xt7000002z1k https://exploreuk.uky.edu/dipstest/xt7000002z1k/data/mets.xml La Harpe, Jean François de 1739-1803 Bourlet de Vauxcelles, Simon-Jérôme 1733-1802 Fontanes, Louis de 1759-1821 France La Harpe, Jean François de 1739-1803 Bourlet de Vauxcelles, Simon-Jérôme 1733-1802 Fontanes, Louis de 1759-1821 1797-08-18 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de Crapart  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Mémorial, ou Recueil Historique, Politique et Littéraire, (No. 91) 18 August, 1797 text Le Mémorial, ou Recueil Historique, Politique et Littéraire, (No. 91) 18 August, 1797 1797 1797-08-18 2023 true xt7000002z1k section xt7000002z1k  
     

  

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Lif.

 

    

 

 

 

 

LE MEMOREAL,‘

OU

RECUEIL HISTORIQUE, POLITIQUE ET LITTEBAIRE,

( Feuille de tous les jours. )

PAR MM. DE LA HARPE, DE VAUXCELLES E’I‘ FONTA-

 

Primiu’lf 167' E‘uclidor, an V6.
VCIldL'thl , 18 aout 1797.

 

(No.91.)

 

ES.

 

V'is consili Expurs mole ruil 511:“. 3
Vim lemperatam di quoque provehunt

In nmjus:

 

 

{A V I;S.
Les Souscmvrtvns LlOlll l’ahonneuwnt a commencé au premier
pr..lrial , el fiuim an 30 lheruiinlur présenr mois, sont priés de
lo runouvolcr , s'ils ne vault-Ht essuycr ancuue interruption dans

l'envui dcs nunn’was de ce Jounml.

 

AUTRICHE.

Vienna , [c 3 a012'l,‘( l6t/lul‘lflii10l'). Le bruit se soutient
toujours , et l’ou__ continue d’ussurcr one 105 dillicnlzés (pii
s’(»1)l)<)slyieiit '31 la pglix Lléfinilive, out élé entiéreuuaut levées
'31 la snlislnclion do nolrc cour.l\'L1ntoue, qui formoil le prin-
cipal ol)sl‘;u:le , seral rendu avec sun lCI‘l'iiOlI‘C :‘1 l’Autriche;
Duns cetLe parlio (lc territoire se lrouvcm compris tout le
pays situé entre la rive gauche (111 P0) ct L1 rive gauche (le
l’Uglio ; (le nmniéi'e cepemlnnl (pm ls. communication entre
lil république cisulpine et la répulfliviuc Cispmlzme, on 105
provinces ([ui la l-‘H'HlOiL’Ill; , scru ouver'ce du COlé dc Subion-
ncllo eL dc Bozzulo.

On conzinue de llLire passer (la noml‘n‘eux Itcnfin-ts aux
anuées , sur-lout en Italic.

On a (léco‘wert eu l\'lomvie , on club (pli sloccupoit (le
projets révuluzionnnlres: Ions lus mmnbx'm; (le cello “99m
Clillir‘fl coniposée (l’ucclésiusliquos et (l’employés (lvs villus
d’lglau, Nousl‘ndel et (les environs, (mt élé m‘réiés.

Des scul'nnvns révolnlionnniros commenccnt ft se mani—
festcr sur les lli'omiéres cle l’empire ottoman, pm‘mi lcs liabi—
tuns Grecs qui composent la nuitié de la population Lle
.lu Turquie Eumpévnne.

BELGIQ‘UE.

Frazxr‘lfcs , [a 23 flier/Hider ( I5 (wilt). Duns son mes—
sage an coneeil dos Cinq cents ( ways: [a 3:.‘xmcc (/1; 25' Mur—
Ill/(1707) , lc (lirectoire cxéculif' assure (p10 K sol/[enmnt due/.2:
n’cs lid/'CSSL‘S rz’c [Cir/mic d’ItIz/ia 071! did cn‘z‘nyc’ns mm:
(uni-ms (Irma-'35 ». (Icpcudnut elles out élé répnmlnes avec pro-
fusion parmi les troupes do l’urmée (le Sunbi'e Gt .Meuse, sur-
tout parini los corps (lui en our élé tlél‘zicliés pour se remli'e
(lnns l’intéi'ieur do la république. Blen plus , le générll Bor-
lllicr, chef de l’éLzu—mzljor de cette méme arméo Ll’lmlie,
YlNll; de l'uire parvcuir un éuormo pnquet (l8 ces adresses 2‘:

Pullministmlion centralo tle uotre‘ (lépm‘temé'nt : lt‘S adminis—
h'utcurs out élé plus (lu’étonnés d’un pareil envoi; aussi , le

 

purple: n'ynnt été ouvm‘t en pleine séance, ils out Jéulm‘é
.Iu'jl n'y :zvoit pas liou fl délilxfirer snr son conlmm. ‘

7% bundcs noinln'eusos de déscrtcurs, <1in gngncnt l’in-
léi‘ll‘iii‘ lle L1 Prince uvec armcs o: bugngvs, se livrent :5.
1mm: sorte (l0 pillagcs ct “linens exulmils ,
Lleé; ln'i'I-ules dc gcnflnx'nim‘ie uni. voulu nrréicr cos l'uynnls;
muis Linux-Ci on}: {nit {cu , ct tué 0L1 lJlessé plnsicurs guru-
darmes.

 

1 . 1- .
(fences. mi du

Anus apprenons que pluvinurs Corps (le trmIpPS a qui
élfllllllj tlnus lcs vnviznms Llc Lillu’leroi, Naniur vt Dinnnt’
\‘it‘ll!:(,ll[ do so 112(1er («11 nmrclxe , se dirigelnt vers l’xeiins
et les limu; voisins , on ils recuronl (leg ortlres nllérieurs.
n’uu auii'e Cold , no'ls suvon-s posiLivmmnit (INC lcs troupes
venues par lv LNXl‘HllLHH‘g (At lcs Ardenues , lesquclles «le-
voiem rélrngmdr‘r VC'I‘S l’élcéloz'at do 'l‘révr‘s, onl rr—gu l’ordi’e.
de s’urréxer 9t do no point 56 rcndrc 5:. la. destinaliun qul
leur LlYUlll élé désignée.

FRANCE.

Paris , [e 30 t/zcrmz'dor.

On a Llil dans les iournnux CC (1128 tout i‘ui’is nx'oit vn, que
des particuliersuvoienl (311': insulliis $1 cause do lnnrs colleis
noirs, par rpmlcpms briglnds vC-tus en suns—culotles on dé—
guisés 911 mililaircs.

L13 ,Rfil/zur/vur imprime anjom'd’luxi (leux lottres (l’olliciqrs
qui discnl , en (lcrnier résullat , que ce n’est pas on troupe
rungée et année qu’on a1 insulté : voilfl cc (lni s’uppclle
répnmlre 51 (it? (pl’on no (lit pas. Lnissous cos vuines discus-
sions. Ln (lollbémlion (lu corps logislulil'Ot 1:1 proclmnution
Ll’Augcrenu , prom‘eut <1u’il y a cu nu mul réel zluquel on a
[ll] of (lu‘uwusenmnl) vouln rmnr'wlior. La~lbrnmlé qu’out
nmnlré le jaunes gvns s‘cst l'uil (tmnpromlre nussi cluirement
(rt aussi vllicurmncnt pour la 11mins, (pm 105 législateurs et
10 généi'ul. Tom doit étrc Llll lil-thgssus.

 

JP plains c9s vioux g'u‘rrim‘s, plains d’ancicns vices ,
infoctés ('lt‘l‘llih «lix :ms nle l’esprit misonumu‘ , Ct privés (lu
f'reiu sulutnire l‘l; (loux (l0 la religion qui mmlminoit e! ré-
gloit lo courage (l0 (pmlquesmuns. .le purle (105 in 'zilhle-s:
j’ai eu rlnelquc reins l’m‘cusinn ‘dc les observer, d’enlcndre
curs conversations 5111' lo dc.‘.‘_po!.issc , UL j’ai vu qua ra«
rumour un sopll'fine polilique munquoil sur on); son ellbt.
L’figo er, los blr‘ssuw's (lérunnan lc bras (l0 q:1-~-lqnes-uns,
muis l’l'ulrueur déclmlne lcurs lungues, et aprés cellos dcs

 

 
    

  

 

 

 

  
 
 

 

  
   
     

 

 

  

 tricoteuses, il n’en est: pioint de plus perfides. Ce sont des
tisons que l’on jette dans le peuple toutes les leis qu’on
veut allumer une incendic.

0n assure qu’en ce moment on prepare une insurrec—
tion d’invalides, une petition du milliard , et: qu’uinsi com—
meneera l’investissexnent cles conseils. Nous apprenous en—
core qu’ils viennent d’uilicher une lettre au directoire.
Nous en Parlerons , s’il y a lien.

Une lettre dc Rove‘edo mangle qu’ilest arrive tres—inopi—
nément (leux commissztires (Indirectoire, avec ties pouveirs
tr‘es-étendus Pour examiner la conduite inilitaire et politiquc
de Bonaparte. On. s’inquiéte beaucoup cles operations que ces
commissaires tenteront sur l7édifice (lti’a élevé si prompte—
inent et si glorieusement ce général l'rttngsis. On emin‘t qu’ils
ne dérangent scs Plans : on craint qu’il ne trouble 1m pen les

.leurs. Tout ce qu’on débite at CC sujct, prouve (lrl’on ne
suitabaxltlrnentrien. Bonaparte estz‘l Udine, il a appelé prés
do lui Uertlrier, et s’entoure tle troupes de toute arme.

 

 

La loi sur l’organisation (le la gnrde nationale est elle enm-
muniquée (tux (louze municipalités? Ont-elles regu en Inr‘une
toms l’orrlre de la iilll‘f: exécuter (inns le plus bref délkti .3
Tous les [)0er citoyens sont-ils invités , an nonl (lo la Patric ,
‘de se litire inscrire ?

Les gnzettes (lisent et pmuvent z‘t—peu—prés que le projet (ls
constitution lmtave pourra bicn érre rejcté. tie peuple deli-
1mm. Pour nous , nous uvions accepté e1 juré L1 ttzrgrftz'ire 0:1
Constitution rle 179) uvunt meme (lu’elle fut Coneue, 1111 an
avunt 3:1 naissunce. Nous l’zn'i.urs jurée l Aussi, cotubien dc
constitutions et de serrneus depuis 1791.

W
Suite ([0 I’d/title sur [(1 (lét'Za/vztion (arz'géc dUS III/7.451733
mafia/[91mm

L’omteur (le la Menrtlxe , (l :i n’cst autrc clr'ose qu’uz
omteur (l0 la. ,t’lfo/rtrzgmr , n’a l'” que répéter les phruses
cent mille lois ré. shoes at cunt rnilie this rél'ulées , (Iui sotn
l’éiernel reli'ein , ,l’éteruel proto(.ole (lu parti.

(( Litl/lzr’fi/fl'flll 51Lct-rrlomlté- n’est :tutre {those (lue cette ac-
» tz'rm aristocratiq: c , alont toms [as (/ftts tendent au réttt-
>) bliqsernrnt ale l’unciun résime. 9)

Jo s:,n'-: (lll’ii est l.t~titlieux (l’opposer toujours aux niémes
mons-mges les memes vérités; nuris tunt que l’lfiuménitle
rc'yoLatin/mail? no se Lissera pus dc litire silller ses serpens,
il iitut que- lit ratisou, infirtigable Comine Hercule , ne 56
1.1990 1:215 non plus dc litire retomber $21 nutssue sur ces tétcs
hideuses, toujours it'd-ins it tlévorer.

Qu’est-ce (lue In l/iu‘l‘iolz sult'cra’o‘talzi? Qu’est—Ce que [a
fret/01L (Iris-[oamt/(Illa .3 ill ‘11,)! :t jutllrtis en en France ,
dcpuis ncul' :tns, ([u’une seule fizr'l‘r'mz, [a [fiction Him/Iz-
[round/'1' : c’vst tulle-lit (lout l’exislenm 11763}; pus equivo-
que : l. s lvrt‘uves en sont étrritcs sur les (lébris qui couvrenl.
lu Fringe. lille u l'” , clle pout euc‘u'e se subtliviser en (lif—
iiir‘eutes (“litesz‘s uni Vfltllmtt le vunl (liversement; nuiis Couture
toutt's out [tilt le null, curunie tomes lo font et veulent tou—
jrmrs le litira- , (l’t‘bt toujours up! i'mcl lo ini‘nne esprit , l’es—
lurit Lle dfloll‘tltll'lll. En Izreuunt elle—nu‘rure (lillér'cns nouns,
cllo en a (:rfil aztssi une {oule pour tous ses cnnemis, dest-
51—:li;c7 pour touten les‘ Chases tl’ouprimés , (lui toutes, it see

t
yetx , 5: ul (lt's fazt'u'mzs. .ltn tout tents e; vml‘viout pays,
(liaputoient un

On a n mime /.zr [/0123 he (livers :turtis (1111' SC

Pouvoir itlégrtl 5 nntis ics historic-its , en reuueillamt lcs ino-

    

(22

numens de la revolution et de la. langue qu’elle a (dive,
seront forces d’avertir la postérité , qu’une faction (1!” a.
tout écrasé, sans trouver presque aucune resistance ,1 a ton--
jours appellé fizctian la. haine et l’horreur qu’inslnromnt :93
crimes 5:. tout ce qui en e'toit victime , i tout ee (1m An en
emit pas complice. Demandez :1 Boulay pourquoi les lu‘etres
sont uue fizctz'on; (lcmetnrlez—lui des fails et des preuves ;
hors de la tribune , il n’osera pas en citcr : il n’y en a pus.
A la tribune , il est regu , je l7avoue , (le eiter {II/(LIV? mz/Ic
pieces probantes, envoyées par le directmre 5 yeu’ llllk'r‘Ol'le
qu’elles soient, l'tuit‘ jours uprés , solernnellement (leelarees ,
dams le Conseil , quatre mille impostures gcela n’y lzutrmn :
le niensonge est un moyen re’volatiomzairc passe e'n Pt‘lllfill‘re
et en lutbitude ; toujours coniondu d’un COte' , il est tou-
jours renouvellé de ‘l’autre .3 personne n’en est embarrasse ,
personne n’en rougit, personne ne s’en ]ustrhe 5 les 1mpos~
teurs en sont quittes pour (lire entre eux : (c Nos xuensorrgcs
2) font rien vulu aujourd’hui; nous les répéterons £l():tt.tllt 5
>> pent-étre qu’ils vaudront mieux: Tout dépend dc lu nia-
» jorité ; et si nous pouvons l7avmr encore , nos mensonges
» seront encore cles vérités. )3 Tel est; l’c'mt actual (/01;
0710365 dont Boulay vent que nous soyons contens , et (1111
n’a jumuis eu d’exemlrle (luns le monde. ., ’
Mais par—tout ailleurs qu’ét la tribune , dans Iune s’ocrete
quelcoruure , pourvu que ce ne soit pas une socreté revolu-
tz'ozzzzal're,il [:omroit lout an plus ballwtier encore les mots (le
J/rzlzatigues, d’i/zceru'z’z'az'l'cs, [es tore/z-cs‘dc [a dzscordc, etc.
il y a long-tents que tout celc est rédrnt rt sat vuleur, nu point
qu’on n’y croit pus plus one Bouluy n’y croit Lil-meme.
-— o: Mais enlin ceuxqu’on a (lé; ouillésn’unuent yoiut les
spoliatezu‘s : ceux (llr’on a tortures ,‘n’rtnuent Paint leurs
baurreaux n. .
Je le Crois ; muis si pour cela' l’on est tine/honor: , la
fluttion ecu n unbrcuse; elle remjulil‘ la France 5 elle rempllt
une partie 5

Nous incontons ces lliits avee simplicité, et plaignons ccux
qn’ils n'intéi‘cssemient pals.

 

   

W
CONSEIL DES CINQ CENTS.

Pnés'tnnxca DE DUMOLARD.

Selmce du 30 film'siz'a’rrr.

On remarque, (laus l:i correspondmuc de ce jour, la ré—
ponse faite par les atlininisti'ateurs dn Hlione aux atlresses cle
l’armée cl’ltalie. On y i'enmrque le passage suivnni :

(( La mulw-illnnce, pour égzn‘er le courage des Snlfilltls,
peint, 31 leur imagination, de chimériquvs tinngers. Mais le
seul qui menace aujounl’liui In France, est l’égarement p:
ger (le rpiutre—viugt Illliif‘ (le svs (lef'enseurs meme, qui out (‘30
pzn‘ler tie repasser les Alpes pour alluiner les torches (lt- lit
guerre civile ct plunger leui‘s urines (inns in sein (le leurs (ou—

 

'

citoyens et dcs. regu'a'H-znmis (in peuple.

a) La force )u'uluvue est esseiuicllcment obéisszuue. I‘ldl
1

 

 

 

 Corps armé ne peut délibérer. Aucune partie de la garde 11m
tionale, soit séilentuire , siit e11 activité, ne peut agir pour le
service intériem' (10 111 republiipw, (1118 5111' 1a réilnisition de
l’iuitorité civile. (let article de la oonstitutiou vous innliilue
vutre devoir. G‘irdez-vous (le croire qu’on puisse sauver 111 li-
berté au prix de 11 constitution. Uest 1’éne1‘gie des peuples
(pii foutle 111 liberté; mais line armée (111i marche et veut'ugir
on son nom, ne peut que la. détruire. Ce fut sous 1e spécieux
prétexte (10 conilmttre pour 1:1 liberté deslioniuins, (111eJ111es-
Césnr parrint £1 les aisservir. »

Snr 111 proposition (13 Qnutremer, généralement appuyée,
le cnnseil onlonne 1’impression de cette'adresse, et 111 men-
1.11111 honorable an procés verbal.

Simeon s’elevc , par motion d’ordre, centre 111 licence ac—
tnr-‘lle 111: 11 presse. Lrt liberté de la presse, (lit-i1, ressenible
anionnl’lmi 2‘1 ces divinités auxquelles on iinmoloit (les vic—
tinies 1111111111105. Elle (lévore les reputations les mieux étu—
blies ; et dams son ivresse elle prepare 1:1 guerre civile. U11
g-mvernmuent ne peut ' subsister an milieu dc Vanni-clue.
Pent-on eniendre sans indignation la calomnie Crier '21 nos
Fortes mérne [1,1, (,‘nrlspi/‘atiu/a (In amps [({g‘i‘slzzty; [cs Crimes
(/1: Bonaparte , [a (Tollzplot 1/15 ])£/'cc£o[/‘c, e112: Le ilevuir
dn legislarcur est (1’enlretenir l’lmrmonie e1. 11:. contmnce eiitre
les aulorilés conslituées. .10 1101111111116 (pl’une commission soit
chugéc (le préciser les délits (1e 121 presse.

(Jette proposition est adoplée.

Le conseil renvoie 51 11 Commission des finances, quelques
observations duns lesquelles Duf'resnc , apres avoir présenté
un appergn des (lépenses et des recettes do, 1’an 6 , imlique
11‘s may-ans (pi’on pourroit prendre pour elever celles—(n :31
480 millions , (3t réiluire les premieres 51 437.

La commission (les dépenses avoit (lit , 1111113 1111 rapport
qni r1 été rentln public par la voie de 1’impression, 11110 16
service (163 hopituux et (les prisons ne XllitlltluCl'U1E point.
Aujourd’hui, le directoire , dans 1111 message (pi’il arlresse
au conseil , assure (pie ce service est totalcment (lésorgnnisé.

Rouzet: Ce message :1 de quoi nous surprenilre. Le direc-

toire s’est réserré 1n fiiculté dc disposer (les fonds accordés
aux ministres 5 i1 :uimit (10110 1111 n’oublier'ni les hopilaux ,
111 less prisons. De plus , 11:3 (:omniissnires (18 1:1 trésorerie out
déclnré (lu’ils uvoient en c.1isse dc «pmi tournir nu service «10
cos nmisous, et 1p1’ils 11’11ttenrloient (pi’uiie OI‘thIlnflHCB 1111
direcloire. J’uvuue (pie je ne devine point 1’oIJjet 1111 mes-
sage.
D11clifitel-Bertlielin : Dans un rapport (111 ministre de 1’in-
térieur an directoire, on lit (:05 mots : c 0 me arm's concerto}
.1 rum //2 (omml‘ssiuu (its tiring/231's [mu/- asst/re." [a service (les
[iii/M'layx rat (Iris prisons. Si ', dc 1’111'eu c111 ministre lui-
méme , (:8 service est assm'c’, comment so fait‘il (pi’on {asse
dire $111 directoire qu’il ne 1’cst p.15?

Bourdon : Le (lircctoire no manquem point (1e pnlilier
domain son meesage par 121 voic (1’nn journhl sémi-oliiciel.
Il limit (pm 18 public suclie aussi ce dont 11()117.812011)5101L”‘11.(31
viennsnt (1’instr11ire le couseil. Je demunde 1’iinpressionde
leiirs rmnm‘ques.

L’irnpression est arréiée.

La. discussion s’ouvre sur le projet présenté par Aubry,
relativement aux destitutions mililuires.

Amlouin et Duliois—Dubuis ne croient pus (lzi’on puisse
limiter sur cet olijet les droits (in (lircctoire. Ln constitution
lui ntirilme exclusiveinent 121. direction (les urinées. Lui oler
1:1 1110111215 (19. destituer les of'ficiers (pii n’out pas sa Conlizince,
c’cst illléallbit’ 511 rcsponsalnlilé. Dans une république, toutes

J Lv

 

4

les fonctions sont essentiellement amovibles. Marius , Sylln ,
Cesar, Groniwel, eussent—ils asservi leur putrie , 81 line :1u~
torité supérieure out pu les destituer 1111 moment on leur
ambition 11113111191 la. liberté publique '5 011. no pent donc
adopter un projet qui dépouille 1e guuvernement d’un de ses
principnux attribute. V

Vaublune , Villaret‘Joyeuse et Vauvilliers, réduisent in
question 51 ees termes : cc Abundonnem-t—on 11: sort et
1’11011116111' des otficiers francais aux caprices 1111 gouverne—
ment; on bien établira-t—xyn une 111i d’apres 1&1111e11e seule
1eur destitution pourra étre prononcée ? 3: Les urmées sont
celles de la nation, et non les troupes du directoire. Ln
nation seule , par 1’organe de ses représentans, organise,
augmenle , diminue, licencie, solde les armées. Par 1’ur-
ticle 144 de 111 constitution , e110 attribue senlenmnt r111 di—
rectoire 111 titculté (1e les faire mouvoir , selon que l’exige
1’interét de 1’éti1t. Le directoire n’a. (lone point sur elles un
pouvoir arbitruire. La. (lestitution est une peine , or, 'une
peine ne peut étre prononcée (1110 par des juges: 1112113 on.
ne peut e‘tre jugé que par 505 pairs : c’est donc avec mison
que le prujet étiLblit un jury pour prouoncer sur les cas
(111i nécessitent 111 destitution. Jiunais les destitutions arbi—
traires n’unt été plus li'éqlientes rpie depuis quelipie terns.
N’avez- vous pas v11, dernierenwnt encore, un (tantru—
imliiul , généralement estimé , (11391111115I1,2111)1111111t311$61118n1,
puree 1111’11 avoit contrarie' un proje't alisurde, ct winement
lutlé contre les 11015. et les vents lignés en iitVthI‘ (is: 1’1:—
lunde ? Ce fut pour détruire unre’gime nrliiiraire ilue la re—

'volution abattit 1e trOne : n’uurions-nous urenvorsé le des-

potisme monarcliique que pour 111i substitnu 10 despotisme
olygarchique '4

Aprés avoir encore entemlu Jourilan ( ex-générul) en lit-
veur du projet , 1e conseil ferme 111 discussion, etrésont ce
(1111 su1t :

(c A. compter de la présente loi, aucnn officier des
troupes (101:1 republiuue, soit de terre, Soil: (18 mer, ne
peut étre destiiué de son emplui qu’en vertu (l’un juge-
ment legal, et dans les cns prévus par 1:1 101. 1)

Get article est le premier (111 projet 63:11:1er : Les autres
seront discutés demain. .

m

CONSEIL DES ANCIENS.
PnésrnENcn 191; DUPONT DE NEMOURS.

ESe'ancs d1: 5'0 t/zermz'a’or.

Lacombe—Sni111~Miclie1 l‘epl‘Otlllit contre la resolution re-
lative 1‘1 1’oi‘gz111isation de la gendnrmerie nationale , les oi)-
jections fiiiies 11ier par Girot-Pouml. Il ajoute quelqucs
considerations nouvelles : cc C’est pour 1:1 troisiéme fois (pie
in gendarmerie est licenciée , et pent-(Etre toujours parce
(pie quelques choix déplaisent 1‘1 (pielqnes hommes. Sims
doute 1’01'gz1nisnlion (lii’on propose, ne pluiroit pas 1‘1 tout le
monde : on denmnderoit bientOt line nouvelle loi. C’est ainsi
que rien n’est fixe dams 1a legislation ; mais rien n’est plus
impolitiqne que cette oscillation perpétuelle. >2

Delacoste‘ et Barbé—Mnrbois se réunissent au preopinant ,
pour sol1iciter 1e mitintienxle 111 loi du 25 pluviose, et le
rejet de la resolution sonmise aux deliberations (in conseil.

Lu résolution est rejetlée. -

Girod (rle l’Ain) fair approuver celle du 23> thermidor ,
qui fixe 1‘1 678,028 liv. les dépenses de 121 comptabilité natio-
nale , pour Pan 5.

0r: souscrit pour cc journoi, d Pan's , chez CRAPART, rue de Thimwz‘Z/e, Na. 44-, CUC'IIE'I’ , me at Hotel

say-pm”, ; .7: P10114110 , rue de Thionm'l/c , No. 40 : at your (one [a BeZgie/ue , chez Hargm'cs , 1‘1 Bruxcfles.

 

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