qni no ironvc pus nn
soul chevnliwr. Qni pourroit lni rci‘user l’honi-
hinge qn’on doit aux Graces , {11:1 (ligniré, 2'1
la Srunduur (l’uine, nnx wrins , 6t sur-Iont
nu (Ilillll(’,lll'l ‘Voici cu qua vicnt (l‘écriru nn
dc mus conipzllriotes , sul‘ Cutte som'erniue
illnstre. Mu lo! lrc est. dujli bien longing; illillS
Clust pour thlil, mussiunrs, que je veux vons
déduinnmu‘i-r, \Oll‘. et vos lectenrsde 5a lon-
gucnr. Que nu puisvie traduirc dignemcnt
cc inurumin (In H x'ulr‘ lingual
u L’éLaL inuléiiniasuhlc, Llans leqnel languit

i',’

( $4

In reine dc France , devient de jour en jour
plus ail’renx. — Lllu semlilu Mrs régcrvéc {i
lmira ln: mlice , tout nnier qu'il osL, insiplfi
lu lie. —— Dans llv‘nltalion criminrlle on so
Lronvvnt les esprits , la niéchnnccté il‘il_rl'-
préte en inal lcs notions les plus simples dc
sa vie..... D’inl‘uincs journalistes, vil rehut
dufonc] mc’mc do la nation, 56 font chuque
jonr nn dcvoir de la calomnier. . . . Muis 1.1
postérité,ce grand juge,ce juge incorraniLle,
apprcndra , avcc éLonnenient, 5a magnnni-
Iniié , qui acquicrl dc nouvclles forces ii pro-
portion qu’on Churche é. comblnr la niesure
de son iiifortune. —— La poslérilé lui rendra
justice. -— Les monicns malheurcux on elle
a Fair écluter route In granduur dc son cou-
rage, seront autant de puissans titres a la
vénémlion des sicécles £1 veuir. —— Les hon:-
mes £1 nairre l’admireront bien plus, lunant
contra tous ses maux , que, (puind , pour 1-1
premiere fois, ell: parut, snr la to re do
France, comnu: nne Silphid:, qui enchantoit
tons les cmurs et charmoit tous 185 yen); n

Je suis ,
JOHN *‘H‘ , Izabimé «1711 club [mm-05:9.

 

Il fdllt hien que nous parlions nussi do (:3
(‘omilé LlniriChivn. Nous sominus fuclnis qne
l‘aumnr d’nne fcuille dislinguée air, on has
rclmnnt , (lonné de l’importnnce aux oiilom~
nies de Curra et de Gorsns. Les misérahlm!
ils ne demandent pas Inieux qne d'élre Llrés
de la fangs! l —— Dopuis long-temps Cos im-
pudvns libcllistes prétendoient qu’il exisl‘oit
nn comité anrrichien , on I‘m: conspiroit
contra lo pnuple (:1 la liberré. Conzme ils le
répéloient dans tonIr-s lours fauilles , on s'est
dcmandé , or on a YGUlu szivoir , si es connté
existoitréel-lement. Oui,il finish“: ,11 zépondu
(Sox'sas , et je lu pronve. — Plusienrs jour—
nnlistcs sont pnyés par lu listo civile; or iii
no penvent éch pnyés suns qu’il y an un;
caisso: cutie cnisse suppose nn trésoiiur: la
Lrésoricr suppose une compngnie; cm 11-: com-
pzigniu Fox-me un cornité et sort la maison
d’A ntriche: donc il y a un Comilé aniriuhion.
Ce rnisonneznenf, on il 3' a aniant d9 h0-
tise que de scélérniesse, prouve qua lcs an—
imus (ln Confirm or des Anna/cs sont deux
calomniatuurs infanies , (pron drvroit pu—
nir dc [Ourc In rignenr ales luis. Les luisl
cxlles sont 'muettes contra lth réuicidcs. On
a (h'w‘l‘élé Mural: d’acousntion , pour aVoir dit
qn’il Falloir massacrer les‘ «flu l‘s rlell'nruiée;
on l’ci‘lt lziissé trmirjnilles Ll :r‘L'ne h) pou-
Plu it in’ésorficr, moi, mon eponse u: incs

  

  
 
 

     
   
    
   
    
    
    
    
    
  
  
  
 
 
 
  
 
  
  
    
    
  
   
 
   
 
  
  
  
  
  
 
 
  
  
 
  
  
    
    
    
   
    
     
   
  

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aniline. On assure quo o‘wsl sin-i quo lo roi
S‘A‘sli oxp' ué , on appronant que‘Murat nvoit
éié (looi'eté.

— Nous appronons qu’on vir‘nt de décvrner
contra Carm un man'lat d’amomr. Nousne
sm‘ons qucl est lo crime dont on l’ucouse.
11 a cléjii été omprisonné pour avoirfnit un
vol avec effraction.

— Manuel t‘sl.‘ décrété d'ujournement por-
sonnol , pour :ivuirspolié les clépdts do la po—
iico. II on :11 onloui les lettros do Miraboau,
qu’il a publiéos. Il est, par celaméme , sus-

 

pendu de ses fonctions. M. Danton,sooor1d

snbstitut du‘ procuréur de la commune, a
(lonné 5a démission pour défendre son digne
ami.

 

.‘SSEixiBLéE-NATIONALE-LEGISLATIVE.

Séance extraordinaire (Zn lund’i soir 14
' mai 1792.

L’assemblée accorde 600 mill-e livros éi la
municipalité, é titre de prét. Le paiomont
do come somme sem él raison do 150 :nillo
liv. par somaino. .

On a vu hier, tant par notre lottro do
:Motz, quo par le rapport du ministre do In
guorre, que quatro régimens étoient passe’s
choz l’étrangor: co sont Hoyal-Allenxand ,
(.Ilianiborand - hussards , Berchigni, et Saxo-
lmssiu'ds. Uno partio do Borcliigni étoit ron~
mic. Til Servan a annoncé que quatre—vingt—
(louze liussards (16 Snake étoiout iovonus avec
88 cl ovaux. —— un décreta augmenté do huit
lo nombre dos connnissaires dos guerros.

Sc'ance (Zu martli 15 mai 1792.

Nous a-vons oublié do (lire , hior , quo M.~
Wlnmil‘o , député (lu dépaitement du Var
('l‘oulon) , avoit élé proclumé président.

(J’ost duns cotte sézince que l’assomblée a
décrciré que la nation étoil; obligéo do sus—
pondro sos piicmons. \‘oioi co décret pré-
curseur do In lianquoroute.

I. Les trois cont millions d'assignats dont
l’émission a éu’: décréiée , sont spdoialoment
affoolzcis aux dépensos de la guerro el: ii 121
contin uatio‘n d n reniboursemqnt dos créances
('rxigiblos, ini‘ériouros in dix mille liv. Cos rem-
lioursemens no pourront excéder 6 millions

ar mois.
- 11. Les reconnoissances de créances au—

.,. . filmmmv.maz’lx.‘n_u ,7: .nrx- I

(348»

clessus de dix millo linos , soront'présentées
£1 la liquidation; ollcw soront viséo; of, 1m-
mérotéos. L’int‘éi'éi; do cos crdiinoos commen-
CCl‘él {‘1 courir (in imir do lvur préacnmtion ,
et cossom trois jours nprés qu’ollos auront
été éippelécs en rembonrsonmnlr.

Plus nous approchons du dénouomenl: de
la révolution , plus les aclzours do cot horrible
dramo redoublont d‘eiudaco. C’est contre
Louis XVI , c’ost contro son infortunée com-
pagno, quo tous les coups se dirigont aujour-
d’hui. Lo farouohe Isnurd gardoit lo silence
depuis long-Lumps , et la vortu avoit moins
2‘1 gémir: aujourd’hui, ii s’osl: annoncé pair
uno explosion violente. Suivons cot orateur
frénétiquo, clans sos écarts criminals.

(c Quol sont les dangers do lupin-tie: quols
sont los romédes nsos 1111:1le .9 Voila co qua
je veux examiner.

Cetto te‘icho li’ost pas au-dessus do nzon
courage. Lo philosopho voit toutes les par
ties d’un vaste plan do conjumtion , Oll los
observateurs ordinaires no saisissont (pm 155
vuos partiellos dos conjurés. ( Quel étrauge
(lébut !)

On no voit que la sédition dos pi‘étres , lo
soulévement audacieux do la noblosso, los
divisions locales , los soditions municipales ,
et moi jo no fixe nion attention qua sur la
ligne dos Bourbons. Louis XVI or sa famine
y tionnont par tnnt do liens, qu'il me seroit
(lifficile do croiro qu’ils n'ytrempent point.

(Murmures.) fl cxz'sio zuzv comito' secret aim:

Tuileries. ——- Pourquoi tolérons-nous an mi-
lieu donous un centre do délibération d’oli

nos plans sont communique’s (‘1 nos ennamis?

Dans les vei/Lcs du col'yu/Juiitir/izc , quo/‘qucr
gouttes do sang tie/111m on (Io moi/Ls Joni-(511233
dam; 5i néccssaires .’ ( Violons mumuros.)

L’assomblée constituante lit do grandes
Choses, je lui on rends g‘e‘ice; mais elle a
commis dos erreurs. .. ..

La famille dos Bourbons , effraye’o do la
liberte’ , prit la Fuite. Au lieu do la. laissor
dépasser les frontiéres , on mmena 105 Bour-
bons 51 Paris. Les Franoais sont déVOuds 51
étre les éternelles victimes do leur confiunce.

Cependant les coupables éloiont démas-
qués: ils prirent lo purti do feindro qn’ils
étoient convortis a l’amour do In constitu—
tion. 119 on donnerent l’assurance.— L’as«
semblée nationule s’en contenta........ ,

’3—

L’Afio/uzcmen: dc as Journal , quipamz‘t mus les fours, est de go l1v.pour Paris,@ 36 liv. pour la

Pruvince, port franc. Le Burma est rue neuve Saint-

Auguni/z , Hotel dc [a Correspondancc.

 

 
 
       

 

 

   

 

  

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' 3am- ..:5L..2:».

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