xt708k74xh6d https://exploreuk.uky.edu/dipstest/xt708k74xh6d/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1829 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1829 1792-05-24 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1815  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 24 May 1792 text Journal Général de France, 24 May 1792 1792 1792-05-24 2023 true xt708k74xh6d section xt708k74xh6d        

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N° 145:

 

 

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JOURNAL
DE 1?

GENERAL

RANGE.

 

Du Jeudi 24-Mai 1792. \

 

r; as.

filill. Zes muscn' tears [1 Ge 'ournal (IO/Lt Z’abonnement 622‘)l.l‘(3(‘l la m ale ce mois 50725
. . , .7 , . . , . I . ’
prze’s de le renotweler, afln {/14 I! my alt/20m; d uztcrru vac/L dam It: service.

 

NOUVELLES.

TA N D I s que tout Paris est dans l’attente
de la de’couverte du coznité autricliien dent
on se plait £1 l’épouv’anter , tandis que qmél-
quelques factieux, dans leur rage impuis-
saute, pensent se dérober {Lu supplice qui
les menacent , en fuisunt briller duns leurs
mains le glaive de la Inort prét a frapper
d’illustres Victimes, qu’ils regardent comme
des images, l'Allemugne qu’ils se flatten:
peut-étre d’enchuincr, par la crainte qu’on
me 165 voie consommer le dernier des at-
LeuLaLs , l’.'illen;usne réunit tou tes ses forces
conLre la France.

Toutes les lettres de' Berlin annoncent
que les regimens qui doivent s’avuncer sur
nos fronLieres, ont recu les ordres les plus
pressaus d’accélérer leur murehe. Le roi de
Prusseafuit tirer de ces regimens, tous les
solduts Fruncuis ([ui y étoient enrOlés , pour
les incorporer clans ceux qui sont destinés é
rester en garnison dans ses états. C’est éAns-
pach clue doiL‘ avoir lieu le rendez—vous des
troupes qui formeront l’armée du Rhin,
sous les ordres du prince de ' Hohenlohé.
(fies forces réunies a la derniere coloune
d'Autrichiens qui s’avance de la Boheme,
et aux troupes que fourniront les divers
princes de l’Empire ,- formeront sur les
frontieres une armée de plus de 250 mille
hommes.

De ce que la plupart de nos envoyés cons-
titutionnels ont été traités dans les cours
des souverains d’Allemagne avec les égards
que prescrit la. prudence et la bonne poli—
tique, on a tort de couclure que plusieurs

 

cercles garderont la neul'ralire. Cone meme
politiqu‘e leur l‘ait une loi de participrr 1‘1
cette guerre, quzmd meme lu plupurt des
princes (I’Alleumgne n’uuioient pus des
(lroits ii soul'enir.

Les cours de Mfadrid, de Londres et de
la Haye out recu les lettres de créance de
nos nouveuux ambassudeurs. Il régne une
correspondence trés-active entre les deux;
(lernieres; muis (lil’licilen’ient on pourroit
zijouter foi au bruit que l'on cherclie 2'1 ac-
créditer, qu'elles tendent £1 determiner les
puiSsances a former un congres qui force-
"nit la France d’accepter des lois nouwlles,
destructives de son aniiquc ccn:ti!:ztim1. '

ll pen-oi: constant aujourd’hui que les émi~
grés ne seront pas simples specluteurs des
combats. 115 out regurles derniezs ordres du
roi cle Hongde a ce sujet, et ils sont con-
Formes a leurs désirs. lls viendrout faire la
guerre cc non pas an peuple Fi'uncuis, pour
employer les expressions memes de 8. IVL
A. , mais aux factieux, ennemis de la Fran~
Ce. n Nous avons déje‘r dit que le prince de
Coudé commanderoit en chef tous les émi~
grés , et qu'il auroit sous lui le maréclial de
Broglie. L’avant—gurde sera commaude'e pay:
le marquis de BOLIlllé et le comte de Viome~
nil. Les princes ne veulent étre consirlére’s
quc comine volontaires.

Vous ne pouvez vous faire une idée de
la Foule qui no‘us arrive Lous les jours , écrit—
on de Binghen , il semblent que les hommes
sorl‘ent cle dessous terre lous armés.

Depuis le 4 jusqu’au 15 mai , plus de 500
ofiiciers Franguis et 1200 solduts , se son];
réunis aux émigrés.—-. »

     
 

    

     
    
   
  
 
  
  
  
     
  
   
 
    
 
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
       
     
     
         
     
      
    

  

 

   

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Que tle pctits intéréts , que dc passions
viles , mettcnt en jeu lcs ressorts (lu gouver-
nement actuel, et (létermincnt l'action (lu
(lespotisnie qni pése sur la France! qu'ils
rougiroicnt do home les grands et les puis—
sans ilu jonr, si l’on pouvoit pénétrer les
motifs secrets qui les font agir! que nous
serions lionteux nous mémes , que nous se-
rions justement indignés , en découvrant
lcur bzisscsse et leur ignominie , (le voil‘
que nous ne sounnes quc les avcugles ins-
trumcns (le quelques lionimcs méprisalilesl
Janmis llamour tlu bien public 119 bri‘ila dans
lcur Cienr; iamais ils no furent toncliés (les
grands iuréri‘ats do l'étnt. Satisfat‘w une am.
bition (l’autunr. plus insatiable qu’ils étoient
plus obscurs , rchF-rser une cabalc qui leur
est contruim , rulers-r une Faction qui les
fiivorisu , voile‘i les grands mobiles (le toutes
leurs actions.

ND“- aniilet et Vergniaud ont été les plus
arllcns délienscnrs (lo Al“ Nlcrliu, Busire ct
Cliabot: co soul: lours (léclainzitions, pli-ines
(l’cmpor omens ct do Eurcur , quiJ jointes
au\' liuriemens (lcs tribunos, ontépoumnté
iinc partie (lei l’ussemliléu . at out t‘or'cé l’autre
do so rmircr. Ce sont 0le qrii out précipité
l’inrngro ct couriigeux Lariwére (Luis lcs ca-
clims (l’Orlo'x’iriu : ill: cola.” p0 1r (lLH hom-
mcs qu'ils iléresroicnt , pour (lo5'liOi-un'ies
contra qui l’aigruur, lo rcssentinient, let
linini-r. (lo pat-ti les uninioit (lnpuis long
tuuips. Ne sont-cc pas en effrt Blerlin ct
(filIHlV‘vl. qui avoiont liuu’iilié aux jucobius,
qui :1‘.".')l‘tni2 flit train/2r pzir le peuplc Gun-
(.lctl M. Vrrgnisuil? N0. sont-co pas eux qui
nvoirnt 01-
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garde national. M. L’rémi. J'off‘re au gawle
(lu mi LID. habit (1e gunlc nationalc , tout
neuf, que je n’ai juuais ruis (flppl’dlullSS‘t—
mans). M. Brevztl u vu un garde n:ttional_
arriver, uvec son uuilinwne . Clicz M. (le Bris-
sac, pour entrer dsms la garde (lu roi : cat
habit vous (léslionnorc, a (lit M. do lirissnc.
(Les tribunes s’e’cricnt : 6 le feuillzintin.’
l’autricliien ! ) Il est arrété quo M. de Brissac
sera dénoucé it l’assemblee nationale : hur-
lemens de joie. M. Tallinn déuonce un grand
nonibre (liot‘liciers m'istocrates qui sont en—
trés dans la gnrtle du roi, comme simples
soldnts, entr’euitres mm M. Roliau-Cliabot ,
ei—devant aide—de-camp (le M. Lafayette. Lu
garde du roi reparoit avec l’liabit de garde
n tional. ll foule l‘uutre uniforme aux pieds:
cette petite pantomime olitient un succes
éclzitant. lVI. liolmrtspiorre unnonca quil b2:-
vardera dunanche, sur nos liaisons avec les
Suisses.
(Domain Ia suits.)

ASSEMBLEE-NATIONALE-LE'GISLATIVE.

sea/toe (Zu mcrcredi 23 mai1792.

 

Les gardes , comme nous l’avons dit ,
avoicnt we (loulilées £1 l’assemblée nationale.
Plusieul‘s personnes avoieut passe la nuit
pour moi, (les l)l£lC”5 , wt (lés le leudremaiu
dc grand marin , lvs sentinelles avoient peine
5i repuusscr In multitude qui les pressoit (le
routes parts. L'on attendoit , avec impu-
tierice, que lionlre du jour aunendt la (lis-
(‘ussioii .sur la (‘omité autricliien. Enlin 1V1.
Blum'rc , president, a aunoncé ii une lieure,
que la déuonoiution tlu comité autriohien
éroit au grunil ortli'e (ii: iour. ——Ptlnetré do
l'ivuimrrance muieure (la la discussion qui V21
s'ozixi‘ir, a (lit. BI. Godai't, je demuntle que
N. 19 [ii-iisident rappelle , et :‘1 l‘usscnilzlée
er, aux citoyeus nombrezix que leur patrio—
tisme suns doute a conduits ici, (Inn) tons
signes (l'uppi'olmtion et rl‘improbatinn sont
riégo:;ri:useu;ouI. (lél‘cndus. Cert article (lu If:—
glviuunt a éé in (:1. applaudi.

M. Gmmouné est monté it la tribune, Gt
:1 pris la parole.

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ll (“sat evident que M. (iensonud n‘u mis
qua rlcs assertions 51 la place d”, lil‘filfl'US
(“til ax‘oit prouiis. Voyous Si N. brissot
seru plus. il()Ll1‘CL1X.'—‘ L’iionoriililo nunubre
so i‘ait (l'abord Cette qucstiou. Qu‘csttce que
le comité autricliien? J'emv-uil», :i-t-il re«
pris, par le comité autriirlii :u , UHF? faution
(l9 malveillans (/uic‘llviz‘onnvm‘ /u 1' mac, Ira-
mz’lt’unt (Z morlzfirr la cmu‘titutz‘on gt a dim-
(lru l’muorztc’ roj‘alc.

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On Volt d'ubord que M. Brissot ne s’uttu—
Che point £1 prouver que c’est £t ce Comité
qu‘i/faul' tZI/ribzzcr nos dc'rourvs (Zu 1110113 et
(/(5 flour/mi, et 1e projet (la/inn: um: Sat/1(-
J'farz/tt’hv21i (It) {0115 [ex paniotm. C’étoit ce-
peudaut lit to point essentiel de la question;

pnisque e'est 151 ce que Carra u deposé lui

fLVOtI' été comié , par NI“ Bazire , Blerlin et
‘habot.

n Les signes caractéristiques du comité
autricl ien sont J’asservisseuxnt it In muison
(3’Autricl13, et le dévouement an systeme
des deux clmmbres. D

On voit que DI. Brissot ne se reucontre,
duns 33:, sigues caructéristiqucs , ni uvec
M} Gensonne, qui accuse 1e comité nutri—
Chien do communiquer nos plans, ni uVeC
M. Guadet, qui lui impute 1a ruine (L: nos
finances , ni uvec Curra et ses trois coruccu—
ses , qui Iui font former 1e projet Li’ésorger
tens les putrlotes.

n C’est it t’époque du retonr de Vurennes
que se format 1e comitefiutriclnen: personne
n’en doutera, apres Ia lecture d’une lettre

u-e M. de Montmorin écrivoit :1 M. de
de Noallles , 1e 3 uout 1791; en voici Ies
propres termes :

a Les meilleurs esprits de Tassemblée na-
tionale, ceux qui y out le plus d'inlluence ,
5e sont réunis, cl; so (once/tent uveo 1es w}-
l‘itables serviteurs du I‘Oi, pour reudre 51 5a
111ajesté l'autorité néeessaire pour Somer-
ner. J’ose vous assurer qu’il ne se passera
pas quinze jours sans que la famille royale
sorte du triate état Oil e116 se trouve. n

Sigizc‘, IVIONTMORIN.

n Duns une autre note ,1e méme nunistre
dit encore : les meilleurs esprits de l’ussem—
blée, et j’ose 1e dire , 1a majorité, sentent
l'avantage d’une aHiance avec la cour (1e
'Vienne : rien n’empéchera sans doute d’en
resserrer les liens , aussiu‘bt apres la réinté-
gration (1:3. roi.

)) Qui peut maintenzmt douter, s’écrie DI.
Brissot , de l’existence d'un comité untri-
Chien , et du dévouement de M. 1Montmorin
£1 ce complot? n

—- Qui pent douter que M. Brissot ne soit
1111 calomniateur, qui donne comme des pie-
ces probuntes deux notes , qui,’mélgré son art
perlido 2‘1 les disséquer et a les commenter ,
n’ont servi qu’a mettre an jour l’innocence

M; s,

L’Almnnmzcnt dc ce Journal , quiparoz‘: was [as jours, est de 30 liv.

Province, port franc, LeB'urmu m rue neuve

( 580 3

du miuistre, et I'impudence de son neon--
satt‘ul‘i’ »

Aprés s’C-trc efforcé (1e prouver que INT.
Riotttmoriu uvoit, [1 quelque prix (pu; ce soit,
voulu conservcr l’u'tiiaueo (1e I’Autriohe ,
(comme si c'étoit uu crime) ct qu'il uvoit
sacrilie uu muiutien (lu traité do 1756 , l’cs—
pétxtnce [veer/0mm; (1e s’attacher 1n l’msse,
N. Hrissot s’cst (Ecru? : a: Ah! messieurs, Si
jamuis un ministro tut coupztbt), C’est 1W.
i\1'0utmorin ! ses criuu-s stunt {1. present (rum
711m at pl‘o/lt'cis‘. ]/ cs! cltuorc plus criminal
(In: DJ. J’h/emmf. >>

Voiiu let 105-qu de M. Brissot.— II a passé
ensuite en revue lu conduire ministériellede
1V1. Dubertrnnd, sul‘ qui it 3 Edit retomtmr
1a perte et les mulheurs des Colonies. Reve—
nunt de Suint-Domingue 51 Paris, pour y.
Irouver les traces du eomité autrichien ,
l’orateur n’a plus entassé que des absurdi—
tés.—— Les calomnies repandues contre l'us-
semblée, 1e veto-sur 1e décret relutif aux
pretres , la lettre du roi qui unnonce la no-
mination des ministres actuels, les Ieuteurs
do [a guerre offensive , tout cela est l’ouvruge
ducomite autrichien. << Diuis Fobjet de tous
Iris voeux du ce comité, c’est la \U'stéme tics
delta: c/mmbrcs: c’est 151 la Chaiue qui 1e
lie avec le‘ émigrés. 3) Les émigrés liés 3:
un comité qui vent les deux chambres.’ pun—
m'e Brissot I

liniin l'opinant a demandé qu'on décré—
m: 31. Montmorin d’accusation, qu’on fit
an rapport sur la conduite de M XI. Duport
et Bertrand, agens (Ze no: ennemis.

M. Kersaint appuye la demunde (In de-
cret d’uccusalion. Que tout soit imprimé et:
ujourné £1 vendredi, s’éerie M. Rouyer, et:
je vous prouverui que le sieur Bertrand est
un truitre , et que le ministre Duranthon
est coupahle.

J’appuye L1 motion , dit NI. Vaublanc t
Jo sziis, ajoute eel: adorateur fanatique de
la constitution, je suis qu’on m’accuse d3
vouloir les deux Chambres; mais je regar-
derai comme un bon eitoyen celui qni me
plongerd un poignard duns ie coeur, 1e jour
ou je proposerai des clmugemens 51 Facts,
constitutionnel.

L’impression et 1’ajournement sont déa.
crétés.

(Nous revivendrons domain sur quelques
objets pen importans.)

1

pour Paris,& 56 liv. pour la
Saint—Augustin, Ho'tel de [a Corrupondance.

 

 
 
   
   
  
 
 
  
    
   
 
 
  
  
 
 
   
  
  
  
  
 
  
  
  
  
  
  
 
  
 
 
  
  
  
 
 
  
  
  
 
 
  
  
 
  
  
 
 
  
 
   
   
  

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